Le
salaire du futur "super-PDG"
de l’audiovisuel public : un signe détestable pour les
contribuables français !
Alors que les Suisses, à l’occasion d’une
votation ce dimanche, ont très largement refusé à 71% de supprimer la redevance audiovisuelle – ils se sont
prononcés pour le "oui" au maintien de la TVA et de l'impôt fédéral
direct – c’est avec une large sidération que les français ont
pu découvrir, entre autres le papier d’Orange qui fait référence au JDD de ce weekend qui prête à « Emmanuel Macron la volonté de mieux rémunérer le futur "super-PDG"
qui pilotera l'ensemble du secteur de l'audiovisuel public français ».
Voici ce que les contribuables
français peuvent lire sur le site d’Orange : « Il n'est pas encore nommé, mais son
salaire fait déjà beaucoup parler. Le futur "super-PDG" de
l'audiovisuel public - rassemblant France Télévisions, Radio France, France
Média Monde et l'INA - pourrait voir sa
rémunération revue à la hausse.
C'est en tout cas ce que souhaiterait
Emmanuel Macron, selon nos confrères du JDD. »
L’article qui liste au passage le
salaire des pédégés de l’audiovisuel public en rappelant celui de feu
Pflimlin pour France Télés qui n’avait fait qu’augmenter depuis après Carolis condamné
l’an dernier pour « favoritisme » : « Le salaire de Delphine Ernotte a été
calqué sur celui de son prédécesseur (estimé à 412.000 euros annuels, ndlr) Rémy Pflimlin (400.000 euros annuels).
Quant aux autres dirigeants du secteur, les rémunérations varient : Marie Christine
Saragosse de France Médias Monde touche 260.000 euros (annuels), Véronique
Cayla d'Arte France 255.000 euros, Mathieu Gallet (le PDG démissionné de
Radio-France) 222.000 euros et Yves Bigot de TV5 190.000 euros. », fait également référence à ceux de la
concurrence : «Ces salaires peuvent paraître
"modestes" comparés à ceux des patrons de l'audiovisuel privé :
Gilles Pélisson, le patron de TF1 touche 1,33 million d'euros (annuels) tandis
que Nicolas de Tavernost, le dirigeant de M6, atteint les 2 millions d'euros.»
« Le gouvernement souhaiterait
donc rendre le poste plus attractif en relevant nettement son salaire » poursuit l’article.
Ce serait aussi pour faire des
économies que le Chef de l’État voudrait
un salaire plus proche de ces niveaux de rémunération histoire d’attirer « des candidats
issus de l'industrie, des affaires ou de l'audiovisuel privé ne se pressant
pour "venir briguer un poste jugé à hauts risques et faiblement
rémunéré", selon le JDD ».
Un signe
détestable pour les contribuables français qui constatent depuis des années le déclin de la télé publique justifiant
en grande partie la réforme voulue aujourd’hui et comprennent qu’ils vont payer
beaucoup plus le
futur "super-PDG" qui une
fois en place nommera – c’est quasiment certain – des directeurs généraux également très bien payés pour chacune des entités
de la « méga structure » à
venir !
Est-ce vraiment ce que souhaiterait le Président de la
République pour justifier, entre autres, l’« universalisation de la redevance » ? Si tel était le cas, chacun imagine aisément les remous que cela produirait!
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