La déconfiture numérique pend au nez
de l’ex Orange comme deux et deux font quatre.
Le numérique par ci, le numérique par là…Ernotte en a rebattu les
oreilles de plus d’un gogo. Elle n’a que ce mot-là à la bouche...La
télévisions est morte ressasse-t-elle à l’envi !
D’où la soi-disant nécessité virer environ 2000 salariés (des départs volontaires selon elle, tu
parles) pour permettre la « recomposition des
effectifs nécessaires à la transformation » et surtout
pour aller « chercher les jeunes là où ils se
trouvent, sur le numérique ». Tu parles...des jeunes pas avares de critiques dans le Parisien de ce weekend ! Il faudrait de nouveaux
profils rajeunis en interne plus tournés vers les nouvelles technologies à la
pointe du média numérique mais aussi concurrencer Netflix. Tu parles !Quelle mascarade.
Si la télévision
publique n’est pas encore morte, c’est presque un miracle. Ce n’est pas faute depuis l’été 2015 d’avoir tout fait pour le tuer !
A France Télés l’atmosphère n’a jamais été si pourrie et les collaborateurs
plus remontés les uns que les autres abasourdis
de voir leur outil de travail ainsi cassé
au quotidien.
Le numérique
roi, l’arlésienne Salto, les nouveaux modes de consommation tv, etc…vous n’entendez
que ça. Ben voyons ! La semaine qui s’écoule et qui a fait mentir l’ex
Orange une fois de plus, annonce pourtant l’imminente déconfiture à venir.
Ce weekend,
après le HuffPost et BuzzFeed, le groupe Vice media a annoncé qu'il
prévoyait de réduire de 10% son personnel, soit 250 postes, un nouveau coup dur pour le secteur des
médias numériques encore florissant il y a quelques années.
Si Vice était, lors de son lancement en 1994, un
magazine de contre-culture qui est peu à peu devenu une société d'édition
valorisée à plusieurs milliards de dollars, le groupe a progressivement perdu
en audiences. Sa chaîne Viceland, lancée
en 2016 en fort déficit (100 millions environ en dessous du chiffre d'affaires annoncé
à 805 millions de dollars pour 2017) n’a réuni en fin de compte réuni que très
peu de téléspectateurs.
Ces coupes interviennent peu après le malaise au sein
des sites
BuzzFeed News --qui prévoit de se séparer de 300 employés au total-- et
HuffPost, qui a congédié 10% de sa rédaction, soit 20 personnes. S’il n’y avait que cela pour montrer à celles et ceux que le numérique est loin,
très loin d’être la panacée...il y a du rab.
La plateforme de streaming Molotov TV devenu depuis son lancement en 2016 l’un des services
les plus populaires en France pour accéder aux chaînes de télévision, les
enregistrer et accéder aux services de replay, tombe dans l’escarcelle d’Altice.
Selon les informations fournies par la société qui dit
compter 7 millions d’utilisateurs en France, Altice qui opère dans l’Hexagone sous le nom de SFR – également présente dans le domaine du média….entre
autres via NexRadio Tv (BFM TV, BFM Business, BFM Paris, RMC Story et RMC
Découverte), Libération et L’Express et qui détient pour info les
droits de diffusion de la Ligue 1 – devrait reléguer au
grenier l’arlésienne Salto dont plus personne ne voit l’intérêt…si tant est
qu’il y ait eu un intérêt un jour !
Grâce à cette entrée, les abonnements à des chaînes
comme Canal+ et BeIN Sports deviennent plus faciles. Les restrictions
relatives à TF1 et M6 (pas d’enregistrement possible, ni de replay) vont aussi
disparaître. Par ailleurs, la plateforme profitera de la force de frappe
d’Altice pour mieux vendre ses produits.
Tout
ça ne va pas arranger « Salto projet
toujours dans les limbes » qui devrait selon l’ex Orange qui s’exprime donc au nom de
TF1 et de M6 permettre de « participer activement au rayonnement
de la création française et européenne ».
L’État actionnaire devrait, selon plusieurs
sources, arrêter les frais et tenter de réduire la casse avant qu’il n’y ait
plus rien à sauver.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire