Libération rafraîchit
la mémoire de Xavier Couture le Numérobis sortant de France Télés.
«"J’ai honte" nous
avait [Libé donc, ndlr] soufflé Xavier
Couture à propos de la rentrée de France Télévisions et en particulier des
programmes mis à l’antenne de France 2 par sa directrice, Caroline Got » écrit
Jérôme Lefilliâtre
dans un nouvel article paru hier lundi 6 novembre qui complète celui paru le 23
aout dernier.
Extrait de l’article intitulé « Quand Xavier Couture
disait avoir «honte» de France Télévisions »
« Il y a un peu plus de deux
mois, Libé avait rencontré Xavier Couture pour un portrait. Au terme d’une discussion
de deux heures pendant laquelle tous les tabous avaient peu à peu sauté, le
numéro 2 de France Télévisions nous avait confié son malaise dans un
couloir. Et lâché, en off, cette phrase, qu’on avait décidé de reproduire tant
elle nous semblait annonciatrice de son départ à venir : «A
66 ans, je ne vais pas me faire chier à un poste où je n’ai pas le pouvoir.»
A vrai dire, il était allé plus loin
encore. «J’ai honte», nous avait-il par exemple soufflé à propos de
la rentrée de France Télévisions, et en particulier des programmes mis à
l’antenne de France 2 par sa directrice, Caroline Got. Face à nous, Couture se
désolidarisait totalement de sa collègue du comité exécutif, sur laquelle il désespérait
de ne pas avoir l’autorité hiérarchique, et de sa politique éditoriale, qu’il
trouvait sans aucune consistance, ni ambition ou originalité. Il disait espérer
reprendre les rênes rapidement pour faire évoluer les choses dès le mois de
janvier, à la faveur d’un arbitrage de Delphine Ernotte, la présidente de
France Télévisions. Mais on sentait bien alors que la rupture était proche… »
L’édito signé le même jour
par un autre Jérôme – Béglé – enfonce le clou et sonne la fin de la catastrophique
greffe de la téléphonie imposée par « Schrameck and co » rejetée
aujourd’hui par la télé publique avec l’enclenchement d’un compte à rebours qui
vient de démarrer.
Celle qui n’a cessé de se
tromper depuis son parachutage dans le choix de celles et ceux qui auraient dû
l’épauler qu’elle n’a cessé de
virer les uns après les autres, lâchée de toutes parts, n’a plus d’autres
alternative que suivre les traces de son ex numéro deux.
Extrait: « Arrivé il y a un an pour donner du
peps et de la cohérence aux programmes du service public, il s'est retrouvé en
conflit avec les patrons de chaînes.
Las, la greffe n'a pas pris !
Chaque directeur de chaîne (France 2, France 3, France 4 et France 5)
ne dépendant pas du nouvel arrivant, il leur était loisible de ne pas tenir
compte des avis et des souhaits de celui qui était alors présenté comme le
numéro 2 du groupe…
Désastreux portrait de Libé !
L'épicentre de la crise se situe
le 31 août dernier, quand paraît dans Libération « Xavier Couture, télé faune », le portrait
dont rêvent les huiles du Tout-Paris. La révélation de son salaire (10.000 euros
par mois) passe mal, ainsi que quelques sentences : « Être entouré de gens qui ont des certitudes est
exaspérant », ou la tragique « À 66 ans,
je ne vais pas me faire chier à un poste où je n'ai pas le pouvoir. » Ça
a grincé dans les couloirs !
Un petit tour et puis s'en va donc Arrivé en
octobre dernier comme directeur des programmes et des antennes de France Télévisions,
Xavier Couture, 66 ans, quitte déjà ses fonctions. Alors qu'il était déjà souvent absent de
l'entreprise ces dernières semaines, son départ ne constitue pas une surprise
pour ses équipes, mais révèle un peu plus encore le malaise qui règne à
l'intérieur du groupe public…
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