mardi 2 janvier 2018

L’ex Orange ne va pas faire de vieux os à présent…sa soi-disant SVOD à la française dont ne veut pas le Gouvernement Macron: une vaste fumisterie.




L’ex Orange ne va pas faire de vieux os à présent…sa soi-disant SVOD à la française dont ne veut pas le Gouvernement Macron : une vaste fumisterie.   

L’article signé Pascal Lechevallier pour Digital Home Révolution, paru ce premier jour de 2018, prouve que les gesticulations permanentes de l’ex Orange et ses chansons autour d’un Netflix à la française ne visant en réalité qu’à tenter de se maintenir en appauvrissant un peu plus chaque jour la télé publique, ont vécu. 

Alors que « Le Figaro » indiquait, il y a quelques jours, que dans le cadre de la première séance de travail qui définissait cinq chantiers prioritaires que devraient (pourraient, serait plus juste) mener en commun, les société de  l’audiovisuel public: « L’idée lancée par Delphine Ernotte d’un Netflix européen n’est pas reprise. », la remarquable enquête du journaliste « Le marché vidéo français au-dessus du milliard d’euros…. Grâce à Netflix! » finit d’enfoncer le clou et mettre à jour la supercherie.  

En réalité, même avec 15 milliards d’euros soit 5 ans de la part de redevance versée à France Télés, France Télés ne ferait qu’engloutir l’argent des contribuables dans un puits sans fond sans aucun effet. 

Si « la SVOD est aujourd’hui le principal mode de consommation des programmes délinéarisés, le marché est dominé par Netflix qui est à la tête d’un portefeuille de plus de 2 millions d’abonnés et Amazon semble avoir fait une percée significative selon les résultats de l’étude publiée par le CNC. Dans le même temps, Canalplay perd régulièrement du terrain (fondu dans l’offre START de Canal), SFR Play monte en puissance alors que Filmo TV reste stable » indique encore l’enquête qui ajoute « A mesure de la décroissance du marché physique et de la difficulté de la TVOD à maintenir son niveau d’activité, la voie est ouverte pour que la SVOD devienne la locomotive du marché vidéo, comme c’est déjà le cas aux Etats-Unis. Avec un risque considérable: celui de ne plus avoir d’acteurs locaux en capacité de concurrencer les plateformes internationales, Netflix et Amazon pour l’instant, et sans doute d’autres acteurs à l’horizon 2020… ». 

Le dernier paragraphe est sans appel « Le prochain lancement de l’offre SVOD de France Télévisions quel que soit le succès de la plateforme du service public [dont ne veut pas entendre parler le gouvernement donc !] chacun sait que cela sera sans réel effet sur la domination américaine. 

Le leadership quasi certain de Netflix et d’Amazon aura des effets bien au-delà du marché vidéo lui-même. Il impacte déjà le marché de la télévision en mordant sur les audiences des chaînes grâce à une programmation exclusive et événementielle permanente. Et quand bien même la chronologie des médias pénaliserait les offres américaines en maintenant la fenêtre cinéma à 36 mois, ces dernières ont déjà anticipé ces mesures en investissant directement dans des productions cinématographiques destinées uniquement au marché SVOD, sans passer par la salle, rendant tous les délais de la chronologie des médias inopérants et caduques. Quant aux séries, aucune chronologie ne peut les freiner ». 

Tout est dit et les contes d'Ernotte à nouveau démasquée, ne peuvent plus rien pour elle à présent !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire