Ernotte
devrait perdre un de ses ultimes soutiens avec le départ d’Alexis
Kohler de l’Élysée mais pas que...!
Chacun a encore en mémoire le titre de « L’Opinion » du 18 avril 2018 « Une armée mexicaine au chevet de la réforme de l’audiovisuel public » qui évoquait les noms de celles et ceux qui s’étaient mis en tête de dire ce qu’il fallait à l’Audiovisuel public et plus particulièrement France Télévisions !
Le titre de Presse écrivait alors « Les interlocuteurs ne manquent
pas : le ministère de la Culture ; deux commissions parlementaires ;
l’interministérielle Action Publique 2022 (CAP2022) ; la commission de la
Culture du Sénat ; le CSA sans oublier
Olivier Courson, qui est le véritable chef d’orchestre de ce travail
tentaculaire, ex-patron de StudioCanal aujourd’hui conseiller culture et
communication à Matignon, dans le bureau duquel se réunissent chaque
semaine les principaux protagonistes de la réforme… Lorsqu’elle rentrera du
festival du film de Téhéran, Isabelle Giordano viendra ajouter son nom à la
très longue liste de personnalités chargées de travailler à la réforme de
l’audiovisuel public. Une mission de plus pour une réforme qui multiplie les
objectifs, dont une partie concernera également le secteur privé, qui pourrait
bénéficier d’un allégement de sa réglementation. « Nous passons plus de temps à
répondre aux demandes extérieures qu’à faire fonctionner l’entreprise », se
plaint-on à la direction d’une des sociétés concernées… »
« L’Opinion » ajoutait « Cette décentralisation de la préparation montre à quel point la décision finale sera, elle, très centralisée »,
sourit un bon connaisseur du dossier. Comprendre
: validée directement par Emmanuel Macron sur les conseils de « la légende Alexis Kohler » ironise
une autre source ».
Seulement voilà, comme l’écrivait
le 29 octobre dernier le blog CGC Média dans son post « L’ex Orange devrait perdre l’oreille d’Olivier Courson
donné partant de Matignon ! » , celle qui s’est
retrouvée parachutée à l’été 2015 par la « Schrameck corporation » à
France Télés sans aucune connaissance du
secteur, pourrait également perdre un de
ses ultimes soutiens avec le départ annoncé d’Alexis
Kohler de l’Élysée !
En effet, il semble bien après la démission de Sylvain Fort qui était en charge de la communication élyséenne après l’affaire Benalla, que d'autres départs soient attendus comme celui d’Ismaël Emelien et/ou donc Alexis Kohler qui pourraient lui emboîter le pas (lire l’article de l’Express du 3 janvier « Élysée: démission de Sylvain Fort, d'autres départs attendus ».
Sylvain Fort a indiqué mercredi qu'il quitterait
bientôt l'Élysée pour s'orienter vers d'autres projets professionnels. "Je quitterai à la fin du mois de janvier
mes fonctions de conseiller communication et chargé des discours à la
présidence" avait indiqué au Parisien, celui qui avait vu son rôle se
renforcer ces derniers mois à l'Élysée : plume du président mais également en
charge la communication à la fin de l'été dans le cadre de la réorganisation des services.
« D'autres fidèles sur le départ ? » s’interroge encore L’Express : « Sylvain Fort
n'est pas le seul membre de l'équipe élyséenne à préparer ses bagages. Ismaël Emelien, très proche conseiller politique d'Emmanuel
Macron, serait désormais, selon L'Obs,
dans le collimateur des enquêteurs en charge de l'affaire Benalla. D'après eux, le chargé de mission
aurait échangé, dans la nuit du 18 au 19 juillet, soit juste après les
premières révélations du Monde,
avec six individus issus du giron présidentiel, parmi lesquels Ismaël Emelien.
Ce dernier aurait obtenu, dès ce moment-là, les images de la manifestation du
1er-Mai montrant les violences contre les CRS.
Un autre proche du chef de l'État,
Stéphane Séjourné, dirige désormais la campagne de La République en marche pour
les européennes. Son départ de l'Élysée avait été révélé le 9 novembre dernier
par Le Monde.
Reste la clef de voûte du Château,
son secrétaire général Alexis Kohler, épinglé par Mediapart pour ses liens familiaux avec les principaux
actionnaires de MSC, un des premiers clients des chantiers de Saint-Nazaire.
Selon un éditorial d'Europe 1, cette pièce maîtresse du dispositif présidentiel
pourrait être amené à s'en éloigner.
Autre départ, déjà acté : celui de
Barbara Fugier, conseillère communication internationale. Ses fonctions auprès
de la présidence de la République ont pris fin le 1er janvier 2019, selon un
arrêté paru au Journal officiel, tout comme celles d'Ahlem Gharbi, conseillère technique
Afrique du Nord et Moyen-Orient du président. »
Une des conséquences de ce
grand « chamboule-tout élyséen » c’est l’isolement flagrant à présent de l’ex Orange qui avait sans doute cru pouvoir actionner ces relais afin
de continuer à embobiner le Château qui n’a évidemment plus l’intention
d’avaler ses couleuvres et s’apprête visiblement à taper fort et vite.
Il
est grand temps avant que France Télés ne sombre définitivement miné par l’amateurisme,
l’entre soi et les magouilles.
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