Alors qu’Ernotte, Sitbon-Gomez l’ex
Vert, sa compagne et un proche sont ce 24 octobre devant la 11ème Correctionnelle
du TGI de Paris (*), Pascal Josèphe contrattaque !
Après qu’ait savamment fuité « un rapport du service juridique de
France Télévisions transmis à la Cour des Comptes et dont l’existence a été
révélé par le JDD [ce weekend, ndlr] qui
s’interroge[rait] sur les
conditions dans lesquelles la société de conseil Imca a effectué plusieurs
missions pour le groupe de l’audiovisuel public entre 2008 et 2014, Pascal
Josèphe qui y est visé se défend et contre-attaque ».
Dans une interview qu’il donne au JDD qui rappelle que
« Pascal Josèphe a été le dirigeant
de Imca mais qui a également occupé dans le passé des postes élevés à TF1 ainsi
que dans les chaînes publiques et a été candidat à la présidence de France TV »,
Pascal Josèphe qui sera d'ailleurs demain sur Sud Radio, répond aux questions du titre de Presse et dénonce « de
vaines manœuvres ».
C’est du reste assez curieux que ce « rapport du service juridique de
France Télévisions transmis à la Cour des Comptes » - supposé confidentiel donc! - ait fuité juste
avant que Delphine Ernotte, Stéphane Sitbon-Gomez
l’ex Vert, sa compagne et un proche, se retrouvent ce 24 octobre devant la 11ème
Correctionnelle du TGI de Paris !
Dans cette nouvelle
affaire qui touche France Télés, c’est le 6 juin dernier après que le Président de la 11ème Chambre Correctionnelle de
Paris ait donné le
montant de la consignation, que la date d’audience a été fixée au 24
octobre 2017 la date pour l’audience pour que "Delphine
Ernotte-Cunci, Stéphane Sitbon-Gomez, son directeur de cabinet mais aussi
Anne-Cécile Mailfert, sa compagne à la ville et présidente de
l'association de préfiguration de la Fondation des femmes ainsi que
Maxime Ruszniewski, président de la société Pardi
également administrateur et cofondateur de ladite association "
comparaissent, entre autres, pour :
« RÉPONDRE EN TANT QU’AUTEURS :
du
délit de prise illégale d’intérêt sanctionné par l’article 432-12 du Code
pénal;
du
délit de favoritisme sanctionné par l’article 432-14 du Code pénal;
ainsi
que de leurs recels sanctionnés par l’article 321-1 du Code pénal.
Qui avait donc intérêt à faire un tel foin, histoire
peut-être de détourner l’attention sur cette procédure pénale deux jours avant qu’elle n’arrivât ?
"Le
rapport d’audit interne de France télévision indique que certaines missions
effectuées par Imca n’ont pas été concrétisées par des "livrables",
des documents remis à vos différents clients au sein du groupe. Est-ce vrai?
Les archives de France Télévisions sont mal tenues, et si les services
concernés s'étaient donnés la peine de les demander, aux dirigeants de l'époque
où à moi-même, ils disposeraient depuis longtemps des centaines de livrables
qui ont été fournis sur plusieurs années - de 1996 à 2013 - aux directions
générales et directions de chaînes successives. Je vais d'ailleurs leur
transmettre dans les prochains jours, ils pourraient leur être utiles.
Mobilisant de nombreux experts, ces travaux concernaient tous les aspects du
fonctionnement et de la stratégie de l'entreprise et des Antennes, ainsi que la
fondation de l'Université France Télévisions et l'animation de stages sur le
numérique pour plusieurs milliers de collaborateurs du groupe.
Je suis déterminé à promouvoir mes
convictions
Ce rapport met implicitement en
cause la réalité de certaines missions d’Imca. Qu’en pensez-vous?
Si quatre présidents, Xavier
Gouyou-Beauchamps, Marc Tessier, Patrick de Carolis, Rémy Pflimlin, et leurs
équipes dirigeantes respectives, ont fait appel pendant 17 ans à mes services
et à ceux de mon équipe, c'est à n'en pas douter que cet accompagnement leur
était utile et dépassait les turbulences qui accompagnent parfois les
changements de management. Ma pleine connaissance de la problématique et des
enjeux auxquels est confrontée France Télévisions n'est pas étrangère au fait
que j'ai candidaté en 2015 à la présidence du Groupe. Est-ce que deux ans plus
tard on chercherait à abîmer mon regard libre, constructif et exigeant sur la
situation de la télévision publique?
Les dirigeants de France TV qui ont
fait appel à vos services ont-ils, selon vous, respecté les procédures d’achat
du groupe?
Mettre en question ces procédures c'est d'abord douter de la rigueur de gestion des dirigeants de France Télévisions de cette période. Je n'ai aucun doute sur celle-ci.
Cette attaque va-t-elle freiner
votre détermination?
Cet avatar ne la freinera en rien.
Je suis déterminé à promouvoir mes convictions et mes idées pour France
Télévisions et l'audiovisuel public, dont le sort à long terme est en jeu et
m'importe davantage que de vaines manœuvres. et l'audiovisuel public, dont le sort à long terme est en jeu et
m'importe davantage que de vaines manœuvres."
(*)
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