C’est au moment Pascal
Pavageau le secrétaire général de Force ouvrière est poussé vers la sortie qu’a
lieu aujourd’hui le procès des fichés de France 3 Auvergne.
Les hasards du calendrier
sont parfois étrange, il y une heure environ, « L’Obs » publiait un
article intitulé « Fichage chez FO
: Pavageau poussé vers la sortie » où « Laurent Berger (CFDT) conseillait à
son homologue de Force ouvrière de quitter son poste. Ce dernier est pris dans
une affaire de fichage de cadres du syndicat ».
Extrait :
…Une centaine de responsables fichés
Plus d'une centaine de responsables FO ont été fichés dans un document interne, affublés de
qualificatifs type "niais", "franc-maçon" ou encore
"trop intelligent pour entrer au bureau confédéral", selon "le
Canard enchaîné".
"Cet épais fichier a été constitué en octobre 2016 par des
proches de Pascal Pavageau, le nouveau patron
de FO, alors en lice pour remplacer Jean-Claude Mailly", écrit
l'hebdomadaire, et concerne "126 responsables" du syndicat.
"Une pratique condamnable qui n'existe pas à la CFDT",
assure Laurent Berger.
"Belle connerie"
Interrogé par "le Canard enchaîné", Pascal Pavageau a expliqué qu'il s'agissait d'une
"belle connerie" et d'une "grave erreur" :
"Pour moi, c'était un mémo, de l'ordre de la prise de notes, mais je n'avais jamais vu ni avalisé le résultat, qui est truffé d'âneries, de raccourcis"…
Au même moment, Anne Sogno
publie toujours pour « L’Obs » une enquête sur les faits de
fichages qu’Ernotte avait vainement démentis qui ont débuté en 2015 à France 3
Auvergne : « Fichage, humiliations : le malaise perdure à
France 3 Auvergne » et alors que s’ouvre ce lundi 15 octobre à
14haprès 4 renvois l’audience aux Prud’hommes de Clermont-Ferrand.
Extrait :
"Incompétent",
''insuffisant''... En 2015, des journalistes de
France 3 Auvergne ont fait l'objet de fiches secrètes d'évaluation. L'affaire
est examinée ce lundi par le conseil des prud'hommes.
Après quatre renvois d’audience successifs depuis 2015, le conseil
des prud’hommes de Clermont-Ferrand se réunit ce lundi 15 octobre pour statuer
sur leur sort. Journalistes à France 3 Auvergne, Evelyne Rimbert, René Thévenot, Céline P.,
Nordine Mohamedi et Maurice Tiouka attendent depuis trois ans que la
"faute" de France Télévisions soit actée dans l'affaire des fiches secrètes d'évaluation et que le
préjudice moral que chacun a subi soit reconnu. Mais aussi "que les
pratiques en cours au sein de la rédaction de France 3 Auvergne cessent pour
protéger ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre", précisent-ils.
L’affaire remonte
au 24 août 2015.
Ce jour-là, le
syndicat FO révèle que les personnels de France 3 Auvergne font l’objet d’une
"revue de personnel" évaluant leurs "performances et
potentiels".
[Petit détail qui a son importance, FO n'est pas aux côté des salariés dans cette procédure prud'homale! ndlr]
Deux jours plus tard, plusieurs journalistes découvrent dans leur casier une fiche nominative les classant en trois profils : I pour insuffisant, C pour conforme aux attentes et B pour au-delà des attentes.
[Petit détail qui a son importance, FO n'est pas aux côté des salariés dans cette procédure prud'homale! ndlr]
Deux jours plus tard, plusieurs journalistes découvrent dans leur casier une fiche nominative les classant en trois profils : I pour insuffisant, C pour conforme aux attentes et B pour au-delà des attentes.
Les fiches sont annotées à la main par Jean Forneris, leur
rédacteur en chef, et validées par Séverine Thirel, directrice des ressources
humaines, et Jean-Michel Cambianica, directeur des ressources humaines du Pôle
Sud-Est de France 3 (aujourd’hui Auvergne-Rhône Alpes).
Cette découverte suscite immédiatement l’émoi au sein de la
Rédaction….
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