"Le passage
de Yann Moix sur le plateau de Laurent Ruquier a laissé des traces à France Télévisions
où l’onde choc est importante. On ne digère toujours pas la manière dont s’est
déroulée une émission « indigente » dont on stigmatise le caractère «
extraordinairement complaisant»" écrit ce jour Renaud Revel sur son site internetImmédias.
« A France
Télés, au septième étage de l’entreprise on est depuis d’une extrême sévérité à
l’égard de Laurent Ruquier et de la production de ce programme et on pointe du
doigt au passage les audiences moyennes de cette toute première émission de la
rentrée, à 860.000 téléspectateurs et 14,6 % de parts de marché, « soit
une perte de 200 000 téléspectateurs sur la saison écoulée, ce qui fait
beaucoup »", écrit-il encore citant sa source.
« Indiscutablement
cette affaire n’en finit plus de faire des remous et risque d’être non sans
conséquences pour la suite.
Crise à
France télé, mais malaise également au sein des éditions Grasset où les
salariés ont découvert au détour d’une interview publiée dans les colonnes du
monde de son PDG, Olivier Nora, que les dirigeants de cette illustre maison
étaient au courant depuis 2007 des écrits et des dessins antisémites de Yann
Moix.
Pouvait-on
dissimuler le passé antisémite de cet auteur ? Et pourquoi l’état-major de
Grasset a-t-il choisi de le taire ? C’est toutes ces questions qui agitent
non seulement Grasset, mais le petit monde de l’édition » conclut le journaliste qui aurait pu ajouter l’Audiovisuel et les média.
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