jeudi 9 mars 2017

Heureusement que la liberté de la Presse existe encore mais pour combien de temps ?



Heureusement que la liberté de la Presse existe encore mais pour combien de temps ?

Les révélations sur les coulisses de ce qui s’est tramé ces dernières semaines sur le rôle joué Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite de la candidature Fillon à le présidentielle 2017, font froid dans le dos.

Pas étonnant qu’Alain Juppé ait fait la déclaration qu’il a faite, ce lundi, devant tant de machiavélisme…c’est d’ailleurs le mot qu’utilise V.S.D dans on article intitulé « Sarkozy Son plan machiavélique pour la droite » 

Le titre de Presse n’y va pas par quatre chemins : « Nicolas Sarkozy déteste Alain Juppé qu’il trouve pédant et l’ancien fidèle de Jacques Chirac n’a toujours digéré la trahison de l’ancien maire de Neuilly à l’encontre de son mentor. Sarko méprise son ancien Premier ministre, son « collaborateur » comme il disait autant que François Fillon abhorre le côté parvenu, sale gosse mal élevé de son ancien patron ».

« Le décor est planté » ajoute VSD…C’est le moins qu’on puisse dire. 


Chacun peut, dès lors, imaginer les réactions d’Alain Juppé que certains ont pensé pouvoir humilier et atteindre dans son honneur et sa dignité, qui découvre une telle mascarade et qui, à son âge, n'a évidemment ni l’intention de se laisser dicter sa conduite, ni l’intention de  se laisser imposer ses choix ! 


POUR AUTANT, LES PARAINAGES POUR LE MAIRE DE BORDEAUX CONTINUENT D’AFFLUER ET VONT CONTINUER D’AFFLUER JUSQU’À ATTEINDRE ET DÉPASSER  LES 500 REQUISES … ET SI….
 

Extrait de l’article publié le mercredi 8 mars 2017 à 17:56 


« L'ancien patron de la droite et ex-président de la République souffle le chaud et le froid en coulisses, à l'heure où la candidature de Fillon est plus que jamais mise à mal. Décryptage. 

And the winner is… Sarko.

Jamais un retraité de la politique n’aura été aussi actif. En coulisses, du moins. Désespéré de voir sa famille politique sombrer, l’ancien président de la République tente, depuis une dizaine de jours, de reprendre la main afin d’obliger Fillon à renoncer, tout en flinguant Juppé au passage. Et se retrouver ainsi en mesure d’imposer son candidat : François Baroin. 

Nicolas Sarkozy déteste Alain Juppé qu’il trouve pédant et l’ancien fidèle de Jacques Chirac n’a toujours digéré la trahison de l’ancien maire de Neuilly à l’encontre de son mentor. Sarko méprise son ancien Premier ministre, son « collaborateur » comme il disait autant que François Fillon abhorre le côté parvenu, sale gosse mal élevé de son ancien patron. Le décor est planté. 

Amer et médusé de la victoire de François Fillon à la primaire de la droite et du centre, Nicolas Sarkozy n’hésite pourtant pas à rallier son ancien « collaborateur » plutôt que la maire de Bordeaux.

Sarko considère alors, qu’avec la défaite de Juppé, le « chiraquisme » est définitivement enterré. De quoi sabler le champagne avec Carla. Et lorsque le candidat des Républicains est rattrapé par les affaires et le Penelope gate, Nico se frotte encore les mains. Dans le fond, il considère Fillon comme un looser.

Ses idées sont bonnes, pense-t-il, son programme, valable, mais c’est sa personnalité de Droopy de la Sarthe transformé ces dernières semaines, en Trump de sous-préfecture. 



Les grandes manœuvres vont commencer. Il faut trouver une tête d’affiche sarko-compatible…la sienne a été trop vue.


«Plan B, comme Baroin... 


Avant la conférence de presse convoquée le 28 février par François Fillon, Nicolas Sarkozy voit une ouverture pour faire pression sur son ex-Premier ministre. En coulisse, il agite ses réseaux…. Les défections s’enchainent. Fillon sombre.


A Bordeaux, devant sa télé, Alain Juppé hallucine. Comment Fillon peut-il maintenir sa candidature ? Le maire de Bordeaux ne comprend pas. Il le sait, il le sent : avec le Sarthois, possiblement corrompu, la droite va dans le mur. Juppé ne reconnaît plus sa famille politique. Il est dépassé. Pas suffisamment pour autant pour ne pas prendre son téléphone et appeler — ça lui coute — Sarko. Samedi 4 mars, avec son ancien patron, il partage la même analyse : cela ne peut plus durer ! 


Le plan J. Nicolas Sarkozy ne dissuade évidemment pas son ancien ministre des Affaires étrangères de se poser en recours….Hallucinations, le retour. Devant sa télé, Alain Juppé découvre, juste derrière François Fillon qui, trempé comme une souche, s’époumone à demander le pardon de la foule, François Baroin, qui lui, visiblement au sec, ne peut pas se trouver sur l’estrade sans le consentement de Nicolas Sarkozy. 

Dégouté, écœuré. Lundi 6 mars, Alain Juppé déclare, dans une conférence de presse, que cette fois, c’est fini, définitivement, il ne sera pas candidat à l’Élysée. Cette fois, Juppé et les « juppéistes » sont irrémédiablement relégués aux oubliettes de l’histoire"....!!!

 


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