Les
100.000 euros aussi gênants pour Nyssen que les 150.000 euros perçus par
Ernotte !
Le 14 mars dernier, c’est « Le Canard enchaîné » qui révélait qu’Ernotte l’ex Orange parachutée sans expérience aucune du secteur à l’été 2015 par la "Schrameck and co" avait touché un peu plus de 150.000€ du groupe Suez.
Où est le
problème avait lancé celle qui a déclaré
comme Nyssen la chasse à l’homme blanc de plus de 50 ans…D’abord « le CSA était au courant » avait
déclaré celle dont les conditions de son arrivée à France Télés font toujours l’objet
d’une instruction judiciaire, avant d’ajouter «qu’elle
y est investie depuis 2012, que ça la passionne et que de surcroît,
elle est mandataire sociale à FTV» !
« En 2017, Françoise Nyssen ex-présidente de l'éditeur
Actes Sud a touché 101.415 euros du Centre national du
livre alors que la ministre de la
Culture, qui exerçait une tutelle sur l'établissement…Elle a de plus
conservé certains intérêts dans l'entreprise. Drôle de mélange des genres…»,
écrit Étienne Girad qui a mené l’enquête.
La toujours ministre avec
ses 101.415 euros, a certes perçu un
peu moins qu’Ernotte et ses 150.000 euros mais
la défense est quasi identique « La
Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) était au courant…"Oui,
Actes Sud bénéficie d’aides, tout comme bien d’autres maisons d’édition, plutôt
bien inférieures aux montants d’autres maisons [ah ! bon, ndlr]
- En 2017, l'éditeur
arlésien a tout de même été le huitième
plus grand bénéficiaire des aides du CNL - et quoi qu’il en soit, je ne m’occupe
plus d’Actes Sud".
Les deux éphémères copines de
route, chasseresses déclarées des post quinquas masculins à
la peau blanche, devraient donc très prochainement partager des échéances communes !
Extrait de l’article EXCLUSIF de Marianne.
En
2017, l'éditeur Actes Sud a touché 101.415 euros du Centre national du livre
alors que la ministre de la Culture, qui exerçait une tutelle sur
l'établissement, n'était autre que... son ex-présidente, Françoise Nyssen. Elle
a de plus conservé certains intérêts dans l'entreprise. Drôle de mélange des
genres...
C'est
un scénario gênant pour celle qui a fait de la littérature son métier. Selon les informations de Marianne,
la maison d'édition Actes Sud a touché plus de 100.000 euros de subventions du
Centre national du livre (CNL) en 2017, alors que la ministre de la Culture
s'appelait François Nyssen. Or, cette femme de lettres, qui disposait alors
d'une tutelle sur l'établissement, détient encore des intérêts importants dans
la société qu'elle présidait entre 1987 et mai 2017. Ce conflit d'intérêts patent pose de nombreuses questions, y compris
pénales.
Pour
bien comprendre la situation dans laquelle s'est empêtrée la ministre, il faut
revenir au décret du 9 juillet dernier. Par le biais de
cet acte administratif en apparence anodin, le Premier ministre retire à Françoise Nyssen son autorité sur les questions
touchant à l'édition littéraire. En réalité, cette décision a été prise sur
demande de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP),
après un échange de courriers de plus d'un an avec la ministre, destiné
notamment à connaître l'étendue des intérêts conservés par la ministre dans le
milieu de la Culture. Si son entourage y voit "un process classique",
le délai paraît étonnamment long, comparé aux douze jours qu'il a fallu au
Premier ministre pour retirer à la ministre de la Santé Agnès Buzyn la tutelle
de l'Inserm, l'établissement public dirigé par
l'époux de celle-ci, Yves Lévy.
Cette
décision semble en tout cas logique, dans la mesure où Françoise Nyssen
conserve certains intérêts dans l'entreprise fondée par son père Hubert en
1978. Elle en a transmis la direction à son époux Jean-Paul Capitani et dispose
toujours de l'usufruit de la société SAS Le Rosier, détentrice de 96% d'Actes
Sud. Concrètement, la femme de lettres conserve la possibilité de percevoir des
revenus de la maison d'édition. La nue-propriété a quant à elle été cédée aux
enfants de la ministre.
Subventions problématiques
Le
décret du 9 juillet fait surtout tomber la tutelle de Françoise Nyssen sur le
Centre national du livre (CNL). Et c'est bien au sein de cette instance qu'un
conflit d'intérêts pour le moins gênant pour la locataire de la rue de Valois
s'est noué. Chaque année, cet établissement public attribue des subventions à
des maisons d'édition afin de soutenir certains projets, sur proposition de
commissions thématiques, avalisées par son président. Actes Sud est fréquemment
candidat à l'octroi de ces subsides qui permettent d'adoucir les bilans
comptables des éditeurs. En 2017, le CNL a versé pas moins de 111.505 euros de
subventions à la société très proche de la ministre, pour divers projets de
publication de livres jeunesse, de livres étrangers, de traduction d'ouvrages
ou participant au développement numérique de l'entreprise.
Marianne s'est procuré le détail de ces
subventions. Il apparaît que sur cette somme, pas moins de 101.415 euros ont
été attribués à Actes Sud tandis que Françoise Nyssen était la ministre chargée
de la tutelle du CNL. Cette somme est allée garnir le budget de la maison
d'édition et... et donc celui de l'entreprise-coquille de la membre du
gouvernement. Les bénéfices d'Actes Sud lui reviennent en effet à hauteur de
96%, sous forme de dividendes versés à sa société Le Rosier. Les subventions
concourent de facto à la formation des bénéfices, comme pour toute entreprise…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire