Et si Alain Juppé devenait un chancelier à la Française !
Au
lendemain du revers électoral infligé à François
Fillon qui a été éliminé du second tour en ne récoltant que 20% des suffrages exprimés privant, de
fait, son parti « Les Républicains » de la course à l’Elysée, l’analyse
d’Alain Juppé au micro de BFMTV, lundi 24 avril, est sans détour sur cette défaite annoncée.
"La
première, et il l'a lui-même reconnue, c'est évidemment la personnalité de
notre candidat, je m'étais exprimé à ce sujet il y a quelques semaines et
la deuxième c'est aussi la ligne politique. Je crois que la question est de savoir si
demain il y aura à droite une composante humaniste, libérale et européenne
qui pourra peser pleinement son poids", a jugé le maire de Bordeaux.
« Une composante humaniste, libérale et européenne » et si Alain Juppé l’incarnait pour les élections législatives à venir ! Ils sont
nombreux depuis son intervention depuis son fief, ce matin, à l’envisager.
Certains osent même la comparaison avec nos
voisins allemands. Dirigé par la
chancelière Angela Merkel, le Gouvernement allemand est constitué et soutenu par une « grande coalition »
entre l'Union chrétienne-démocrate
d'Allemagne (CDU), le Parti social-démocrate d'Allemagne
(SPD) et l'Union chrétienne-sociale en Bavière
(CSU). Ensemble, ils disposent de 504 députés sur 631, soit 79,8 % des sièges du Bundestag.
Comme quoi ce qui est possible depuis
tant d’années chez notre voisin d'outre-Rhin perçu comme une oasis
de stabilité démocratique dans un monde instable et qui en est à sa troisième
coalition (Merkel III) depuis
les derniers résultats aux élections législatives fédérales
du , peut l’être ailleurs.
Les résultats aux récentes élections aux Pays-Bas (mars 2017) qui ont stoppé
net les tentations pour un « radicalisme »
débridé qui, en
2016, avait notamment conduit au Brexit a enfin mis un coup d’arrêt aux ambitions
de Geert Wilders qui, certes progressant
un peu mais est étant largement distancé par les Libéraux, n’a pas réussi son
pari.
La France doit être le nouveau Pays
européen à résister et à faire en sorte que ce « plafond de verre » tienne bon et se renforce contre
les extrémistes de tous bords.
Alain Juppé avec toutes celles et ceux qui pensent comme
lui, peut mener ce combat pour les prochaines échéances et « en
homme libre, qui n’aura transigé ni avec ce qu’il est, ni avec ce qu’il pense,
continuer à porter l’idée d’une France partagée, d’une France
apaisée et réconciliée…au service de la générosité, du respect mutuel, de la
justice » pour « une composante
humaniste, libérale et européenne ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire