François Bayrou dénonce «l'aveuglement
où s'est enfermée la Droite française qui l'empêche de réaliser l'accord qu’il avait
rêvé avec Alain Juppé et nombre de républicains...». A qui la
responsabilité?
Chacun a encore en mémoire les dérapages verbaux et les attaques d'une rare violence de Nicolas Sarkozy ex candidat éliminé au premier tour de la primaire de le Droite et du centre qui n'a cessé de s'en prendre violemment à François Bayrou dans les meetings. "Manière alors de s'en prendre à Alain Juppé, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de 2016, plaidant pour une alliance avec le centre, MoDem compris. Quitte à essuyer les sifflets des partisans de l'ancien chef de l'État. Et les railleries de l'ex patron de l'UMP [aujourd'hui chez Accor, ndlr]" !!!!!!
Chacun a encore en mémoire les dérapages verbaux et les attaques d'une rare violence de Nicolas Sarkozy ex candidat éliminé au premier tour de la primaire de le Droite et du centre qui n'a cessé de s'en prendre violemment à François Bayrou dans les meetings. "Manière alors de s'en prendre à Alain Juppé, le maire de Bordeaux et candidat à la primaire de 2016, plaidant pour une alliance avec le centre, MoDem compris. Quitte à essuyer les sifflets des partisans de l'ancien chef de l'État. Et les railleries de l'ex patron de l'UMP [aujourd'hui chez Accor, ndlr]" !!!!!!
Dans son discours dont vous trouverez, entre autres, l’intégralité
sur « linternaute.com », François Bayrou indique ne plus avoir aujourd’hui d’autre alternative,
au regard la situation et de « la
menace d'un danger majeur et immédiat pour notre Pays et pour l'Europe où en
un seul scrutin, nous pouvons choisir l'échec de la France et la déchirure
peut-être définitive de l'union européenne » :
Extrait:
«Jamais
dans les 50 dernières années la démocratie en France n’a connu une situation
aussi décomposée…
Dans cette situation et étant donné que l'aveuglement où s'est
enfermée la Droite française qui m'empêche de réaliser l'accord que j'avais
rêvé avec Alain Juppé et nombre de républicains... il faut une réponse
exceptionnelle. J'ai donc décidé de faire à Emmanuel Macron une offre
d'alliance porteuse d'espoir pour notre Pays ».
Et d’enfoncer le clou:
« Le bilan du Gouvernement sortant est tel aux yeux des français que les
primaires de la Gauche ont choisi comme candidat, un opposant déterminé à la
politique suivie depuis le début du quinquennat. Cela veut tout dire : le
parti du Président et du Gouvernement sera représenté à l'élection par la
présidentielle par un opposant.
À Droite, le dévoilement des affaires révèle, non
seulement, l'existence de privilèges et de dérives mais ce qui est plus
choquant encore, l'acceptation tacite et presque unanime de ces abus.
Toujours davantage de privilèges pour ceux qui sont en haut et toujours
davantage d'efforts exigés de ceux qui sont en bas.
Cette situation pose
d'immenses problèmes moraux, d'immenses problèmes pour l'unité du Pays et aussi
d'immenses problèmes électoraux.
Je veux souligner
que l'un des arguments utilisés me choque particulièrement. Il est répété à
longueur de temps que "tout le
monde fait ça". Je veux dire
ici que ce n'est pas vrai et que c'est une accusation infamante pour l'immense
majorité des élus français.
Cette situation pose également
des questions auxquelles les français ne trouvent pas de réponse au point que
la majorité d'entre eux, aujourd'hui, affirment qu'ils ne savent pas pour qu'il
pourrait voter. Un peuple qui ne croit plus à sa vie publique est un peuple en
danger. Cette situation nourrit le pire des risques: une flambée de l'extrême
droite qui fait planer la menace d'un
danger majeur et immédiat pour notre Pays et pour l'Europe car en un seul scrutin, nous pouvons choisir
l'échec de la France et la déchirure peut-être définitive de l'union
européenne. C'est-à-dire, une double condamnation à l'effacement et des
épreuves lourdes pour chacune et chacun d'entre nous..."
Dans cette situation et étant donné que l'aveuglement où s'est
enfermée la Droite française qui m'empêche de réaliser l'accord que j'avais
rêvé avec Alain Juppé et nombre de républicains... il faut une réponse
exceptionnelle. J'ai donc décidé de faire à Emmanuel Macron une offre
d'alliance porteuse d'espoir pour notre Pays ».
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