vendredi 19 janvier 2018

Spécial dédicace du condamné Carolis au condamné Gallet.


Spécial dédicace du condamné Carolis au condamné Gallet.

Alors que le sort du condamné Mathieu Gallet un an  de prison avec sursis et 20 000 euros d’amende, pour « favoritisme » est entre les mains du CSA donc de Schrameck qui doit se mordre les doigts comme pour Ernotte, de les avoir parachutés dans l’audiovisuel public, voilà que le condamné Carolis  – 5 mois d’emprisonnement avec sursis et une amende de 25.000 € et de lourds dommages et intérêts aux parties civiles le tout pour « favoritisme »  – serre les rangs !

Dans une invraisemblable tribune intitulée « La télévision publique prend le risque de créer les conditions de sa disparition » qu’il accorde au Figaro, celui contre qui la 32ème chambre n’a a pas mâché ses mots au travers de la soixantaine de pages du jugement, se pique de donner des leçons à Emmanuel Macron et à son gouvernement. 

L'intéressé épinglé pour ses manquements aux règles de la commande publique y « fait part de ses inquiétudes sur l'avenir de l'audiovisuel public et singulièrement de ses chaînes de télévision » 

Mathieu si tu nous écoute… !

Celui qui a largement concouru à conduire la télé publique dans la situation d’« impasse financière » que décrit la Cour des comptes dans un rapport au vitriol de 212 pages, tacle don d’entrée de jeu Emmanuel Macron et son gouvernement : « Quand le cap n'est pas fixé, tous les vents sont contraires, nous enseigne Sénèque. Deux mille ans après, cette pensée qui se vérifie sur mer comme sur terre est toujours aussi pertinente. Concernant l'Éducation nationale, le gouvernement en a tenu compte. Le cap semble clairement établi. Mais qu'en est-il de l'audiovisuel public, qui doit, lui aussi, participer de la transmission culturelle au sens large du terme? ».

Mathieu Gallet doit se sentir moins seul…il faut quand même oser venir jouer les censeurs un tantinet moralisateur après avoir soi-même échoué mais qui plus est après une condamnation pénale

L’intéressé d’ajouter « La méthode consistant à évoquer la forme avant le fond n'a jamais été gage de chefs-d'œuvre ni de durée, en matière de création comme d'ambition entrepreneuriale. Avant de dimensionner le périmètre de l'audiovisuel public, le nombre de ses collaborateurs et le montant de son budget, ne serait-il pas sage d’en clarifier sa mission en répondant clairement à l’interrogation : à quoi sert-il aujourd’hui ? »

Pan dans les dents de Françoise Nyssen, Édouard Phillppe et tout le gouvernement Macron. 

Celui qui a lamentablement échoué dans un mandat de cinq ans prticulièrement controversé et qui donnait déjà des leçons sur sur les antennes des radios privées avec son « C’est stupide …» adressé au Président de la République de l’époque Nicolas Sarkozy, s’en prend maintenant au Chef de l’État en fonction  –  à croire que ce monsieur aime jouer au ball-trap avec les présidents de la République – et prévient « Il est urgent que l’audiovisuel public, avant de se voir réduit à une équation économique, se dote d’une ligne éditoriale, autrement dit d’un cap » ! 


Emmanuel Macron prendra-t-il en compte ces ridicules admonestations de ce monsieur pour la suite...? 

Cela est tout de même peu  probable !

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