France
Télévisions livrée aux premiers de cordée ?! NON…Le réflexe UNSA-CGC pour
éviter la chute.
Dans un tract adressé aux salariés de France Télévisions dont l’écœurement est à son comble face
aux petits arrangements entre amis qui
durent depuis trop longtemps, la CGC
qui a décidé d’unir ses forces à celles de l’UNSA (une grande majorité des
ex de la CFDT qui la ne reconnaissent plus) dans le cadre des élections
professionnelles qui vont avoir lieu pour en finir avec cette atmosphère de copinage qui règne entre une poignée d’aficionados et
la direction.
Certains comme FO allant même jusqu'à se vanter d'avoir signé avec la direction - tableau à l'appui que nous vous laissons découvrir ci-après - à peine plus que la CGT !
Ils ont oublié celui qu'ils ont récemment signé SEULS avec la dierction pour limiter le recours aux précaires à 80 jours par an!!!
Non, vous ne rêvez pas...Attention âmes sensibles s'abstenir.
Certains comme FO allant même jusqu'à se vanter d'avoir signé avec la direction - tableau à l'appui que nous vous laissons découvrir ci-après - à peine plus que la CGT !
Ils ont oublié celui qu'ils ont récemment signé SEULS avec la dierction pour limiter le recours aux précaires à 80 jours par an!!!
Non, vous ne rêvez pas...Attention âmes sensibles s'abstenir.
Les salariés en ont plus que marre de voir qu’un
petit nombre signe tout ce qui se présente, s’en vante et va régulièrement dans
le sens du vent pour accompagner la direction dans sa casse de l’entreprise. C’est
dans ce contexte plus qu’alarmant et au
regard du non-projet que véhicule la toujours ministre de la Culture qui
avec Ernotte a déclaré ouverte la chasse
aux hommes blancs de plus de 50 ans, que deux syndicats la CGC et l’UNSA se battent pour que les
salariés ne soient pas emportés avec la cordée lorsque celle-ci dévissera.
Le blog CGC Média vous propose de découvrir la publication en question :
« Les
élections professionnelles de France Télévisions se tiennent dans le contexte
le plus alarmant que les salariés aient connu jusqu’alors.
Quelle que soit notre chaîne, nous sommes
tous confrontés à la remise en question
soudaine, arbitraire et brutale de nos situations professionnelles, de
manière déjà dramatique pour beaucoup -
en particulier les collègues de France Ô et France 4 qui sont les
premiers touchés - mais aussi plus insidieuse pour l’ensemble du personnel qui n’en peut
plus.
A la politique de ponction budgétaire tous
azimuts décidée par le gouvernement, s’ajoute une gestion erratique de la
direction et, à présent, son zèle – sans
qu’aucun texte ne justifie quoi que ce soit – à réduire massivement les
effectifs par tous les moyens.
Il y a un mois, Françoise Nyssen et Delphine
Ernotte avaient lancé l’offensive ensemble. La première avait affirmé sa
volonté de voir l’audiovisuel public se transformer avant tout en éditeur de programmes. Vocable
qu’utilisent les syndicats alliés de la direction comme une cause
entendue ! Il n’y a rien de plus
trompeur car l’activité d’éditeur ne s’accompagne pas forcément de la fabrication de programmes ! La
preuve en est que nos moyens de fabrication internes se réduisent jour après
jour comme peau de chagrin…hormis ceux dédiés au nouveau feuilleton de France 2
dont on fait grand bruit pour mieux cacher l’assèchement général.
Par ailleurs, cette seule activité d’éditeur de programmes pour France
Télévisions ne tient pas la route une seconde face aux géants comme Netflix ou
Amazon…
Autre annonce de la ministre validée par Delphine Ernotte « L’Outremer doit avoir une
place centrale dans nos offres ! »…C’est sans doute pour cela
et en toute logique que fut prise la décision de basculer dans un premier temps
France 4 sur le Web pour ne pas dire la fermer comme France Ô (personne n’étant
dupe de sa continuité numérique) ! afin de faire croire que cela ferait
des économies.
La vérité inavouable est que les dirigeants
de France Ô informés par le huitième étage qu’ils seraient les premiers
sacrifiés, ne mouftent pas espérant certainement sauver leur peau et pris au
dépourvu par l’attaque conjuguée Nyssen/Ernotte qu’ils acceptent finalement,
n’ont plus pour seule mission que d’accompagner les salariés…vers
quoi ? Nul ne sait.
Il
n’est pas question de les laisser faire comme il n’est pas question non plus de
faire prendre le même chemin pour nos collègues de France 4.
« Faisons d’une contrainte une
opportunité ! » ont déclaré les dirigeants de France Ô lors
du dernier C.E. Pourtant aux questions
insistantes et précises des élus sur le devenir des salariés de la chaîne,
il est clairement apparu que ces derniers étaient destinés à être baladés de
formation en formation (numériques bien évidemment. Merci mais la ficelle est
énorme !) et ce jusqu’à épuisement psychologique des concernés.
Delphine Ernotte allait même jusqu’à conclure
ces annonces par un cynique: « Dès septembre, vous serez pleinement
associés à la construction de notre feuille de route. Je reviendrai vers vous
pour vous préciser les modalités de cette collaboration ». Ben voyons !
S’agirait-il
des courriers aux 2000 salariés visés par le plan de suppression de postes déjà
budgété ? A
moins qu’il ne s’agisse des
impérieuses « invitations » à ces séminaires visant à placer les
salariés en situation d’endosser la responsabilité de leur future
éviction ?
Takis Candilis, parachuté « deus ex
machina » des programmes, a l’expérience en cette matière. L’ex-dirigeant
de Banijay Studios France (dont les salariés se souviennent…pour cause)
déclarait le 11 juin au Figaro : « Aujourd’hui, nous mettons les
contenus tout en haut, CONTENT FIRST ! » …et de promouvoir
aujourd’hui l’organisation non plus par chaînes mais transversale. Nombreux sont les salariés de France
Télévisions qui ont déjà expérimenté cette transversalité en travaillant gratuitement
pour France Info sous la pression de leur N+1.
Dans ce contexte de casse programmée de la
télé publique, les intérêts de salariés
de France Télévisions ne peuvent être défendus que par des élus ne craignant
pas d’exprimer la vérité des choses…pas par des aboyeurs permanents au service de la direction qui font mine de
s’insurger contre elle dans leurs publications mais qui signent en coulisses avec la direction tous les accords même les
plus tordus ou les plus secrets.
Il convient de marquer un coup d’arrêt à ce
pathétique jeu de dupes et donner les moyens de se battre à ceux qui le veulent
afin de défendre sans concession notre outil de travail. La politique de
l’autruche serait mortifère.
C’est dans cet objectif et partageant les
mêmes valeurs et le même attachement à une télévision publique citoyenne
fabriquée par des professionnels respectueux de leurs métiers, que CGC et UNSA
ont décidé d’unir leurs forces et leur expérience pour déjouer les plans
destructeurs en cours.
Les salariés de France Télévisions en ont ras
le bol d’être infantilisés et menés en bateau par des dirigeants dont la
servilité envers le dernier pouvoir en place est le dénominateur commun.
Quel
que soit votre secteur d’activité, quelle que soit votre situation personnelle,
nous n’avons qu’un but être à vos côtés et stopper cet invraisemblable rouleau
compresseur que, tous ensemble, nous pouvons stopper afin de redonner ses
lettres de noblesse à la télévision publique.
Battons
nous ensemble. Optez pour le vrai changement.
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