mardi 7 novembre 2017

Libération rafraîchit la mémoire de Xavier Couture le Numérobis sortant de France Télés.



Libération rafraîchit la mémoire de Xavier Couture le Numérobis sortant de  France Télés.

«"J’ai honte" nous avait [Libé donc, ndlr] soufflé Xavier Couture à propos de la rentrée de France Télévisions et en particulier des programmes mis à l’antenne de France 2 par sa directrice, Caroline Got » écrit Jérôme Lefilliâtre dans un nouvel article paru hier lundi 6 novembre qui complète celui paru le 23 aout dernier. 


« Il y a un peu plus de deux mois, Libé avait rencontré Xavier Couture pour un portrait. Au terme d’une discussion de deux heures pendant laquelle tous les tabous avaient peu à peu sauté, le numéro 2 de France Télévisions nous avait confié son malaise dans un couloir. Et lâché, en off, cette phrase, qu’on avait décidé de reproduire tant elle nous semblait annonciatrice de son départ à venir : «A 66 ans, je ne vais pas me faire chier à un poste où je n’ai pas le pouvoir.» 

A vrai dire, il était allé plus loin encore. «J’ai honte», nous avait-il par exemple soufflé à propos de la rentrée de France Télévisions, et en particulier des programmes mis à l’antenne de France 2 par sa directrice, Caroline Got. Face à nous, Couture se désolidarisait totalement de sa collègue du comité exécutif, sur laquelle il désespérait de ne pas avoir l’autorité hiérarchique, et de sa politique éditoriale, qu’il trouvait sans aucune consistance, ni ambition ou originalité. Il disait espérer reprendre les rênes rapidement pour faire évoluer les choses dès le mois de janvier, à la faveur d’un arbitrage de Delphine Ernotte, la présidente de France Télévisions. Mais on sentait bien alors que la rupture était proche… » 



L’édito signé le même jour par un autre Jérôme – Béglé – enfonce le clou et sonne la fin de la catastrophique greffe de la téléphonie imposée par « Schrameck and co » rejetée aujourd’hui par la télé publique avec l’enclenchement d’un compte à rebours qui vient de démarrer.

Celle qui n’a cessé de se tromper depuis son parachutage dans le choix de celles et ceux qui auraient dû l’épauler qu’elle n’a cessé de virer les uns après les autres, lâchée de toutes parts, n’a plus d’autres alternative que suivre les traces de son ex numéro deux. 

Extrait: « Arrivé il y a un an pour donner du peps et de la cohérence aux programmes du service public, il s'est retrouvé en conflit avec les patrons de chaînes. 

Las, la greffe n'a pas pris ! Chaque directeur de chaîne (France 2, France 3, France 4 et France 5) ne dépendant pas du nouvel arrivant, il leur était loisible de ne pas tenir compte des avis et des souhaits de celui qui était alors présenté comme le numéro 2 du groupe…

Désastreux portrait de Libé ! 

L'épicentre de la crise se situe le 31 août dernier, quand paraît dans Libération « Xavier Couture, télé faune », le portrait dont rêvent les huiles du Tout-Paris. La révélation de son salaire (10.000 euros par mois) passe mal, ainsi que quelques sentences : « Être entouré de gens qui ont des certitudes est exaspérant », ou la tragique « À 66 ans, je ne vais pas me faire chier à un poste où je n'ai pas le pouvoir. » Ça a grincé dans les couloirs ! 

Un petit tour et puis s'en va donc Arrivé en octobre dernier comme directeur des programmes et des antennes de France Télévisions, Xavier Couture, 66 ans, quitte déjà ses fonctions. Alors qu'il était déjà souvent absent de l'entreprise ces dernières semaines, son départ ne constitue pas une surprise pour ses équipes, mais révèle un peu plus encore le malaise qui règne à l'intérieur du groupe public… 

Et les dernières portes de France Télé se sont refermées, parfois avec fracas… Le compte à rebours avait alors commencé. Delphine Ernotte, pourtant désireuse de ne pas faire de vague ni de laver le linge sale de France Télévisions, s'était résignée à sacrifier son favori d'un jour »

 

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