lundi 16 avril 2018

L’été s’ra chaud pour l'audiovisuel public…Françoise Nyssen attendrait Cannes et Cap 2022 pour en parler !



L’été s’ra chaud pour l'audiovisuel public…Françoise Nyssen attendrait  Cannes et Cap 2022 pour en parler ! 

Dans un article des Échos du 12 avril dernier cosigné Marine Alacaraz et Nicolas Madeleine, intitulé « Vers des économies massives pour l'audiovisuel public », le quotidien indique que « Françoise Nyssen ne prendrait finalement la parole qu'après le festival de Cannes…et après que les spécialistes audiovisuels de CAP 2022 aient rendu  leur copie qui devrait « aussi, proposer des réductions de coûts » (selon un bon connaisseur du sujet) devant donner lieu à des concertations ! »  

Les spécialistes audiovisuels de CAP 2022 qui n’ont pas encore rendu  leur copie, ceux que la ministre attend… qui sont-ils?

-   un ex pédégé de France Télés non reconduit, 
- un ex financier de Radio France et de France Télévisions aujourd’hui à la tête des services techniques du ministère de Françoise Nyssen ( la DGMIC) et
un ancien conseiller culturel de l'Élysée sous Jacques Chirac, conseillermaître à la Cour des comptes, qui a récemment remis à la ministre de la Culture, le rapport relatif à la mission de réflexion sur le projet de « maison commune de la musique »… 

Autrement dit, on prend quasiment les mêmes d’hier et on recommence !! 

Il convient de rappeler à cet effet l’article du Figaro « Dans les coulisses, son directeur de cabinet Marc Schwartz est à la manœuvre [exit, il y a quelques semaines de cela puisque la ministre l’a dégagé, ndlr] Il connaît bien France Télévisions pour en avoir été le directeur financier sous la présidence de Marc Tessier de 1999 à 2005. 
Un Marc Tessier que l'on retrouve au sein de la commission d'action publique, CAP 2022. Avec Roch-Olivier Maistre, il planche sur la partie « audiovisuel public » de la commission. Enfin, à la tête des services techniques du ministère, la DGMIC, on retrouve Martin Ajdari, ex numéro deux de Radio France et France Télévisions…. » 

Après quoi « Les premières décisions de Matignon sont plutôt attendues au début de l'été » écrit encore le titre de Presse qui table sur des économies massives pour l'audiovisuel public de l'ordre de 500 millions d'euros d'ici à 2022 !

Extrait : 

« Voulue par Emmanuel Macron,  la réforme de l'audiovisuel public est en marche et déjà, les premiers chiffrages des économies qui pourraient être réclamées à France Télévisions, Arte, Radio France, France Médias Monde, TV5 Monde et l'Institut national de l'audiovisuel, circulent dans le secteur des médias. A ce stade, l'addition s'annonce plutôt salée...

Selon plusieurs sources, le gouvernement envisagerait en effet de demander à tous ces groupes audiovisuels publics de réaliser de l'ordre de 500 millions d'économies en cumulé d'ici à 2022. « C'est un premier objectif chiffré émanant de Matignon et de Bercy, aucun cadrage budgétaire n'a encore été fait », déclare une source au fait du dossier. « C'est bien l'ordre de grandeur évoqué », confirme une autre source haut placée, proche de Bercy.

Dans les allées du pouvoir, deux autres sources évoquent même des montants pouvant aller au-delà de cette somme pourtant déjà élevée. Interrogés, l’Élysée, les ministères de l’Économie et des Comptes publics n'ont pas souhaité faire de commentaires. On ne devrait pas connaître les arbitrages définitifs avant plusieurs mois, mais les conclusions du comité Action publique (CAP 2022), composé d'experts chargés de travailler sur la transformation de l'action publique en général, pourraient être un premier indicateur…

L'hypothèse d'économies massives pour l'audiovisuel public n'est cependant pas complètement une surprise si l'on se remémore  les déclarations d'Emmanuel Macron , mi-décembre. « Il y a beaucoup d'argent dans l'audiovisuel public qui est de très loin, pour l'État, le premier budget de la culture », avait-il carrément jugé.« Simplement, est-ce qu'on le met au bon endroit ? Est-ce qu'on sait quelle est l'organisation collective qui est la plus pertinente ? », avait-il ajouté, appelant à davantage de mutualisations entre les télévisions, les radios et internet…

Il y a quelques mois,  la baisse des ressources publiques de 30 millions environ (en y ajoutant le manque à gagner lié à l'arrêt de la publicité jeunesse d'une vingtaine de millions) pour France Télévisions avait provoqué l'ire des dirigeants du groupe…» 

Vive le festival de Cannes, les experts de CAP 2022, la ministre, les conseilleurs d'hier et les éternels recommencements !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire