mardi 10 décembre 2019

A Paris, la maire sortante du 9ème n’a pas grand-chose à craindre de la candidature de l’ernottien Ngatcha, ni Emmanuel Macron non plus !

A Paris, la maire sortante du 9ème n’a pas grand-chose à craindre de la candidature de l’ernottien Ngatcha, ni Emmanuel Macron non plus !

Comme le blog CGC Média l’avait révélé dès le 1er décembre dans son article « Arnaud Ngatcha, le bras armé d’Ernotte pour contraindre Emmanuel Macron ?! » , celui qui se faisait dégager de France Télés après avoir refait son bureau en pleine période d’économies pour quelques 30.000€  libérant donc son poste de « directeur de l'unité de programmes des magazines culturels de France 2 » où l'avait nommé Pflimlin, a droit à tous les égards depuis l’annonce de sa candidature à Paris sur la liste Hidlago !

L’ex-Orange très proche d’Hidalgo – tout le monde se souvient du vent que cette dernière s’était pris, le 24 juin 2017 pour « les journées olympiques »  essayant de saisir la main du Chef de l’État après la bise faite à la maire de Paris (voir l'ensemble des photos)pense probablement que Ngatcha lui ouvrira de nouvelles portes comme Couture devait en ouvrir d’autres avec Fillon ! 
Marie-Christine Saragosse dont ce monsieur avait été le conseiller sur France Média Monde se répandant dans tout Paris pour expliquer qu’il l’aidait à accéder à France Télés, doit vraisemblablement s’en souvenir !




Les « deux poids, deux mesures » la parachutée de l’été 2015, elle y est habituée.


Tout le monde à en tête les procédures lancées à France Télés, la plupart contre des journalistes -  la direction leur rappelant « leur devoir de réserve en tant que salarié de France Télévisions » -  avant de les licencier en fin de compte pour s’être exprimé via les réseaux sociaux, en mentionnant leur appartenance à l’entreprise.

L’Opinion sous la plume de Cyril Lacarriere parle même d’un « cas d’école » pour « Ce dirigeant de France Télévisions dont la candidature à Paris fait grincer des dents »

Extrait :

« L’annonce des têtes de liste de « Paris en commun » portée par la maire sortante Anne Hidalgo fin novembre a créé quelques remous au sein de France Télévisions. En cause, la présence d’Arnaud Ngatcha passé par le cabinet de Laura Flessel, ministre des Sports au début de quinquennat d’Emmanuel Macron, et aujourd’hui directeur des opérations spéciales au sein du groupe public.

TOUT LE MONDE peut-il être candidat à l’élection municipale ? Sauf à être frappé d’une peine d’inéligibilité, la réponse est oui ! On peut même annoncer son intention de se présenter depuis sa cellule de prison, comme le prouve l’exemple de Patrick Balkany. Quand on travaille à France Télévisions, les choses sont plus compliquées. La situation d’Arnaud Ngatcha est devenue un cas d’école pour l’entreprise.
Le directeur des opérations spéciales de France Télévisions, revenu dans la maison après un passage par la case politique, se verrait bien refaire le chemin inverse en devenant maire du 9ème arrondissement de Paris sur la liste d’Anne Hidalgo. Un pari audacieux tant la maire actuelle, Delphine Bürkli (ex-LR), semble aujourd’hui en route pour un nouveau mandat. Mais toujours est-il que le simple fait d’être candidat en agace quelques-uns au sein de France Télés. C’est le cas par exemple du représentant du SNJ, Serge Cimino, qui appelle à ce qu’Arnaud Ngatcha « se mette en retrait et ne puisse plus s’exprimer en tant que représentant de France Télévisions ».

Jusqu’ici, c’est plutôt mélange des genres qui a prédominé. Comme l’a justement relevé Cimino, le candidat de « Paris en commun » s’est risqué à ajouter à sa bio Twitter un renvoi vers un autre compte, celui de sa campagne. Ce qui, au sein de la rédaction, n’a pas été jugé particulièrement opportun, un cadre évoquant même une « incompréhension générale du côté de l’info ». Cela l’est d’autant plus que les règles internes au groupe concernant les salariés désireux de s’engager dans la campagne municipale appellent à un « devoir de neutralité » et à une « apparence de neutralité notamment sur les réseaux sociaux ». 

S’il a été demandé à Arnaud Ngatcha de vite faire disparaître cet engagement politique qu’on ne saurait voir, celui-ci a néanmoins été défendu dans les hautes instances du groupe à qui il avait fait part, « de longue date », de son intention de se présenter, et où on rétorque qu’à partir du moment où sa candidature n’interférait pas avec son poste, ce n’était pas une faute. Un argument a priori fondé qui n’a toutefois pas empêché certains de craindre que cette situation « jette un trouble sur le positionnement de la direction ».

Ce ne serait pas la première qu’Ernotte [la sœur de Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la maire de Paris chargée de l'enseignement supérieur, de nouveau tête de liste Hidalgo dans le 5ème, ndlr] et son entourage seraient étiquetés « à gauche »...

 « Il n’a déjà plus le droit de se mêler de rien », rétorque un proche d’Ernotte qui assure que le candidat de la liste Hidalgo s’est « déporté de tout ce qui touche à la ville de Paris ».
Une défense que Serge Cimino estime être une « excuse bidon » qui ne suffit pas à évacuer le sentiment de gêne. La situation va donc être éclaircie dans les tout prochains jours et Arnaud Ngatcha sera bientôt mis en retrait. Et si dans la version officielle, c’est lui qui assumera la paternité de cette décision, elle est le résultat d’une demande expresse faite au cours des dernières heures.
Pour justifier ce temps de latence, au sein de France Télévisions, on revendique un encadrement plus sévère pour les personnes de l’antenne et les JRI que pour les autres salariés… »

Ben voyons !


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