dimanche 8 décembre 2019

Une semaine de grève à Radio France et « Franck Riester se distingue par sa totale inexistence dans ce conflit » !

Une semaine de grève à Radio France et « Franck Riester se distingue par sa totale inexistence dans ce conflit » !

Dans son dernier article intitulé « Radio France : Sibyle Veil en guerre contre le service public » Médiapart rend publique la « "note d’information" interne frappée des mentions "Document contenant des informations confidentielles – Reproduction interdite" que Sibyle Veil a adressée au CSE pour essayer de justifier ce plan social lui aussi révélateur de ce que la haute fonction publique issue de l’ENA peut produire ».

« Proche d’Emmanuel Macron, Sibyle Veil cherche à imposer un plan de suppression de 299 emplois à Radio France qui caracole en tête des audiences. La PDG récolte en retour une grève massive. Mediapart publie les notes de la direction qui indignent tous les personnels. » écrit le titre de Presse.

« La PDG de l’entreprise publique a en effet décidé de lui couper les ailes, en annonçant le 14 novembre, lors d’un Comité social et économique (CSE) extraordinaire, un plan de départ qui porte sur 299 emplois permanents, au cours des trois prochaines années.

Une annonce tellement aberrante qu’elle a sur-le-champ déclenché une nouvelle crise sociale majeure au sein de l’entreprise – qui en a pourtant connu déjà beaucoup d’autres au cours des années précédentes » précise également Médiapart.

« Depuis le 25 novembre, la Maison de la radio est donc plongée dans une grève qui affecte fortement la plupart des antennes, chaque syndicat de la maison déposant à tour de rôle des préavis de grève reconductible. De nombreux salariés de Radio France se sont rendus sous les fenêtres du ministre de la culture, Franck Riester, qui se distingue par sa totale inexistence dans ce conflit » ajoute le titre de Presse qui enchérit « Par des bavardages interminables, cette note technocratique essaie de justifier l’injustifiable » ajoute-t-il, indiquant « Il faut lire des pages et des pages, aussi insipides que creuses, pour en arriver à l’essentiel, à la page 17 : « En juillet 2018, le Gouvernement a fixé un objectif de 190 millions d’euros d’économies à l’audiovisuel public d’ici 2022. »   

« Terrible histoire, qui se répète ! Déjà, sous François Hollande, Radio France avait connu une crise sociale gravissime, après qu’eut été porté à sa tête Mathieu Gallet entrainant l’entreprise publique dans sa désastreuse aventure» se désole-t-il encore.

Le lendemain dans une autre publication « Quand France Télévisions fait le service de presse de l’Elysée », Médiapart publiait cette fois-ci les consignes données à France Télés sur ce qu’il fallait dire et ne pas dire (*)…Vous savez « Le recul, le décryptage et l’analyse indispensable à l’info » prôné par l’ex-Orange et son monsieur Info ! 

Voilà où le service public de l’audiovisuel est tombé…le pitoyable combat de deux femmes qui ont décidé de se tirer la bourre : 
l’une proche du Président de la République, 
l’autre qui a tout essayé pour y parvenir sans succès et tente à présent de présenter ses désaccords patents avec l’intéressé sur un plan politique, là aussi sans succès !  

Pas étonnant pour cette dernière que Chef de l’État ait parlé de « La honte pour la République ».

Tout cela devant se régler avec le retour de l’ORTF et une présidence commune aux sociétés qui l’intégreront !!! Si Riester, Veil et Ernotte et quelques suiveurs veulent flinguer le « big bang » annoncé par le Chef de l’État pour l’Audiovisuel public, ils s’y entendent…

« Le constat est de bon sens » lance Médiapart qui en déduit très pragmatiquement « Si le pouvoir s’intéressait aux productions de l’audiovisuel, à leur qualité, ou s’il était attaché à la qualité de l’information et à son indépendance, c’est à des gens du métier qu’il ferait appel pour défendre le service public. »

(*) 

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