samedi 2 décembre 2017

La SDJ devrait en découvrir d’autres avant le vote de défiance contre l'ex Orange!



La SDJ devrait en découvrir d’autres avant le vote de défiance contre l'ex Orange! 

Suite à l’Assemblée Générale qui s’est réunie le mardi 28 novembre, la SDJ qui a adressé un courrier à la direction de l’information dénonçant la gestion brutale des évènements de début de semaine, ne devrait pas être au bout de ses surprises. 

« La brutalité des annonces à l’équipe des magazines, lundi 27 novembre, les changements de pistes et les doutes sur les intentions de Delphine Ernotte n’ont pas été levés » indique la SDJ dans son compte rendu par ailleurs convoqué une AG des rédactions le lundi 11 décembre prochain avec dans la foulée le vote d’une motion de défiance organisé le lendemain, mardi 12 décembre, contre l’intéressée.   

L’ex Orange a eu beau faire croire qu’elle reculait sur les mesures d’économies imposées en 2018 à « Envoyé spécial » et « Complément d’enquête » et qu’elle essaie de faire passer sur le Gouvernement Macron et les Tutelles, la rumeur enfle à présent sur un séminaire tenu en toute discrétion visant à concocter le mode d'emploi des coupes tous azimuts.   

Chacun imagine aisément l’effet que produirait une telle découverte pour les journalistes auprès de qui le doute s’est déjà largement installé mais aussi et plus globalement auprès des salariés qui en ont tous plus que marre !

vendredi 1 décembre 2017

Plus de mesure quotidienne d’audience pour France Ô !



Plus de mesure quotidienne d’audience pour France Ô !

C’est ce que croit savoir « puremedias.com » qui l’écrit aujourd’hui.   

« Selon nos informations, France Télévisions s'apprête ainsi à décider de nouveaux efforts financiers, du côté des mesures d'audience cette fois. Gérées par Médiamétrie, ces dernières sont onéreuses pour les chaînes de télévision, particulièrement lorsqu'elles sont communiquées quotidiennement. » indique le titre de presse dans un article intitulé « Économies à France Télévisions : France Ô va quitter le Médiamat national quotidien ». 

Alors que l’ex Orange qui tirait encore, il y a quelques jours, sur les magazines d'information de France 2, s’apprête à essuyer en toute logique une motion de défiance, elle n’aurait rien trouvé d’autre que de « faire sortir sa chaîne France Ô de la mesure d'audience au jour le jour de Médiamétrie, baptisée "Médiamat' national quotidien". Effective à partir de la fin janvier 2018, cette décision permettrait au groupe public d'économiser environ 1,5 million d'euros par an ». 

« Les audiences de  France Ô ne seront donc plus communiquées qu'une seule fois par mois à France Télévisions, avec cependant un accès aux audiences détaillées jour par jour sur la période concernée, et ce auprès des individus de 4 ans et plus disposant d'une offre élargie, c'est-à-dire qui reçoivent la télévision via le câble, le satellite ou l'ADSL » explique encore le site.

L'ensemble des autres chaînes du service public France 2, France 3, France 4, France 5 et franceinfo: régulièrement mesurée autour de 0,2% d'audience, continueraient à l’être au quotidien.

jeudi 30 novembre 2017

Les vaines gesticulations de la cgt pour sauver la tête de l’ex Orange qu’elle soutient depuis son parachutage à l’été 2015 !



Les vaines gesticulations de la cgt pour sauver la tête de l’ex Orange qu’elle soutient depuis son parachutage à l’été 2015 ! 

Dans un écrit qui ne trompe plus personne, la cgt qui tente évidemment de sauver vainement la tête d’Ernotte, tape à nouveau sur l’État, le Gouvernement et les Tutelles. 

« Les annonces brutales du gouvernement sont si difficiles à absorber qu’elles rendent l’entreprise ingérable » écrit-elle !

Dans un invraisemblable écrit intitulé « Les salariés et les programmes de FTV victimes du plan de dézingage Nyssen-Macron » – dans le droit fil des deux ans passés à soutenir l’ex Orange – la cgt propose « une mobilisation générale des salariés de l’audiovisuel public afin de lui permettre d'assurer ses missions » !

L’ensemble des vieux refrains va y passer jusqu’à comparer le sort d’Ernotte à celui de « Philippe Guilhaume, Président commun d’Antenne 2 et de FR3 qui en août 1989 sera conduit à la démission en décembre 1990 » ! 

« L’histoire se répèterait-elle ? » semble s’interroger la cgt qui avec fo, depuis l’été 2015, se pose en soutien d’Ernotte.

Tellement gros !

Allant même jusqu’à tacler la représentation nationale qui aurait loupé le coche en ne présentant pas un amendement (*) qui aurait dû annuler les annonces du Chef de l’État et aurait permis le retour de la pub après 20h dont pourtant, ceux qui la réclament s’étaient alors félicité de sa disparition !

(*) L’amendement en question c’est exactement ce que prône la cgt  « Des solutions existent, comme le report de l’arrêt de la publicité autour des programmes jeunesse (17 M€) ou la simple ouverture d’un écran publicitaire entre 20H et 21H qui pourrait permettre de débloquer 60 M€ en 2018… » fort de son leitmotiv habituel : celui de faire passer les contribuables au tiroir-caisse « Il est venu le temps de mener à bien la nécessaire réforme de la redevance ».

« Il faut bien avoir conscience que c’est l’ensemble de l’entreprise et du Service public qui est attaqué » clame encore la cgt qui espère refaire le coup du rempart (¤) aux plans de départ que le Pouvoir enchainerait !!!

(¤) Extrait de l’article du Figaro du 24 juin 2014 « France Télévisions : le plan de départs volontaires devrait faire le plein » signé Caroline Sallé qui interviewe Marc Chauvelot de la cgt et le cite au sujet du PVD de l’époque : "«Compte tenu de la surreprésentation des seniors et de la détérioration des conditions de travail, ce plan va avoir du succès », prédit-il"

Ah ! les déclarations au Figaro d’un cégétiste qui avec un virage à 180° essaie à présent d’effrayer avec « Des centaines de suppressions d’emplois qui touchent l’entreprise depuis des années et la réorganisation radicale du secteur envisagée par le gouvernement Macron pour l’an prochain qui est une catastrophe annoncée » sur ce qu’il qualifiait pourtant alors de « succès » !

mercredi 29 novembre 2017

L’ex Orange a encore taclé l’État et l’a rendu quasiment responsable de TOUT.



L’ex Orange a encore taclé l’État et l’a rendu quasiment responsable de TOUT. 

« Vous ne pouvez pas dire que je ne me bats pas pour vous ! Je défends mes troupes et j'ai toujours protégé l'info » a chanté hier l’ex Orange aux représentants de la SDJ avant de s’en prendre à l’État. Elle se serait insurgée contre les invraisemblables mesures d'économies imposées par la Tutelle donc l’actionnaire…elle dit même « avoir mené le combat à fond » ! 

« Quand on m'a annoncé début septembre, moins 50 millions, ça a été un sacré choc. Je n'ai pas réussi mais je me suis battu contre cette décision » s’est-elle étranglée lors de la réunion  en présence Yannick Letranchant, directeur de l'information, Pascal Doucet-Bon, directeur délégué à l'information et Arnaud Lesaunier, directeur des ressources humaines qui a duré une heure et demi.

Sur fond de rengaine habituelle « je n’étais pas au courant et je découvre… », elle a d’abord tenté d’endormir ceux qui lui demandaient des comptes : « C'est une crise incroyable de violence pour moi aussi. On ne veut pas mettre à mal les magazines d'information…On a besoin d'un service public indépendant, je passe ma vie à défendre ça, je rencontre des députés, je vais voir la Tutelle »

Il faut quand même oser !

La SDJ qui a d'abord exprimé le sentiment de la Rédaction assommée par les différentes annonces d'économies de ces derniers jours – « Cette Rédaction qui ne comprend plus » et lui demande « Comment elle compte restaurer la confiance ? » – n’a visiblement pas plus compris en sortant qu’en entrant qui, comment et pourquoi la direction avait choisi de s’en prendre aux « magazines qui  sont la fierté de la Rédaction et que les salariés concernés veulent  continuer à produire en interne et en toute indépendance pour une information de service public ». 

«C'était des pistes de travail » a toussoté Yannick Letranchant qui a, de plus, tenu à préciser que « l'arbitrage ne se ferait que ce mercredi matin » ! 
« Peut-être un défaut de communication mais cela n'a jamais été une hypothèse.  Les chiffres qui circulent sont faux. Vous ne pensez quand même pas que je pense que 4 personnes peuvent faire un envoyé spécial par semaine ! » a cru devoir renchérir la dierction qui parle évidemment d’une seule et même voix (qui en douterait ?) !  

Chacun aura pu constater l’incongruité du propos de l’un et de l’autre : Ernotte devait donc rendre des arbitrages sur  quelque chose qu’elle semblait quasiment découvrir !! 

Concernant les différentes pistes d'économies évoquées ces derniers jours (d'abord la réduction des diffusions des magazines Envoyé spécial et Complément d'enquête, puis la réduction drastique des effectifs annoncée aux équipes lundi 27 novembre), Ernotte a prouvé une fois encore qu’elle n’avait certes pas la connaissance de l’entreprise mais qu’elle connaissait le sujet dont elle était bien à l’origine.

Attention sur l’air de je retiens 2, je divise par 3 et je multiplie par 0,75 – si vous avez compris, vous dites ! – elle a indiqué « Pour les magazines du jeudi, 3 ETP (équivalents temps plein) seront supprimés à compter de septembre 2018. Ce qui correspond à peu près à 5 ou 6 postes à répartir entre les 2 émissions sur un effectif de 42 personnes (dont 25 rédacteurs) » !

Ces postes seront « à trouver sur l'effectif global, pas uniquement sur l'effectif des journalistes » a ajouté la « comptable ETP » qui s’est « engagée à ce que cela ne concerne pas plus de 6 postes » ! Arnaud Lesaunier s'est même dit prêt à rencontrer les équipes des magazines pour explorer d'autres pistes d'économies, sans toucher aux ETP avant qu’Ernotte ne s’égosille « Si on est capable de maintenir la production en interne, avec 36 ETP, banco ! ».  


« Par ailleurs, les détachements entre JT et mags se poursuivront sur des périodes plus courtes. (3 mois maximum) » a-t-elle enfin clamé, affirmant que « C'est bien que les deux s'enrichissent mutuellement. Il faut une respiration pour la Rédaction de manière globale. Cela peut être profitable à tout le monde ». 

En guise de conclusion, elle s’est également vantée d’avoir par ailleurs soi-disant réduit le nombre d'ETP réclamés à l'information de 36 à 30. 

La SDJ a demandé où allaient donc être supprimés les 27 ETP restants !? La réponse de Yannick Letranchant a été immédiate « Dans les autres secteurs de l’info : magazines (13h15 et 19h) , modes de fonctionnement, moindre recours aux CDD et piges JRI  (déjà engagé) … mais le JT ne sera pas touché, car il est déjà trop tendu ». 

Ni l’ex Orange, ni son monsieur info n’avaient sûrement plus à l’esprit les propos tenus lors d’une réunion concomitante sur l’emploi avec les IRP. Là où devant un  parterre médusé elle disant ne pas savoir combien il y avait réellement d’ETP en tout et à combien cela revenait de produire en interne, les chiffres étaient naturellement tout autres : 

-      Hors la chaine du canal 27 de la TNT « franceinfo : », si le bilan fait apparaître +58 ETP, il faut prendre en compte les 178 ETP créés pour la chaîne info en continu, ce qui fait qu'au bout du compte, le secteur Info hors chaîne info a déjà perdu   100 ETP depuis un an !

Alors les incantations finales de l’ex Orange - « Je favorise l'info, je l'assume, c'est dans les chiffres et ils sont publics, sans pour autant qu'il n'y ait aucun effort sur les effectifs. Les effectifs qui ne sont pas diminués à l'info le sont dans les autres directions. » ou encore  «Nous avons fait un effort sur l'info, parce que j'ai bien conscience que c'est très tendu à la rédaction.  Nous avons favorisé l'info par rapport aux autres directions, et nous l'assumons» - ont forcément fini par agacer un peu plus les représentants de la SDJ  qui se sont étonnés que les seules pistes d'économies envisagées soient des suppressions d'effectifs : « d'un côté, on se sépare des CDD et de l'autre, on dépense de l'argent pour acheter des reportages à des sociétés de production extérieures. » 

Bien entendu, l’effet produit est à l’inverse de celui qu’escomptait la bande des quatre !

La SDJ a fidèlement restitué à l'assemblée générale le contenu de cet entretien.
Échaudée par ces crises à répétition, la Rédaction qui reste inquiète s’est dite en colère.
La brutalité des annonces à l'équipe des magazines lundi 27 novembre, les changements de pistes et les doutes sur les intentions de Delphine Ernotte n'ont pas été levés


En conséquence et sans grande surprise, l’AG s'est prononcée à une large majorité pour l'organisation d'un vote de motion de défiance contre Delphine Ernotte.

Les modalités et la date de ce vote restent à définir avec les différentes SDJ des rédactions nationales.