La crise s’aggrave à Public Sénat mais Emmanuel Kessler refait
son bureau !
A la fin de l’année dernière, Emmanuel Kessler ordonnait
des travaux et faisait refaire à grand frais son bureau (bureau design et
meubles signés semble-t-il) et celui de la Secrétaire générale Muriel Signouret
au siège de la chaine boulevard Raspail dans le 6ème arrondissement.
Là où le
bât blesse, c’est qu’à la même
période il n’y avait pas assez d’argent pour permettre à la chaine de
redémarrer les programmes début janvier et ce en dépit des travaux parlementaires qui avaient débuté 15 jours plus
tôt ! L’antenne avait alors dû péniblement attendre le 14 avant de se
relancer totalement.
La dernière fois
qu’un dirigeant de l’audiovisuel public
avait fait refaire son bureau dans une Maison ronde, il avait fini «limogé» quelques
mois plus tard condamné de surcroit en Correctionnelle !
La chaine de la Haute Assemblée qui atteint ces derniers jours des niveaux d’audience catastrophiques alors que se déroule la campagne pour les élections européennes, est entrée dans une période de turbulences. Il faut dire que la chaine a carrément fermé son antenne entre les ponts du mois de mai…Ce qui est quand même du jamais vu pour une chaine d’info politique !
Autre source d’inquiétudes (le mot est faible) pour certains, l’idée fixe que porte Emmanuel Kessler - en pleine période générale d’économies voulues au plus haut niveau de l’État - celle de faire voter par son Conseil d’administration une espèce de « parachute doré » style assurance privée que contracterait la chaine et qui lui permettrait (en cas de sortie prématurée !) ou à la fin de son mandat, de bénéficier de quelques subsides publics pour faire face…Aucun des présidents précédents de la chaine n’avaient osé ! Est-il besoin de rappeler que ces derniers sont mandataires sociaux.
La chaine de la Haute Assemblée qui atteint ces derniers jours des niveaux d’audience catastrophiques alors que se déroule la campagne pour les élections européennes, est entrée dans une période de turbulences. Il faut dire que la chaine a carrément fermé son antenne entre les ponts du mois de mai…Ce qui est quand même du jamais vu pour une chaine d’info politique !
Autre source d’inquiétudes (le mot est faible) pour certains, l’idée fixe que porte Emmanuel Kessler - en pleine période générale d’économies voulues au plus haut niveau de l’État - celle de faire voter par son Conseil d’administration une espèce de « parachute doré » style assurance privée que contracterait la chaine et qui lui permettrait (en cas de sortie prématurée !) ou à la fin de son mandat, de bénéficier de quelques subsides publics pour faire face…Aucun des présidents précédents de la chaine n’avaient osé ! Est-il besoin de rappeler que ces derniers sont mandataires sociaux.
Pourtant, ayant probablement quelques échos de la grogne qui monte et des réticences de nombreux sénateurs concernant cet invraisemblable projet, ce n’est pas lui qui a présenté cette demande au Conseil d’administration mais sa Secrétaire générale Muriel Signouret (elle-même fonctionnaire détachée qui retrouvera donc une affection automatique à la fin du mandat de son Président dont elle met en œuvre la politique dans les faits)...Ils sont nombreux à attendre avec impatience la réponse du Conseil d’administration et l’utilisation de l’argent public!!!
Même le CSA qui légalement ne régule pas la chaine tout de même diffusée sur le canal 13 de la TNT (du domaine public) commence à s’émouvoir (là aussi le mot est faible) sur la présidence controversée d’Emmanuel Kessler réélu l’année dernière pour un mandat de 3 ans qui à présent fait l’objet de vives préoccupations principalement de la part de son actionnaire le Sénat.
Les esprits
s’interrogent, en effet sur la capacité de ce dernier à pouvoir terminer son
mandat tellement les problèmes de tous ordres s’accumulent au-dessus du ciel de
la chaine.
Deux collaborateurs
« historiques » le rédacteur en chef de Public Sénat Michael Szamès et son assistante
personnelle mettent en cause son management les ayant conduits à connaître de
sévères problèmes de santé. Kessler
et sa Secrétaire générale sont pointés du doigt et accusés de manipuler les
salariés et de créer une ambiance délétère ouvrant la voie à des actions
en Justice potentiellement très dévastatrice pour l’image du Sénat. Bon nombre
de sénateurs commencent d’ailleurs à prendre peur des conséquences que tout
cela pourrait avoir sur l’Institution elle-même !
Sur le plan financier là aussi les choses se corsent pour la chaine et sa direction. L’audit indépendant commandé par les 2 chaines qui se partagent le canal 13 de la TNT, LCP-Assemblée Nationale et Public Sénat, a rendu ses conclusions il y a quelques jours. Verdict: La chaine Public Sénat, déjà mieux dotée financièrement que sa consœur avec 17 millions d’euros annuel de budget voté par le Sénat, paie cash les erreurs de gestion de son pédégé Kessler. En effet ce sont 2 millions d’euros supplémentaires qu’il faudrait investir rapidement indique l’audit pour que la chaine puisse être techniquement au niveau de sa consœur de LCP-AN moins dotée.
L’audit indépendant fait aussi apparaître clairement que les choix d’Emmanuel Kessler et de sa Secrétaire Générale Muriel Signouret chargée de la transition numérique toujours pas effectuée soi dit en passant (vous savez la même sur France Télés dont Ernotte et Sitbon-Gomez son préposé à nous rebattent les oreilles en permanence !) mènent Public Sénat dans le mur sur de nombreux sujets au point que le tandem têtes qui dirige la chaine ait mis, selon nos informations, plusieurs semaines à communiquer l’audit au Sénat actionnaire et ce alors que l’Assemblée nationale l’autre actionnaire, en avait eu connaissance dès sa rédaction terminée.
Sans fonds propres Public Senat va donc être obligé d’emprunter cette somme de 2 millions en demandant la caution...Du Sénat, cette bonne blague ! En ces temps d’utilisation rigoureuse des deniers publics sur fond de remise en question du train de vie des élus...On peut comprendre que certains Sénateurs qui , commencent à s’inquiéter de tels agissements, veulent interpeller directement sur ces sujets le président du Sénat Gerard Larcher! Pour l’instant, ils sont quelques-uns à demander que plusieurs réunions de suivi pour l’exécution du contrat d’objectif et de moyens (qui lie le Sénat et la chaine), soient imposées à Kessler et sa direction...Une forme de tutelle qui ne dit pas son nom. Un camouflet pour Kessler et une première depuis que la chaine existe.
De toute façon cet audit comme les précédents recommande comme seule solution possible la mutualisation des moyens des 2 chaînes de l’Assemblée et du Sénat. Problème majeur pour Kessler qui s’est fait réélire à la tête de Public Sénat en jouant les défenseurs d’une chaîne repliée sur le Palais du Luxembourg n’ayant en aucun cas préparé cette mutualisation des moyens et « cramant » toujours 17 millions d’euros par an de l’argent des contribuables pour une audience située souvent en dessous de 0,2%...A ce train-là il faudra bientôt subventionner les téléspectateurs pour qu’elle soit regardée.
Quant aux choix éditoriaux de la chaine ils sont eux aussi pointés du doigt. Le départ en fin de saison de la « matinale des territoires » programme emblématique de la chaine reconnu unanimement par le milieu politique ainsi que la Presse qu’Emmanuel Kessler n’a pas su ou pas voulu conserver, en est un exemple. D’autant que Cyril Viguier le producteur de l’émission «Territoires d’infos» a fait savoir qu’il quittait la chaine avec ses partenaires de la PQR, des télés locales et de TV5 Monde qui constituaient de puissants relais pour la chaine. Le mois dernier dans une interview au journal « Sud Ouest » ce dernier déclarait: «je m’interroge car la chaine s’éloigne de sa mission de proximité avec les territoires pour privilégier la production de programmes élitistes ».
La Politisation de l’antenne et le neutralité de la chaîne semblent également en question. La direction, désireuse de se concilier la majorité sénatoriale de droite au Sénat est aussi soupçonnée d’ouvrir très grande la porte de son antenne à longueur d’émissions et de reportages à certains sénateurs. Certains gardent le souvenir d’un reportage réalisé en Vendée spécialement commandé par Kessler au moment de son renouvellement à son poste de pédégé ne pouvant s’empêcher de faire le rapport entre le Président du groupe les Républicains mais aussi Sénateur de la Vendée: Bruno Retailleau ! Plusieurs journalistes s’intéressent également au nombre de passages de ce dernier sur l’antenne.
Jean François Achilli Candidat contre Kessler non retenu par le collège de Sénateurs qui nomment le pédégé de la chaine (sic), donnait dans Paris Match de la semaine dernière sa version des faits « Je savais que j’allais me heurter à des réticences, quant à la fusion de LCP et de Public Senat mais c’est le sens de l’histoire, il ne peut en être autrement ».
Autre point encore, les inquiétudes manifestées par la SDJ de la chaine il y a quelques jours dont « Le Canard enchaînés » s’était fait l’écho mettant en lumière les petits arrangements de Kessler avec la déontologie lorsque ce dernier avait autorisé au salon de l’agriculture, les dirigeants de Groupama à venir discourir sur le plateau de la qualité de leurs produits alors qu’ils parrainaient cette même émission !!! …
A suivre
Sur le plan financier là aussi les choses se corsent pour la chaine et sa direction. L’audit indépendant commandé par les 2 chaines qui se partagent le canal 13 de la TNT, LCP-Assemblée Nationale et Public Sénat, a rendu ses conclusions il y a quelques jours. Verdict: La chaine Public Sénat, déjà mieux dotée financièrement que sa consœur avec 17 millions d’euros annuel de budget voté par le Sénat, paie cash les erreurs de gestion de son pédégé Kessler. En effet ce sont 2 millions d’euros supplémentaires qu’il faudrait investir rapidement indique l’audit pour que la chaine puisse être techniquement au niveau de sa consœur de LCP-AN moins dotée.
L’audit indépendant fait aussi apparaître clairement que les choix d’Emmanuel Kessler et de sa Secrétaire Générale Muriel Signouret chargée de la transition numérique toujours pas effectuée soi dit en passant (vous savez la même sur France Télés dont Ernotte et Sitbon-Gomez son préposé à nous rebattent les oreilles en permanence !) mènent Public Sénat dans le mur sur de nombreux sujets au point que le tandem têtes qui dirige la chaine ait mis, selon nos informations, plusieurs semaines à communiquer l’audit au Sénat actionnaire et ce alors que l’Assemblée nationale l’autre actionnaire, en avait eu connaissance dès sa rédaction terminée.
Sans fonds propres Public Senat va donc être obligé d’emprunter cette somme de 2 millions en demandant la caution...Du Sénat, cette bonne blague ! En ces temps d’utilisation rigoureuse des deniers publics sur fond de remise en question du train de vie des élus...On peut comprendre que certains Sénateurs qui , commencent à s’inquiéter de tels agissements, veulent interpeller directement sur ces sujets le président du Sénat Gerard Larcher! Pour l’instant, ils sont quelques-uns à demander que plusieurs réunions de suivi pour l’exécution du contrat d’objectif et de moyens (qui lie le Sénat et la chaine), soient imposées à Kessler et sa direction...Une forme de tutelle qui ne dit pas son nom. Un camouflet pour Kessler et une première depuis que la chaine existe.
De toute façon cet audit comme les précédents recommande comme seule solution possible la mutualisation des moyens des 2 chaînes de l’Assemblée et du Sénat. Problème majeur pour Kessler qui s’est fait réélire à la tête de Public Sénat en jouant les défenseurs d’une chaîne repliée sur le Palais du Luxembourg n’ayant en aucun cas préparé cette mutualisation des moyens et « cramant » toujours 17 millions d’euros par an de l’argent des contribuables pour une audience située souvent en dessous de 0,2%...A ce train-là il faudra bientôt subventionner les téléspectateurs pour qu’elle soit regardée.
Quant aux choix éditoriaux de la chaine ils sont eux aussi pointés du doigt. Le départ en fin de saison de la « matinale des territoires » programme emblématique de la chaine reconnu unanimement par le milieu politique ainsi que la Presse qu’Emmanuel Kessler n’a pas su ou pas voulu conserver, en est un exemple. D’autant que Cyril Viguier le producteur de l’émission «Territoires d’infos» a fait savoir qu’il quittait la chaine avec ses partenaires de la PQR, des télés locales et de TV5 Monde qui constituaient de puissants relais pour la chaine. Le mois dernier dans une interview au journal « Sud Ouest » ce dernier déclarait: «je m’interroge car la chaine s’éloigne de sa mission de proximité avec les territoires pour privilégier la production de programmes élitistes ».
La Politisation de l’antenne et le neutralité de la chaîne semblent également en question. La direction, désireuse de se concilier la majorité sénatoriale de droite au Sénat est aussi soupçonnée d’ouvrir très grande la porte de son antenne à longueur d’émissions et de reportages à certains sénateurs. Certains gardent le souvenir d’un reportage réalisé en Vendée spécialement commandé par Kessler au moment de son renouvellement à son poste de pédégé ne pouvant s’empêcher de faire le rapport entre le Président du groupe les Républicains mais aussi Sénateur de la Vendée: Bruno Retailleau ! Plusieurs journalistes s’intéressent également au nombre de passages de ce dernier sur l’antenne.
Jean François Achilli Candidat contre Kessler non retenu par le collège de Sénateurs qui nomment le pédégé de la chaine (sic), donnait dans Paris Match de la semaine dernière sa version des faits « Je savais que j’allais me heurter à des réticences, quant à la fusion de LCP et de Public Senat mais c’est le sens de l’histoire, il ne peut en être autrement ».
Autre point encore, les inquiétudes manifestées par la SDJ de la chaine il y a quelques jours dont « Le Canard enchaînés » s’était fait l’écho mettant en lumière les petits arrangements de Kessler avec la déontologie lorsque ce dernier avait autorisé au salon de l’agriculture, les dirigeants de Groupama à venir discourir sur le plateau de la qualité de leurs produits alors qu’ils parrainaient cette même émission !!! …
A suivre
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