L’ex Orange :
un cahier de doléances prêt pour Gérald
Darmanin…C’est à prendre ou à laisser . Sinon ce sera sans elle !
En fin de semaine dernière, plusieurs titres de presse (Le Figaro avait donné le «la» concernant
le rendez-vous fixé par le Premier ministre « Edouard Philippe qui recevait donc ce lundi 18
septembre les patrons de l'audiovisuel public » afin de leur
indiquer que l’État dans le cadre de l'effort collectif annoncé par l’Exécutif avait
décidé de coupes budgétaire significatives.
Avant l’ex
Orange qui multiplie vainement ses conseils au Gouvernement par média
interposés s’est rendue, jeudi dernier en milieu de matinée au ministère des
comptes publics dans le bureau de Gérald Darmanin, le ministre de l’Action et
des Comptes publics pour lui dire en termes choisis tout ce qu’elle pensait d’une
telle mesure !
Pas question
de valider un tel arbitraire…les millions d’économies que veut faire l’actionnaire
dans le secteur, ce sera sans elle qui
exigeait dès son parachutage « fromage
et dessert » !
Sans elle, c’est effectivement ce qu’ont bien
intégré ses divers interlocuteurs qui l’ont rencontrée ces derniers jours.
Elle a bien essayé la veille de prendre les
salariés de France Télés en guise de boucliers, leur disant en substance qu’il n’était pas question, en l’état,d’absorber, les quelques dizaines de millions d’économies que réclame l’État…Salariés qui n’attendent plus qu’une chose,
c’est que le rejet de la greffe de la téléphonie sur l’audiovisuel soit acté et
qu’une nouvelle implantation ait lieu sans tarder.
Peu probable donc que Gérald
Darmanin ait été sensible aux arguties de l’ex Orange qui chantait sur tous
les toits que tout allait bien, essayant de ridiculiser au passage la Cour des comptes qui rendait
quelques semaines plus tôt un rapport pourtant alarmant et dénonçant justement « l’impasse
financière » dans laquelle se trouvait France Télés.
Qu’Ernotte comme l’avait écrit, il y a une quinzaine
de jours le blog CGC Média, se pique de scénariser son désaccord avec l’actionnaire
pour tenter vainement évidemment, de prendre l’opinion publique à témoin et de
lui faire croire à un départ forcé sur
l’air de « je n’ai pas les moyens de mes ambitions (lesquelles ?) », c’est
son problème.
De toute façon, chacun sait comment se termine ce
genre de pseudo bras de fer !
Toujours est-il que d'autres ont essayé avant – la plupart issus du
secteur (ce qui n’est pas son cas) – sans jamais parvenir à faire plier qui que
ce soit sur ce terrain mais en y laissant à chaque fois des plumes et en perdant systématiquement la tête.
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