jeudi 18 avril 2019

Après France Ô, le tandem Letranchant /Ernotte bien parti pour flinguer France 3 !


Après France Ô, le tandem Letranchant /Ernotte bien parti pour flinguer France 3 !

Ce lundi 15 avril 2019, alors que brûlait Notre Dame de Paris et que des chaines prémium de la TNT bouleversaient leurs programmes  – TF1 leader incontestable de la soirée avec 23,2% d’audience soit 5.159.000 de téléspectateurs – quasiment pas un mot dans le 19/20 de France 3 sur l’évènement qui a suscité un émoi international.

Le Bureau de la Société des Journalistes de la Rédaction Nationale de France 3 qui exige un rendez-vous en urgence avec le monsieur Info d’Ernotte Yannick Letranchant (*) n’en est pas encore revenu

Comme les téléspectateurs du JT de 20 heures sur France 2 (beaucoup moins nombreux) qui le même soir ont pu assister à  l’exhumation en direct de RFO ( société qui n’existe plus depuis des années) lors des réactions des Français de l’Outre-mer. Le reportage du 15/04/19 est bien ciglé RFO  (ci-après)


Une nouvelle grosse claque pour le tandem Letranchant/Ernotte ayant planifié la disparition de France Ô,  semble bien parti pour flinguer à présent France 3 !

Dans une démocratie à l'anglo-saxonne le tandem sans chercher de bouc-émissaire auraient déjà été priés de faire leurs cartons! 

Les guignols de l’Info qu’avait déclaré vouloir récupérer l’ex Orange ne sont ne sont peut-être pas tout à fait morts !

Dire que certains s’en sont pris à Emmanuel Macron lorsqu’il avait évoqué « la honte de la République » ! 


(*) Notre Drame de l’Info !
 

Le terrible incendie de Notre-Dame de Paris n’a pas seulement causé des ravages dans la Cathédrale, il a aussi semé la désolation dans nos éditions du 19/20 et du 12/13. Retour sur une série de ratages.


C’est du jamais vu, la reine des cathédrales est ravagée par les flammes. Dans les rédactions l’annonce tombe à 18H50.  Le 19/20 envoie dès 19h un rédacteur sur une moto. Un JRI doit le suivre lui aussi à moto avec un Tvu pack. Quelques minutes plus tard, sous nos yeux : stupéfaction ! Notre-Dame  va peut-être disparaître et  le 19/20 du 15 avril 2019 n’est pas à la hauteur de l’événement.


Ecran de fumée


Alors que les médias du monde entier, et les réseaux sociaux relayent la catastrophe,  le 19/20 ne juge pas opportun de bousculer son conducteur ! Les titres zappent complètement la fumée de cendres au-dessus de Paris. Sidération devant Notre-Dame en flamme, qui n’a droit qu’à une minute en début du journal. Ensuite on déroule les reportages prévus du matin.  Celui sur les appartements rénovés de Marie-Antoinette à Versailles donne le sentiment d’un JT enregistré!


Alors que la flèche écarlate de Viollet-le-Duc commence à pencher, et que toutes les autres chaînes montrent le symbole sur le point de s’écrouler, l’emploi du conditionnel est de rigueur sur notre antenne. La présentatrice nous dit à 19h50 que « toute la charpente serait en train de brûler ». Un adjoint dira plus tard qu’il lui importait de vérifier l’info ! 


En fin d’édition on revient sur le drame pour un direct. Mais où est passé le JRI qui devait cadrer le rédacteur de France 3 ? Il se serait perdu dans la foule nous dit-on, mais heureux hasard il a mis son talent au service de la rédactrice… de France 2. Pendant ce temps, notre valeureux confrère envoyé sur place, qui doit se sentir bien seul, filme avec son portable, tente une liaison téléphonique en direct dans le JT sur un réseau 4G saturé !

Le rédacteur en chef du 19/20 le reconnaît, un dysfonctionnement technique, un noir antenne, une coupure intempestive des caméras sur le plateau à 19H45, l’a empêché de se concentrer sur l’info principale de la soirée.


Panique sans oreillette


Le lendemain on apprend que Notre-Dame est sauvée. Mais à France 3 on n’est pas au bout de nos peines. La direction de l’information ordonne aux équipes du 12/13 la délocalisation des JT avec des moyens propres pour le 12/13 et le 13H. 


Avant son direct, France 2 nage dans l’opulence: Car satellite bicam, plus une troisième caméra avec Tvu. Sur une terrasse de l’Institut du Monde Arabe, la présentatrice bien éclairée répète les titres. 


Non loin de là, posté à un autre étage, le présentateur de France 3 vit un cauchemar, en direct. 8 minutes de cafouillage, de grande solitude … une éternité.  Le présentateur travaille sans filet, sans oreillette, donc pas de retour son ni de retour image. Aucun contact avec l’équipe en régie, qui vit, elle aussi, le naufrage. France 3  n’a pas eu droit aux moyens de France 2. Pour le 12/13, une seule caméra avec Tvu, pas de Car satellite.


Solidaire avec l’équipe du 12/13, c’est toute une rédaction qui se sent bafouée et méprisée. La SDJ pose une question qui demeure jusqu’ici sans réponse : Qui a décidé de fabriquer un JT délocalisé avec un TVU pack ?


Depuis des années, la Direction ne cesse de répéter que la fusion des rédactions va profiter à tout le monde. Mais qui peut encore ignorer que l’équité des moyens est une supercherie ? L’antenne de France 3 est l’éternelle grande sacrifiée.


Une exception tout de même et qui fait chaud au cœur : Le professionnalisme et les bonnes audiences du Soir 3 du 15 avril. Sa petite équipe a rempli avec brio notre mission : informer, mettre en perspective, décrypter. 


La vieille cathédrale puissante et magnifique va se relever. Les pompiers ont sauvé Notre Dame. Mais qui intercèdera en faveur des équipes de la rédaction nationale de France 3, soumises au joug des directeurs de France 2 ?


Le bureau de la Société Des Journalistes demande au plus vite un rendez-vous au directeur de l’information, Yannick Letranchant. Nous voulons comprendre les raisons de ces manquements éditoriaux et techniques indignes de notre mission de service public.



Bureau de la Société des Journalistes

Rédaction Nationale de France 3

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