Ils n’ont donc pas droit à la même télé que l’ensemble des citoyens
français ces téléspectateurs ultramarins que France Télévisions traite en somme
comme des sous-téléspectateurs ainsi que vient de le démontrer une nouvelle
fois le groupe de télés publiques ?!
Alors que le mouvement de grève lancé ce jour par
l’intersyndicale CFDT, CGC, SNJ et UNSA extrêmement suivi par plus de 80 % de la Rédaction – TV, radio
et web – mais aussi de nombreux techniciens et personnels administratifs
quelle que soit leur appartenance syndicale et ce malgré
les tentatives du tandem pro direction cgt-fo qui n’a cessé de les en dissuader,
il avait été question comme cela se fait partout – en radio pour Radio Ô comme en télé sur l'antenne de France Ô – d’informer
les téléspectateurs de ce mouvement de grève comme s'y était engagé Laurent Corteel auprès de l'Info.
Il n’en a rien été évidemment. Aucun bandeau, aucun message, aucune annonce du type « Suite à un mouvement de grève des salariés de France Ô pour empêcher la disparition de leur chaine de la TNT (*), cette édition ne pourras…etc… » comme cela se fait sur tous les autres média de Radio France, France 2, France 3…en passant par France 24 !
Non évidemment ! « C'est un chef de chaîne et/ou un synthé en grève qui n’auraient pas permis de le faire » leur a servi le staff sur place ernottien pour essayer de les endormir.
C’est franchement se foutre du monde !
Ces sous-téléspectateurs qui n’auraient en somme pour France Télés que peu de droits sinon celui de se taire, ne méritent à l’évidence pas les mêmes égards que les autres !
Elle a eu mille fois raison, George-Pau Langevin l’ex-ministre de l’Outre-mer récemment démissionnaire de son poste de co-rapporteur d'une mission d'information sur le sujet, de déclarer le 22 mars dernier sur Inter « Quant au basculement de France Ô sur le Net, de la même manière que pendant très très longtemps on pensait que les ultra marins étaient des Français de seconde zone… c'est montrer à ses ultramarins qu’ils n'ont pas droits d’être sur grande antenne comme les autres…ce qui sera très mal vécu ».
(*) Lire l'excellent dossier de Télérama justement sur le motifs de cette grève à laquelle n'appelaient pas les indéfectibles soutiens de la direction.
Il n’en a rien été évidemment. Aucun bandeau, aucun message, aucune annonce du type « Suite à un mouvement de grève des salariés de France Ô pour empêcher la disparition de leur chaine de la TNT (*), cette édition ne pourras…etc… » comme cela se fait sur tous les autres média de Radio France, France 2, France 3…en passant par France 24 !
Non évidemment ! « C'est un chef de chaîne et/ou un synthé en grève qui n’auraient pas permis de le faire » leur a servi le staff sur place ernottien pour essayer de les endormir.
C’est franchement se foutre du monde !
Ces sous-téléspectateurs qui n’auraient en somme pour France Télés que peu de droits sinon celui de se taire, ne méritent à l’évidence pas les mêmes égards que les autres !
Elle a eu mille fois raison, George-Pau Langevin l’ex-ministre de l’Outre-mer récemment démissionnaire de son poste de co-rapporteur d'une mission d'information sur le sujet, de déclarer le 22 mars dernier sur Inter « Quant au basculement de France Ô sur le Net, de la même manière que pendant très très longtemps on pensait que les ultra marins étaient des Français de seconde zone… c'est montrer à ses ultramarins qu’ils n'ont pas droits d’être sur grande antenne comme les autres…ce qui sera très mal vécu ».
(*) Lire l'excellent dossier de Télérama justement sur le motifs de cette grève à laquelle n'appelaient pas les indéfectibles soutiens de la direction.
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