Les soutiens
de la direction à France Télés qui vantent a minima la Rupture Conventionnelle Collective aux salariés, devraient s’inspirer des «Inrocks» !
Le 7 janvier dernier, le blog CGC Média publiait le document de Fo France Télés largement diffusé (*) dans les couloirs aux
salariés pour qu’ils comprennent tout le «bon»
qu’il y avait à quitter l’entreprise dans le cadre d’une RCC pas encore
signée par le tandem Cgt-Fo – c’est une question de jours, semble-t-il ! –
dans des conditions qui sont pourtant les pires qui soient puisque équivalentes
à celles du Code du travail donc a minima.
Surtout « pas un licenciement » comme Fo
voudrait le faire croire, en indiquant pourtant juste après « La RCC
permet au salarié de percevoir les
indemnités prévues par l’accord et qui ne peuvent être inférieures aux indemnités (de licenciement) prévues par la
loi soit pour le salarié à 1/4 de
son salaire brut par année d’ancienneté pour les 10 premières années et 1/3 par
année d’ancienneté à compter de la 11ème année » mais
une opportunité !
Fo proposait même aux futurs gogos « simuler le
minimum légal de l’indemnité à laquelle vous avoir droit sur un site»…site
sur lequel s’était rendu le blog CGC Média
et avait calculé à titre d’exemple avec le simulateur l’indemnité de
licenciement prévue un salarié qui perçoit
3.000 euros bruts après 30 ans d’ancienneté, soit 27.500 euros
bruts.
Fo expliquant aussi qu’il fallait saisir au bond
la balle et faire vite avant que la proposition particulièrement alléchante ne soit plus d’actualité…
Il n’y aurait pas mieux !!
Quel mépris du personnel potentiellement
concerné sur fond de cirage de pompe à direction.
Le Blog CGC Média vous propose de retrouver l’article de « Libération »
signé Jérôme Le Filliâtre du 27 mars dernier qui montre les conditions de la
RCC signée avec les syndicats – les vrais - et la direction des « Inrocks ».
Selon nos informations et au regard
de l’accord de 29 pages dont nous avons eu connaissance, notamment en son article
19 « Indemnité de rupture du contrat de travail » : « Les salariés dont le départ volontaire est validé et dûment
formalisé, et dont le contrat de travail est rompu d'un commun accord en
application des dispositions du présent accord, bénéficient d'une Indemnité de Rupture »
Cette indemnité
basée sur le salaire moyen du salarié [constitué par la moyenne des
rémunérations brutes perçues (primes incluses) pendant les douze mois précédant
la rupture de son contrat de travail (ou pour un salarié en maladie, les douze
mois précédant son arrêt maladie ou pour un salarié passé à temps partiel
postérieurement au 1er janvier 2017, les douze derniers mois travaillés à temps
plein], versée au salarié au moment de la rupture de son contrat de travail, varie selon l'ancienneté de chaque salarié
et sera d'un montant correspondant à 1,5 mois du salaire de référence
ci-dessus, par année d'ancienneté, dans la limite de 145.000 € bruts par
salarié.
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