A Paris, la maire sortante
du 9ème n’a pas grand-chose à craindre de la candidature de l’ernottien
Ngatcha, ni Emmanuel Macron non plus !
Comme
le blog CGC Média l’avait révélé dès le 1er décembre dans son
article « Arnaud Ngatcha, le bras
armé d’Ernotte pour contraindre Emmanuel Macron ?! » , celui qui se faisait dégager
de France Télés après avoir refait son bureau en pleine période d’économies
pour quelques 30.000€ libérant
donc son poste de « directeur de l'unité de programmes des magazines
culturels de France 2 » où l'avait nommé Pflimlin, a droit à
tous les égards depuis l’annonce de sa candidature à Paris sur la liste Hidlago !
L’ex-Orange très proche d’Hidalgo – tout le monde se souvient du vent que cette dernière s’était pris, le 24 juin 2017 pour « les journées
olympiques » essayant de saisir la main du Chef de l’État après la bise faite à la maire
de Paris (voir l'ensemble des photos) – pense probablement que Ngatcha lui ouvrira de nouvelles portes
comme Couture devait en ouvrir d’autres avec Fillon !
Marie-Christine Saragosse dont ce monsieur
avait été le conseiller sur
France Média Monde se répandant dans
tout Paris pour expliquer qu’il l’aidait à accéder à France Télés, doit vraisemblablement
s’en souvenir !
Les « deux poids, deux mesures »
la parachutée de l’été 2015, elle y est habituée.
Tout
le monde à en tête les procédures lancées à France Télés, la plupart contre
des journalistes - la direction leur rappelant « leur devoir de réserve
en tant que salarié de France Télévisions » - avant de les licencier
en fin de compte pour s’être exprimé via les réseaux sociaux, en mentionnant
leur appartenance à l’entreprise.
Extrait :
« L’annonce
des têtes de liste de « Paris en commun » portée par la maire sortante Anne
Hidalgo fin novembre a créé quelques remous au sein de France Télévisions. En
cause, la présence d’Arnaud Ngatcha passé par le cabinet de Laura Flessel,
ministre des Sports au début de quinquennat d’Emmanuel Macron, et aujourd’hui
directeur des opérations spéciales au sein du groupe public.
TOUT LE
MONDE peut-il être candidat à l’élection municipale ? Sauf à être frappé d’une
peine d’inéligibilité, la réponse est oui ! On peut même annoncer son intention
de se présenter depuis sa cellule de prison, comme le prouve l’exemple de
Patrick Balkany. Quand on travaille à France Télévisions, les choses sont plus
compliquées. La situation d’Arnaud Ngatcha est devenue un cas d’école pour
l’entreprise.
Le
directeur des opérations spéciales de France Télévisions, revenu dans la maison
après un passage par la case politique, se verrait bien refaire le chemin
inverse en devenant maire du 9ème arrondissement de Paris sur la
liste d’Anne Hidalgo. Un pari audacieux tant la maire actuelle, Delphine
Bürkli (ex-LR), semble aujourd’hui en route pour un nouveau mandat. Mais
toujours est-il que le simple fait d’être candidat en agace quelques-uns au
sein de France Télés. C’est le cas par exemple du représentant du SNJ, Serge
Cimino, qui appelle à ce qu’Arnaud Ngatcha « se mette en retrait et ne puisse
plus s’exprimer en tant que représentant de France Télévisions ».
Jusqu’ici, c’est plutôt mélange des genres qui a prédominé.
Comme l’a justement relevé Cimino, le candidat de « Paris en commun » s’est
risqué à ajouter à sa bio Twitter un renvoi vers un autre compte, celui de sa
campagne. Ce qui, au sein de la rédaction, n’a pas été jugé particulièrement
opportun, un cadre évoquant même une « incompréhension générale du côté
de l’info ». Cela l’est d’autant plus que les règles internes au groupe
concernant les salariés désireux de s’engager dans la campagne municipale
appellent à un « devoir de neutralité » et à une «
apparence de neutralité notamment sur les réseaux sociaux ».
S’il a
été demandé à Arnaud Ngatcha de vite faire disparaître cet engagement politique
qu’on ne saurait voir, celui-ci a néanmoins été défendu dans les hautes instances
du groupe à qui il avait fait part, « de longue date », de son intention de
se présenter, et où on rétorque qu’à partir du moment où sa candidature
n’interférait pas avec son poste, ce n’était pas une faute. Un argument a
priori fondé qui n’a toutefois pas empêché certains de craindre que cette situation
« jette un trouble sur le positionnement de la direction ».
Ce ne
serait pas la première qu’Ernotte [la sœur de Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la maire de Paris chargée de
l'enseignement supérieur, de nouveau tête de liste Hidalgo dans le 5ème, ndlr] et son entourage seraient étiquetés « à gauche »...
« Il n’a déjà plus le droit de se mêler de
rien », rétorque un proche d’Ernotte qui assure que le candidat de la liste
Hidalgo s’est « déporté de tout ce qui touche à la ville de Paris ».
Une défense
que Serge Cimino estime être une « excuse bidon » qui ne
suffit pas à évacuer le sentiment de gêne. La situation va donc être
éclaircie dans les tout prochains jours et Arnaud Ngatcha sera bientôt mis
en retrait. Et si dans la version officielle, c’est lui qui assumera la
paternité de cette décision, elle est le résultat d’une demande expresse faite
au cours des dernières heures.
Pour
justifier ce temps de latence, au sein de France Télévisions, on revendique un
encadrement plus sévère pour les personnes de l’antenne et les JRI que pour les
autres salariés… »
Ben
voyons !
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