Le sort des
poulains de Pingaud - Gallet mais aussi Ernotte - pourrait être très vite
réglé !
Dans un
article du 19 janvier dernier pour « Public Sénat » intitulé "Réforme de l’audiovisuel public :
la situation de Mathieu Gallet a « un peu précipité les choses »", son auteur Simon Barbarit s’interroge « Et si la condamnation en
première instance du PDG de Radio France, Mathieu Gallet, accélérait la réforme
du mode de désignation des présidents de l’audiovisuel public ? ».
Extrait
« Que faire de
Mathieu Gallet ? La situation du PDG de Radio France embarrasse en haut
lieu. Condamné en première instance à un
an de prison pour favoritisme lorsqu’il était à la tête de l’INA,
Mathieu Gallet a exclu de démissionner et a fait appel. Et Si la ministre de la
culture, Françoise Nyssen a jugé que cette situation
« n’était pas acceptable », l’exécutif a les mains liées par le
CSA (Conseil supérieur de l’Audiovisuel) qui vient de lancer une procédure inédite. « C’est un peu comme
l’article 50 du traité européen sur la sortie d’un État. C’est quand les
Britanniques ont décidé de faire le Brexit qu’on s’est rendu compte qu’on
n’avait jamais envisagé cette possibilité » note le sénateur LREM, André
Gattolin, auteur d’une proposition de loi déposée
le 10 décembre dernier qui réforme la procédure de nomination des
présidents de l’audiovisuel public. »
Si le départ
de Mathieu Gallet de Radio France n’est en réalité qu’une question de jours, la situation certes inédite et le
bien ridicule bras de fer que l’intéressé a engagé contre l’actionnaire, a le
don d’agacer au plus haut niveau.
Son éviction
comme celle d'Ernotte ne mettrait absolument pas l'entreprise en péril comme le
prétende certains conseilleuse...voir démonstration fin de post (*)
André
Gattolin enfonce le clou « Je trouve
compliqué que le CSA qui est le gardien et le policier des médias se retrouve
dans une situation de devoir sanctionner une personne qu’il a lui-même
nommée »…Tu m’étonnes !
Olivier Schrameck, le représentant légalement et
pénalement de l’Instance qui comme le rappelle le parlementaire « fait d’ailleurs l’objet d’enquêtes judiciaires sur la
nomination de Mme Ernotte (France Télévision) n’a pas fait l’objet d’une pleine
transparence » joue très gros, nous l’avons déjà écrit.
Et de citer
Emmanuel Macron, lui-même, qui ne dit pas autre chose. Selon des propos
rapportés par Télérama, le Président
aurait déclaré devant des députés de la commission des affaires
culturelles : l’audiovisuel est « le
seul secteur où celui qui nomme des gens ne leur demande aucun compte ».
Le sort des
deux poulains de Pingaud - Gallet mais aussi Ernotte - est donc bien dans la
balance comme celui par ricochet, de Schrameck qui s’il finasse un peu trop et
cherche à tergiverser risque l’explosion collatérale du CSA !
(*)
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