mardi 30 mai 2017

Michel Field qui reste salarié de France Télés, toujours à la manœuvre !?

Michel Field qui reste salarié de France Télés, toujours à la manœuvre !?

Alors que les candidats ne se bousculement pas -  mais alors pas du tout - pour remplacer Michel Field à la direction de l'info (pour quelques semaines tout au plus), Yannick Letranchant à qui le poste avait déjà été proposé avant l'intéressé, pourrait bien l'avoir refusé à nouveau !

Pourtant, selon le site du Figaro devenu la voix de l'ex Orange puisque le titre de Presse a régulièrement la primeur avant les personnels: "l'annonce de la nomination de l'actuel directeur délégué de France 3 en charge du réseau régional, se fera dans les prochaines heures...

C'est Germain Dagognet et Alexandre Kara qui vont être contents !


L'ombre de Michel Field qui devrait rester à France Tévisions probablement "appelé à d'autres fonctions"  - il a seulement demandé à être relevé de ses fonctions plane toujours sur l'invraisemblable situation que la SDJ de France 2 relate dans son communiqué du 24 mai. (*)

Toujours salarié de France Télés donc, il se dit en coulisses que celui qui devrait évidemment conserver sa rémunération, serait toujours à la manœuvre et aurait eu son mot à dire ou bien son véto à opposer !!!!

Le couple Field/Ernotte ne s'écrirait donc pas encore au passé !

(*) Extrait du communiqué: SDJ- rencontre Delphine Ernotte du 24 mai 2017



La SDJ qui a rencontré mercredi 24 mai Delphine Ernotte suite à la démission de Michel Field de son poste, écrit: 

"Dans l’attente d’une nouvelle ou d’un nouveau directeur de l’information, l’objectif était de rappeler à la Présidence les impératifs et les attentes exprimés ces derniers jours par la rédaction. La SDJ a transmis à Delphine Ernotte un texte résumant les demandes et les analyses de la dernière assemblée générale sur l'état de la rédaction, et dont nous vous faisons part ici.



La SDJ  a d’abord souligné la fierté des journalistes de travailler pour France 2  et pour le groupe France Télévisions, le plus grand et premier groupe télévisuel de France. Elle a insisté sur l’ouverture de chacun des journalistes à la critique et à l’autocritique et a souhaité que le (ou la) successeur de Michel Field partage cette fierté et en témoigne en se positionnant résolument aux côtés de ses troupes, en contrôlant sa communication en externe.



Dans un climat de défiance à l’égard des médias et d’incertitude politique, la rédaction attend que la rigueur et le respect de la déontologie soient exercés et respectés chaque jour dans les journaux et les magazines de la chaîne.



Elle entend aussi que la Présidence et la Direction défendent jalousement l'indépendance de ses journalistes vis-à-vis des pouvoirs politique et économique, en adoptant un comportement qui ne laisse planer ni soupçon ni ambiguïté.



La rédaction salue les tentatives de renouvellement d’écriture initiées par les éditions (L’oeil du 20 heures, CQFD, Dans ma rue, les chroniques, les saga et autres affaires de famille) et souhaite que les éditions continuent d’innover avec la création de nouveaux formats de reportages ou de plateaux, mais sans que la forme ne l’emporte sur le fond.



La SDJ a insisté pour que soient pris en compte le malaise, la souffrance et la colère d’une grande partie de ses journalistes victimes d’un management brutal.

Une édition ne doit pas commander un sujet répondant à des interrogations dont elle détiendrait déjà les réponses. Nous ne sommes pas une maison de production dans laquelle l’édition commande et le journaliste exécute. Les journalistes doivent être remis au cœur de la matrice de l’information des éditions.



Au-delà du départ de David Pujadas et de la brutalité de son annonce, c’est précisément avec les méthodes autoritaires et peu respectueuses de la pluralité de la rédaction qu’il faut en finir.



Delphine Ernotte a écouté très attentivement ces propos préliminaires:  à propos du management de la rédaction, elle s’est dite consciente des difficultés qui y règnent. Elle s'est montrée demandeuse d'informations très précises sur les dysfonctionnements et les vexations dont nous nous sommes fait l'écho. Elle a reconnu que le dirigisme et l'infantilisation dont nous lui faisions part sont contraire à l'essence même de notre métier... 

Nous lui avons fait part d'une tendance délétère constatée depuis plusieurs années: un déséquilibre croissant entre les services et les éditions. Si elle reconnaît que la "tension" entre les deux fait partie de la vie d'une rédaction, elle regrette que les services ne soient pas plus souvent en mesure de peser dans le choix et la fabrication des sujets. 



En ce qui concerne les conditions de fabrication, nous avons rappelé que des sujets demandés au dernier moment alors qu'ils ne relèvent pas d’une actualité chaude pouvaient fragiliser la qualité du reportage sur le fond comme sur la forme, tout en provoquant une crispation démobilisatrice pour les journalistes, reporters et JRI, et en faisant courir des risques inutiles pour l’antenne. D’autant que les évolutions technologiques dans la production de l’information, si elles favorisent une meilleure réactivité, ne doivent pas servir un appétit des éditions qui se ferait aux dépends de prises de décision en amont....



Les problèmes de forme qui peuvent être soulevés ne doivent pas occulter le fond.... il en va de la crédibilité du service public »....





La SDJ a expliqué que les journalistes sur le terrain exerçaient de leur propre chef et avec une grande maturité un travail "d'ambassadeurs de la chaîne et du service public", et que les pressions des éditions aboutissaient à briser ce lien avec les personnes interviewées, dans un contexte où les journalistes sont pris pour cible et accusés de faire partie d’un complot....


La chaîne danoise de service public qui a vu son audience monter en changeant sa manière d’aborder les sujets, a été prise en exemple.



Pour résumer une heure et demie de discussion, Arnaud Lesaunier a listé quatre axes de travail : la ligne des éditions, comment faire un journalisme constructif, les rapports entre éditions et service et les pratiques managériales et enfin la conception du métier....

 

 

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