mardi 19 juin 2018

Le barnum prend de l’ampleur à France Télés sur fond de nominations en chaîne (sans jeu de mot) et de rétrogradations afférentes.


Le barnum  prend de l’ampleur à France Télés sur fond de nominations en chaîne (sans jeu de mot) et de rétrogradations afférentes.  

Dans un post que l’Association de Défense de l’Audiovisuel Public (ADAP) a mis en ligne ce mardi 19 juin, intitulé «France Télévisions manquait de Directeurs : 6 de plus d'un coup! » ironise sur la nomination de 6 nouveaux directeurs – « On a dépassé les 260 Directeurs » écrit-il   sur fond de rapport de la Cour des comptes qui « Dénonçait pourtant la surabondance de cadres à France Télévisions ».

Certes c’est un peu à quoi ça ressemble mais il s’agit en réalité d’un invraisemblable tripatouillage interne à France Télés dont la légalité est en question.

Explications :

L’ex Orange a décidé – une lubie ! – il y a peu, d’une restructuration de la MIF (Moyens Internes de Fabrication) proposée par son toujours directeur Yves Dumond sous  la responsabilité de Christian Vion directeur général  délégué gestion, production et moyens.

Ce projet – en imaginant qu’on puisse l’appeler ainsi ?! – fut imposé à tous les salariés du secteur qui par les petits changements « malins» de périmètre de poste (changeant seulement un ou deux items seulement sur les fiches de postes actuelles pour le justifier un tel tripatouillage) que la direction obligeait à postuler sur un ou plusieurs de ces soi-disant nouveaux postes qui ne l’étaient effectivement pas (C.V. et Lettre de Motivation impératives).

Autrement dit la direction faisait croire à tous les collaborateurs dépendant des  Moyens Internes et de Fabrication qu’il fallait quitter leur poste pour postuler en gros sur le même pour y être nommé (renommé donc) avec souvent un voir deux échelons de moins perdu sciemment dans le cadre de la réécriture des postes !

Quel ne fut pas le sentiment de « trahison », de malhonnêteté et de manque de courage que ressentirent les salariés concernés face à ce directeur qui les bradait en quelque sorte avec la participation de la RH associé au projet.

Le sentiment qui prévaut, c’est que cette  réorganisation ne s’est attaqué qu’à la structure managériale (pas ou peu de pouvoir de nuisance) versus les exploitants de la filière qui ont gardé, eux, l’ensemble de leurs avantages….

Les postes soi-disant ouverts à candidature sont quasiment les mêmes mais redescendus d’un ou deux groupes (pour des postes similaires donc entre les 2 organisations, l’ancienne et la nouvelle).

Des postes qui étaient dans un groupe de classification – prenons par exemple un groupe 9 ancienne formule –  redescendent  de deux niveaux…Ainsi celui en 9 se retrouve an groupe 7 ! 

La direction avait même osé indiquer aux salariés concernés que cette obligation de re-postuler en définitive sur leur poste baissé de 2 niveaux, « était une chance pour eux » !!! Il leur était de surcroît suggéré de déposer des vœux !

A côté « Parcours Sup » c’est de la gnognotte !

Nombre de salariés qui avaient d’ailleurs fait des vœux – pas ceux à la fée bleue comme dans Pinocchio –  n’ont pas été reçu pour le premier d’entre eux. Aucune liste restreinte (short-list) n'a d'ailleurs pas été établie pour celles et ceux qui auaraient pu prétendre. 

Comble du cynisme et de l’abracadabrantesque, certains qui n’ont pas eu leur mot à dire se sont retrouvés à  piloter des groupes de travail pour inventer/imaginer/brainstormer sur  comment faire fonctionner cette organisation et ce alors même qu’un cabinet payé à prix d’or dans cette invraisemblable mascarade, n’avait pondu qu’un organigramme et fonctionnogramme global. 

Pour faire court, tout reste donc à inventer.

Si, monsieur le Président de la République, vous pouviez dans votre idée du "big bang" pour l'audiovisuel public,  mettre un terme sans délai à tout ce barnum qui n'a que trop duré et précipite un peu plus chaque jour France Télés au fond du trou.

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