Heureusement
que la liberté de la Presse existe encore mais pour combien de temps ?
Les révélations
sur les coulisses de ce qui s’est tramé ces dernières semaines sur le rôle joué
Nicolas Sarkozy dans l’affaire dite de la candidature Fillon à le
présidentielle 2017, font froid dans le dos.
Le titre de Presse n’y va pas par quatre chemins :
« Nicolas Sarkozy déteste Alain
Juppé qu’il trouve pédant et l’ancien fidèle de Jacques Chirac n’a toujours
digéré la trahison de l’ancien maire de Neuilly à l’encontre de son mentor. Sarko méprise son ancien Premier ministre,
son « collaborateur » comme il disait autant que François Fillon
abhorre le côté parvenu, sale gosse mal élevé de son ancien patron ».
« Le décor est planté » ajoute VSD…C’est le moins qu’on puisse dire.
Chacun
peut, dès lors, imaginer les
réactions d’Alain Juppé que certains ont pensé pouvoir humilier et
atteindre dans son honneur et sa dignité, qui découvre une telle
mascarade et qui, à son âge, n'a évidemment ni l’intention de se
laisser dicter sa conduite, ni l’intention de
se laisser imposer ses choix !
POUR AUTANT,
LES PARAINAGES POUR LE MAIRE DE BORDEAUX CONTINUENT D’AFFLUER ET VONT CONTINUER
D’AFFLUER JUSQU’À ATTEINDRE ET DÉPASSER LES 500 REQUISES … ET SI….
Extrait de l’article publié
le mercredi 8 mars 2017 à 17:56 par La Rédaction:
« L'ancien patron de la droite et ex-président de la République
souffle le chaud et le froid en coulisses, à l'heure où la candidature de
Fillon est plus que jamais mise à mal. Décryptage.
And the winner is… Sarko.
Jamais un retraité de la politique
n’aura été aussi actif. En coulisses, du moins. Désespéré de voir sa famille
politique sombrer, l’ancien président de la République tente, depuis une
dizaine de jours, de reprendre la main afin d’obliger Fillon à renoncer, tout en flinguant Juppé au passage. Et
se retrouver ainsi en mesure d’imposer son candidat : François Baroin.
Nicolas Sarkozy déteste Alain Juppé qu’il trouve pédant et l’ancien fidèle de
Jacques Chirac n’a toujours digéré la trahison de l’ancien maire de Neuilly à
l’encontre de son mentor. Sarko méprise son ancien Premier ministre, son «
collaborateur » comme il disait autant que François Fillon abhorre le
côté parvenu, sale gosse mal élevé de son ancien patron. Le décor est planté.
Amer et médusé de la victoire de François Fillon à la primaire de la droite
et du centre, Nicolas Sarkozy n’hésite pourtant pas à rallier son ancien «
collaborateur » plutôt que la maire de Bordeaux.
Sarko considère alors, qu’avec la défaite de Juppé, le « chiraquisme » est
définitivement enterré. De quoi sabler le champagne avec
Carla. Et lorsque le candidat des
Républicains est rattrapé par les affaires et le Penelope gate, Nico se frotte
encore les mains. Dans le fond, il considère Fillon comme un looser.
Ses idées sont bonnes, pense-t-il, son programme, valable, mais c’est sa
personnalité de Droopy de la Sarthe transformé ces dernières semaines, en Trump
de sous-préfecture.
Les grandes manœuvres vont commencer. Il faut trouver une
tête d’affiche sarko-compatible…la sienne a été trop vue.
«Plan B, comme Baroin...
Avant la conférence de presse
convoquée le 28 février par François Fillon, Nicolas Sarkozy voit une ouverture
pour faire pression sur son ex-Premier ministre. En coulisse, il agite ses réseaux…. Les défections s’enchainent.
Fillon sombre.
A Bordeaux, devant sa télé, Alain Juppé hallucine. Comment Fillon
peut-il maintenir sa candidature ? Le maire de Bordeaux ne comprend pas. Il le
sait, il le sent : avec le Sarthois, possiblement corrompu, la droite va dans
le mur. Juppé ne reconnaît plus sa famille politique. Il est dépassé. Pas suffisamment pour autant pour ne pas
prendre son téléphone et appeler — ça lui coute — Sarko. Samedi 4 mars, avec
son ancien patron, il partage la même analyse : cela ne peut plus durer !
Le plan J. Nicolas Sarkozy ne dissuade évidemment pas
son ancien ministre des Affaires étrangères de se poser en recours….Hallucinations, le retour. Devant sa télé,
Alain Juppé découvre, juste derrière François
Fillon qui, trempé comme une souche, s’époumone à demander le pardon de la
foule, François Baroin, qui lui, visiblement au sec, ne peut pas se trouver sur
l’estrade sans le consentement de Nicolas Sarkozy.
Dégouté, écœuré. Lundi 6 mars, Alain
Juppé déclare, dans une conférence de presse, que cette fois, c’est fini,
définitivement, il ne sera pas candidat à l’Élysée. Cette fois, Juppé et les «
juppéistes » sont irrémédiablement relégués aux oubliettes de l’histoire"....!!!