vendredi 18 octobre 2019

Schrameck ex-Président du CSA qui avait parachuté Ernotte à France Télés recadré par la HATVP.

Schrameck ex-Président du CSA qui avait parachuté Ernotte à France Télés recadré par la HATVP.

La Lettre A donnait la semaine dernière l’information: Schrameck l’ex-Président du CSA qui avait parachuté Ernotte à France Télés dans les conditions que chacun connait à présent, se voyait recadré par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) depuis sa nomination au Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et son embauche connexe, en juillet dernier, comme conseiller au cabinet d’avocats Fidal révélée par Le Canard enchainé (*).

« La HATVP encadre la nouvelle activité d’Olivier Schrameck – L’autorité s’était autosaisie pour examiner la compatibilité de sa nouvelle fonction avec son ancien poste de président du CSA.

Il est en effet devenu, en juillet dernier, conseiller au cabinet d’avocats Fidal, présent notamment dans le numérique. Dans sa délibération, la HATVP l’autorise à exercer son nouveau métier, mais y pose des limites, valables jusqu’au 24 janvier 2022, soit trois ans après la fin de son mandat. Il devra ainsi « s’abstenir de délivrer des prestations à des entreprises avec lesquelles il a entretenu des relations dans le cadre de son mandat de président du CSA » ou de travailler pour les services du CSA, par exemple. »


(*) « Et un de plus ! Olivier Schrameck, ancien président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et membre du Conseil d’Etat, rejoint le cabinet d’avocats Fidal. Lequel ne cache pas l’intérêt de recruter une telle personnalité : Schrameck partagera « sa con­naissance approfondie des enjeux publics et sociétaux du droit ». Comme c’est bien dit.

L’augmentation des transferts de magistrats administratifs vers les cabinets d’avocats fait tousser. L’actuel vice-président de l’institution, Bruno Lasserre (¤), s’est donc senti obligé de repréciser les règles : « Les intéressés ne doivent pas présenter des requêtes en mémoire devant le Conseil d’Etat pendant trois ans. » Mais comment vérifier que ces éminences ne dispensent pas leurs précieux conseils derrière les portes closes de leur cabinet sans ­jamais descendre dans le ­prétoire ?

Il faut bien justifier leur ­salaire. »

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