L’ex
Orange Ernotte pour diffamation contre Bolloré, au TGI de Nanterre ce matin !
C’est en tout cas, ce qu’elle et
son entourage laissent entendre en très petit Comité, expliquant d’ailleurs qu’il
s’agirait là d’une affaire qui ne mérite pas vraiment qu’on en parlât !
Le
blog CGC Média décidé tout de même décidé de donner l’information à ses lecteurs assidus.
Rappel :
Après une première procédure introduite
devant le tribunal de Commerce réclamant 50 millions d'euros à France
Télévisions mais aussi devant un tribunal camerounais, Vincent Bolloré avait
également déposé plainte devant le TGI de Nanterre pour le portrait le
concernant diffusé dans "Complément d'enquête" en avril 2016 sur France 2.
C’est
donc visiblement pour ce volet-ci que l’ex Orange était ce 23 mars 2017 au
matin, devant la Justice…
Elle devrait l’être de nombreuses
autres fois encore,
notamment le 6 juin prochain devant la 11ème chambre correctionnel
de Paris avec son dircab et deux autres protagonistes mais probablement aussi pour diffamation si la mise en demeure
que vient de lui adresser Philippe Saurel
(*) le maire de Montpellier restait sans réponse !
Hasard du calendrier, de Philippe Saurel il était question dans le récent article du blog CGC Média le 15/03/17 - au titre quasiment prémonitoire! - "Philippe Saurel, en voilà un qui ne va pas plaire à Ernotte !"
Il y était là question de la plainte révélée par Jérôme
Cordelier pour "Le Point" dans son article intitulé "Vieux mâle blanc" : Philippe Saurel porte
plainte contre une porte-parole de Hamon" qui nous nous apprenait que l’édile "portait plainte contre Laura Slimani, chargée
de l'égalité hommes-femmes dans l'équipe du candidat socialiste, a qualifié sur
Twitter le maire de Montpellier de "vieux mâle blanc".
(*) La
mise en demeure que vient d'adresser l'avocat de Philippe Saurel à Delphine Ernotte
c'est autre chose.
Extrait:
Mise en demeure de suppression d'imputations diffamatoires
à madame la directrice de publication Delphine Ernotte
"Je viens vers vous en ma qualité de conseil de Monsieur Philippe Saurel, maire de la Ville de
Montpellier, domicilié en cette qualité Hôtel de Ville, place Georges-Frêche à
Montpellier, en raison de sa mise en cause illicite par un article titré
« Élection présidentielle: dix raisons qui expliquent pourquoi les
sondages peuvent se planter» publié le 18 mars 2017 par le site
francetvinfo et accessible à l'adresse:
En effet, ledit article
allègue en son point 6, « certains sondages sont tout simplement
bidon », que « lors des dernières régionales, dans la région
Occitanie, le candidat dissident de gauche, Philippe Saurel, publie un sondage
qu'il a fait réaliser le créditant de 9,9% des voix. Pour le maire
de Montpellier, c'est un score inespéré, au bord des 10% qui permettent de se
maintenir au deuxième tour et de peser sur le scrutin. Mais un détail intrigue
Laurent Dubois, un journaliste de France 3 à Toulouse : l'institut qui a réalisé
cette étude est totalement inconnu. Alertée, la commission conclut après
enquête que le sondage est "dépourvu de caractère significatif". En
clair: bidon. Pourtant, là encore, aucune poursuite judiciaire n'est engagée,
ce qui étonne beaucoup Laurent Dubois : "Un membre de la commission des
sondages m'a dit: 'Comme c'est un primo délinquant, on ne va pas lui casser les
jambes, on va juste le rappeler à l'ordre'. Ce qui a joué n'était pas la
gravité des faits, mais le profil de la personne." Philippe Saurel
obtiendra finalement 5% des voix au premier tour ».
Or, l'imputation
d'avoir fait réaliser un sondage bidon, le commentaire trouvant surprenant
l'absence de poursuites, ainsi que le qualificatif de «primo délinquant »
constituent des atteintes à l'honneur et à la considération de mon client, soit
des diffamations telles que prévues par l'article 29 alinéa 1 de la loi du 29
juillet 1881 sur la liberté de la presse, qui ne reposent sur aucune base
factuelle admissible.
En effet, je vous
rappelle que la commission des sondages, dans son communiqué facilement
accessible à l'occasion de la réalisation d'une enquête sérieuse, a expliqué
que le défaut de caractère significatif trouvait son origine « dans les modalités de constitution par une prestataire de l'institut de
l'échantillon des personnes interrogées qui lui retire son caractère représentatif.
La commission ne met pas en cause la bonne foi de l'institut qui a réalisé le
sondage ».
Ainsi, non seulement
l'article publié par le site francetv dénigre de manière injustifié l'institut
dont la bonne foi est constatée, mais encore, surtout, n'impliquant que la
responsabilité d'un sous-traitant de celui-ci, ne met aucunement en cause mon
client qui n'a contracté qu'avec l'institut, à l'exclusion de son
sous-traitant.
Dès lors, l'entier
paragraphe ci-dessus cité doit être supprimé sans délai de la publication
litigieuse. A défaut, mon client se réserve le droit d'exercer toutes voies de
droits, civiles et pénales...."
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