L’ex Orange en route pour la défiance à France Télés, le fusible Field
n’agissant plus !
Quel que soit le secteur d’activités ou la
catégorie professionnelle de l’ensemble des salariés interrogés à France
Télévisions, la réponse est unanime « On n’a jamais connu ça, on nous a précipité dans le
mur ».
La faute à qui ? A l’État ? Non
répondent la quasi-totalité des gens sensés à part quelques derniers
soutiens cgt/fo de la première heure encensant l’ex Orange depuis son
parachutage à l’été 2015 sans aucune connaissance de le télé et dans les
invraisemblables conditions révélées alors dans la Presse qui font aujourd’hui
toujours l’objet d’une instruction judiciaire.
La Cour des comptes qui avait publié, fin 2016, un rapport
critiquant violemment la politique «insuffisamment
rigoureuse» de gestion du
groupe, ne s’y était pas trompée ! L’instance de contrôle financier de l’État avait
également sorti des chiffres sur les rémunérations d’un petit nombre à
vous donner le tournis : « 191
salariés du groupe toucheraient plus de 120.000 euros bruts par an et 547
salariés plus de 96.000 euros bruts par an. De même, le nombre de salariés (CDI
à temps plein) ayant une rémunération brute annuelle supérieure à 70.000 euros
a augmenté de près de 57% entre 2009 et 2013 et s'élevait à 1415 en 2015,
contre 899 en 2011… »
Pointant du
doigt également quelques salaires mirobolants à commencer par celui de l’ex Orange
qui touche «un salaire fixe de 322.000 euros brut par
an, avec un bonus variable pouvant aller jusqu'à 78.000 euros pour un total de
400.000 euros bruts par an (412.000€ étant le chiffre le plus donné) »
Les salariés de France Télés en ont marre de voir leur entreprise cassée de la
sorte parce qu’un petit groupe de « faiseurs » a joué les
apprentis sorciers pour des raisons qui, d’ailleurs, ne regardaient
qu’eux-mêmes.
Les
soi-disant « arbitrages » rendus - c’est comme ça que certains
les ont présentés la chose pour essayer de sauver leur tête – sur le maintien
des émissions «Envoyé spécial» et «Complément d'enquête» (qui n’était
d’ailleurs pas la question !) ne trompent personne.
Chacun
comprend bien que «les arbitrages budgétaires fonctionnent en vases communicants. Les
efforts qui ne sont pas réalisés d'un côté devront être supportés par d'autres»
et que, ce faisant si ce n’est pas là que tombera la foudre arbitraire
ernotienne d’autres en feront les frais !
Delphine Ernotte ne devrait donc
pas, cette fois-ci, échapper à une motion de défiance.
La semaine prochaine, l'ensemble des rédactions du
service public sera donc appelé à voter une motion de défiance contre elle. Field n’est plus là
pour sauter…enfin si, il est toujours là avec son salaire de directeur de
l’info pour promouvoir la Culture mais plus pour sauter !
Chacun comprend
bien que «les arbitrages budgétaires fonctionnent en vases communicants. Les
efforts qui ne sont pas réalisés d'un côté devront être supportés par d'autres»
et que, ce faisant si ce n’est pas là que tombera la foudre arbitraire
ernotienne d’autres en feront les frais !
Delphine Ernotte ne devrait donc pas, cette fois-ci,
échapper à une motion de défiance.
La semaine prochaine, l'ensemble des rédactions du
service public sera donc appelé à voter une motion de défiance contre elle. Field n’est plus là
pour sauter…enfin si, il est toujours là avec son salaire de directeur de
l’info pour promouvoir la Culture mais plus pour sauter !
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