lundi 14 octobre 2019

Canal+ invité à revoir son plan de départ visant à supprimer 544 postes.


Canal+ invité à revoir son plan de départ visant à supprimer 544 postes.



Le plus grand plan de départs de l’histoire de Canal + visant à supprimer 544 postes dans le viseur du ministère du travail.



« La Lettre de l’Audiovisuel » du 10 octobre dernier, indiquait que « La directrice du travail des Hauts-de-Seine s'est montrée plutôt critique envers le plan de départs mis en place par Canal+ par le biais d'une lettre adressée au groupe le 1er octobre… C'est par l'intermédiaire d'un courrier envoyé au groupe Canal + le 1er octobre que la directrice du travail des Hauts-de-Seine, Claudine Sanfaute, a critiqué le plan du groupe. Elle estime notamment que les sommes accordées aux salariés sont trop faibles "au regard des moyens du groupe Canal +" comme le rapporte La Lettre A. Le groupe Canal+ a réalisé 400 millions d'euros de bénéfice opérationnel ajusté l'an dernier. »



Le titre de presse ajoute « Dans ce même courrier la responsable de la direction régionale du travail et de l'emploi pointe du doigt trois indemnités particulièrement basses.

Tout d'abord, l'indemnité de 1 500 euros versée pour une formation d'adaptation, puis les 8 000 euros accordés pour une formation de reconversion et enfin les 7 500 euros versés pour la création ou la reprise d'une entreprise.

Trois cas sur lesquels Claudine Sanfaute demande au groupe de "faire un effort supplémentaire ".

" Vous ne précisez pas ce qu'il adviendra des salariés ne souhaitant faire jouer ni une mobilité interne, ni un départ volontaire ", indique par ailleurs Claudine Sanfaute jugeant trop floue la promesse d'un reclassement dans le groupe pour les salariés dont l'emploi disparaît et qui ne veulent pas partir. Elle a donc demandé au groupe Canal+ de " s'engager très clairement" sur le fait qu'un salarié " pourra conserver son poste" s'il refuse tout départ et toute mobilité, en indiquant très clairement le départ d'un employé est volontaire uniquement "lorsque le salarié a réellement pour alternative de partir ou de rester, à condition que ce soit sur son emploi, ou sur un autre emploi de même nature. »

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