samedi 16 septembre 2017

L’info dévisse gravement à France Télés…le ras-le-bol général communicatif !



L’info dévisse gravement à France Télés…le ras-le-bol général communicatif ! 

Souvenez-vous, ce n’est pas si vieux que cela…c’était fin mai – le 30 pour être précis – l’ex Orange communiquait sur le départ de Michel Fiel (départ qui n’en était pas un) de son poste de directeur de l’info et son remplacement par Yannick Letranchant nommé à la direction exécutive en charge de l'information de France Télés.

Dans la foulée, Ernotte virait David Pujadas du 20 heures – « c’est ma décision pas celle du Président de la République » indiquait-elle aux journalistes remontés demandant immédiatement des explications – pour le remplacer par Anne-Sophie Lapix.

Dans les jours qui allaient suivre Yannick Letranchant allait pour ce qui le concerne nommer Pascal Doucet-Bon directeur délégué de l'information chez France Télévisions chargé d’apaiser les tensions et le climat explosif prêt à exploser à la moindre étincelle.  

Question apaisement, tout ce petit monde repassera ! A dire vrai, c’est plus l’huile que certains ont continué de jeter sur le feu qui fait qu’aujourd’hui l’explosion est quasi imminente…le ras-le-bol est général. 



Il n’y a qu’à lier pour s’en convaincre le communiqué de la SDJ de « franceinfo : » (ci-après) pour comprendre que l’embrasement est proche, très proche :

« Il y a un an naissait Franceinfo TV. En quelques mois, les équipes de France Télévisions, de Radio France et des partenaires (INA, France 24) ont réussi un exploit : créer une chaine de toute pièce. Exploit célébré lors du lancement, unanimement salué comme une réussite.

Depuis, les équipes ont poursuivi leur travail, dans des conditions parfois précaires, à toutes les heures du jour et de la nuit, semaine et weekend. Au fil du temps, malgré les besoins grandissants de l’antenne et les nouvelles missions confiées, les effectifs et les moyens, déjà réduits, ont été revus à la baisse. Sans aucune perspective d’amélioration. 

Chaque jour, les équipes permettent la diffusion de 15 heures d’antenne non-stop et les éditions spéciales se déclenchent au fil de l’actualité avec toujours plus de réactivité.

L’identité de la chaîne est, depuis les premières heures, notamment portée par « les modules ». De nouveaux formats, développés par nos équipes, qui rencontrent un réel succès sur le numérique avec des millions de vues chaque semaine. De nouvelles écritures qui sont plébiscitées par les études qualités réalisées auprès de nos téléspectateurs et dont certains concurrents ont pu s’inspirer. 

Cependant, le dévouement des personnels a ses limites et ne peut - à lui seul - être un gage de réussite. 

Un an après, force est de constater qu’aujourd’hui le bateau franceinfo navigue à vue. Le cap n’est pas fixé. L’enthousiasme des salariés a laissé place à la lassitude.

Quelle est aujourd’hui la ligne éditoriale de franceinfo ? Quelle est sa vocation au sein du groupe France Télévisions ? Quelle est la stratégie de développement de la chaîne ? Pourquoi certains problèmes, certaines carences techniques ou matérielles, soulevés dès les premières semaines n’ont pas été résolus ?  Comment dans ce contexte développer notre antenne et tenir les objectifs d’audience fixés par la présidence ?

Toutes ces questions de la rédaction ne trouvent aujourd’hui aucune réponse.

Il y a un an, un peu après 20h, les quatre dirigeants de France Télévisions, Radio France, France 24 et l’INA fêtaient le lancement en grandes pompes et en direct. Un an plus tard cet anniversaire a eu lieu dans une indifférence générale. La rentrée s’est déroulée dans un mutisme inquiétant.  

Si les objectifs d’audience sont louables, leur réalisation ne tombe pas du ciel. La rédaction de franceinfo TV est aujourd’hui en droit de se demander si le projet est toujours porté par la présidence. » 

Une très large majorité de salariés de France Télévisions se pose aussi les mêmes questions depuis deux ans, le parachutage à l'évidence raté de l'ex Orange.

Leur entreprise est aujourd’hui à la dérive et ils finissent par se demander si ce n’est pas un souhait du Pouvoir politique dont ils ne comprennent pas, si tel n’est pas le cas, pourquoi alors il n’arrête pas le massacre ?! 

Et comme niveau info, une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, ils viennent de découvrir les deux nouvelles claques que vient de se ramasser France 2 « le vaisseau amiral » du groupe – l’est-il toujours ? – en matière d’info que certains qualifient déjà de « jeudi noir » ! 

Jeudi 14 septembre, Anne-Sophie Lapix qui présentait une nouvelle édition du JT de 20 heures sur France 2, a vu l’écart avec Gilles Bouleau (TF1) qui n’a cessé de s’accroître pour augmenter dans des proportions préoccupantes. Ce jour-là Gilles Bouleau réunissait 5,88 millions de Français soit 26.7% du public âgé de quatre ans et plus, entre 19h58 et 20h35 sur TF1 contre 4,65 millions pour Anne-Sophie Lapix – audience encore en baisse de 0,8 point par rapport à la veille. Il s’agit du plus écart enregistré entre les deux 20 heures depuis la rentrée avec TF1 qui réalise, là, un score en nette hausse sur une journée de 2,1 points.

Le même jeudi donc, TF1 est également arrivée en tête des audiences du soir avec la diffusion de deux nouveaux épisodes de la saison 8 de Profilage qui ont attiré en moyenne 5,2 millions de téléspectateurs, soit 24,5 % de part d’audience. Loin derrière venait  France 3 avec le long-métrage de Nils Tavernier avec Jacques Gamblin et Alexandra Lamy « De toutes nos forces » adapté d’une histoire vraie, qui réunissait 2,2 millions de téléspectateurs, soit 9,7 % du public. 

En face, M6 diffusait deux nouveaux épisodes de Scorpion. La suite de la saison 3 de la série américaine a rassemblé 2 millions de fidèles, soit 9 % de PDA.  

Au pied du podium, France 2 qui proposait un nouveau numéro d’Envoyé spécial sur les victimes d’attentat et sur les premiers pas des députés LREM, ne parvenait seulement qu’à retenir 1,9 million de curieux soit 8,6 % du publicl’un des plus mauvais score de l’émission !

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