Vœux télés
2018…Stéphane Hoffmann se paie encore l’ex Orange qui n’a toujours rien compris à la
télé.
Dans un savoureux article dont il a le secret, Stéphane
Hoffmann débute l’année 2018 en fanfare.
Ce passionné de télé qui rappelle que si « la
télévision n’est certes pas un art mais un simple moyen de diffusion » elle est
aujourd’hui en voie de perdition car confiée aux «dirigeants actuels de la
télévision - les pires qui aient jamais existé - de pauvres gens cyniques,
formatés, bornés par pub et le marché qui ne nourrissent que les rassasiés,
notamment en culture ».
Stéphane Hoffmann dans son billet «ALBUM DE
FAMILLE » en profite pour mettre en avant Jacques
Pessis, l’un de seuls à raconter la télé comme beaucoup aiment encore la
retrouver via les archives et le théâtre plus particulièrement de moins en
moins présent à l’écran.
Le blog CCG
Média vous propose de découvrir la présentation de l’intéressé :
« La
télévision n’est pas un art : aucun artiste ne l’a créée, elle n’a créé aucun
artiste. C’est un simple moyen de diffusion. A ses débuts, elle sert les arts.
Le théâtre, par exemple. Entre 1966 et 1986, Au théâtre ce soir présente
411 pièces charmantes et légères, avec amants dans le placard, rebondissements,
jeunes premières, rythme et gaieté.
Jacques Pessis
feuillette l’album, et c’est plusieurs générations qui revivent sous nos yeux :
Jacqueline Maillan, Sophie Desmarets, Francis Blanche, Jean Poiret,
Elvire Popesco, Fernand Raynaud, Jean Piat, Bernard Blier, Simone Valère et
Jean Desailly, Michel Roux, Jacques Charon, Maria Pacôme, Robert Hirsch et tant
d’autres parmi les 1.987 engagés par Pierre Sabbagh et Robert Manuel.
Depuis des années, la télévision ne donne
plus de rendez-vous réguliers au théâtre. Ni à aucun des arts.
Passée
aux mains des gens de marketing et de publicité, elle a rompu le pacte passé par ses inventeurs avec les premiers
téléspectateurs: ouvrir au monde. Et notamment à la culture. Les talents ne
manquent pourtant pas: producteurs, animateurs et techniciens d’aujourd’hui en
ont autant que ceux d’hier.
Mais les dirigeants actuels de la télévision
sont les pires qui aient jamais existé : de pauvres gens cyniques, formatés et bornés
par pub et marché. Ils ne nourrissent que les rassasiés. Notamment en culture.
Résultat
: ce qu’il y a de mieux, aujourd’hui, à la télévision, c’est les archives.
Surtout quand elles sont retrouvées et racontées par Jacques Pessis.
Les Stars
du boulevard, France 5, lundi 1er janvier 2018 à 20 h 50 et Boulevards et
classiques. à 21 h 40. Rediffusion jeudi 11 janvier 2018 à partir de 15 h
35"
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