vendredi 14 juin 2019

Éric Vial le "Buddha multibras de FO" (*) ramassé par la Justice dans sa désignation frauduleuse de Gérald Prufer.

Éric Vial le "Buddha multibras de FO" ramassé par la Justice dans sa désignation frauduleuse de Gérald Prufer.

Souvenez-vous, c’était le 15 mars dernier. 

Éric Vial candidat UDI battu à plate couture aux Législatives comme il l’avait été juste avant aux Municipales, indéfectible soutien d’Ernotte avec qui il signe tout et dont il revendique l’autorisation donnée pour travailler comme chroniqueur hippique dans le privé sur Alsace 20, accessoirement secrétaire délégué FO à France Télés (*) avait nommé en pleine tempête médiatique, le directeur de Polynésie 1ère, Gérard Prufer comme délégué syndical. (ci-après)

Le juge des référés vient d’annuler la désignation qu’il juge frauduleuse, du directeur de Polynésie 1ère, Gérard Prufer en tant que délégué syndical. 

ADAP nous en dit plus « Le juge des référés a annulé la désignation du directeur de Polynésie 1ère, Gérard Prufer en tant que délégué syndical.
De ce fait, il a considéré que Gérard Prufer, étant devenu un salarié « ordinaire », sa demande de réintégration n’a pas à être traitée en référé. 
Me Eftimie a décidé de porter l’affaire devant le tribunal du travail.
L’avocate du directeur de Polynésie 1ère, Me Eftimie-Spitz, va saisir le tribunal du travail sur le fond de l’affaire concernant notamment la réintégration de Gérard Prufer à la station de Pamata’i. 
En effet, le juge des référés a rendu son verdict lundi après-midi. Il a annulé la désignation de Gérard Prufer en tant que délégué syndical. 

Il considère qu’il y a d’abord eu « fraude en matière de désignation », et ensuite qu’il y a « incompatibilité dans la fonction ». 

Ainsi le juge des référés a considéré que Gérard Prufer étant aujourd’hui  un « salarié ordinaire », et non pas un salarié protégé, ce n’est donc pas dans le cadre d’une procédure de référé qu’il peut enjoindre France Télévisions à le réintégrer en tant que Directeur Régional. »
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Roland-Garros semble quasiment plié pour France Télévisions !

Roland-Garros semble quasiment plié pour France Télévisions !

Ils étaient quelques-uns à se réjouir, il y a quelques mois, de l'acquisition des droits télé pour les JO de 2024 sur les antennes de France Télévisions.

Pourtant, une petite minorité restait sceptique... Sceptique parce que la somme secrète car colossale pour obtenir la diffusion des J.O allait très vraisemblablement être dépensée au détriment d'événements majeurs dont FTV a les droits et qu'elle pourrait bien perdre très prochainement...

Il n’y avait probablement pas de quoi se réjouir trop vite ! 

France Télévisions où l’ex-Orange continue d’empiler les nominations de directeurs et les recrutements à haut niveau, est bien partie pour ne plus diffuser Roland Garros l'événement sportif que la télé publique retransmet plus de trente ans.

Un signe qui ne trompe pas…les équipes de France Télés qui ont assuré le dernier tournoi ont dû enlever à la fin de la compétition qui étaient là depuis des lustres et permettaient les retransmissions ! Certains optimistes vous diront que ce décâblage est lié à la rénovation des installations du stade, particulièrement la couverture du court Philippe-Chatrier ainsi que l'éclairage des différents courts pour permettre des matchs en soirée…Nous en reparlerons !

Autre indication si besoin était, les propos de Bernard Giudicelli, président de la FFT qui indique aux Echosdans un article signé Marina Alcaraz que la fédération n’est pas là pour financer la télé publique "Nous avons eu de nombreuses marques d'intérêt et France Télévisions peut se positionner mais nous n'avons pas pour vocation de financer le service public, en réduisant nos gains".

Et de faire référence à l’appel d'offres que la FFT s'apprête à lancer pour les droits télé et qui porte sur les éditions 2021 à 2023 du tournoi. Selon la FFT, écrivent  encore Les Echos "les chaînes privées en clair comme TF1 ou M6, les chaînes payantes (Eurosport co-diffuse Roland-Garros), ou encore les GAFA pourraient être intéressés. Amazon a notamment acquis les droits de retransmission à partir de 2019 de toutes les  grandes compétitions ATP de tennis hormis les quatre tournois du grand chelem (Roland-Garros, Wimbledon, etc.)"

A suivre donc...décision le 19 juillet.

jeudi 13 juin 2019

Le lieutenant ultramarin de l’ex-Orange Wallès Kotra continue de claquer le fric du contribuable en prestations extérieures.


Le lieutenant ultramarin de l’ex-Orange Wallès Kotra continue de claquer le fric du contribuable en prestations extérieures.

Les salariés de France Ô que le tandem Kotra/Ernotte veut numériser donc condamner à disparaitre (Cf : l’excellent rapport parlementaire de la députée Frédérique Dumas qui indique qu’une chaine qui n’a plus de visibilité linéaire perd environ 85% de ses téléspectateurs) n’en reviennent pas. Tant de fric encore claqué pour rien. 

C’est une facture de presque 50.000€ HT (47.885,00€ HT pour être précis soit 57.662€ TTC) dont va devoir s’acquitter la télé publique donc le contribuable auprès de la société "BUTTERFLY SOLUTIONS" pour une prestation avant un nouveau et énième séminaire le 28 juin prochain concernant l’avenir de la rédaction et la transformation qui va avec !

« En amont de la journée de cohésion + séminaire du 28 juin 2019 pour la bagatelle de 24.485€ HT

ainsi que 3 ateliers avec une série de 3 réunions à concevoir et animer pour le reste soit 23.400€ HT » précise la facture à régler.

«Laissez-vous guider au Pays du mouvement pour résoudre vos problèmes d’aujourd’hui avec les solutions de demain » propose la boite à 0 effectif  retenue par le duo Kotra/Ernotte aux collaborateurs en sursis de France Ô …Tout un programme !!!!

Certes cette marotte des séminaires remonte à l'ex-directeur de l'info de France Ô Stéphane Bijou devenu député européen mais le  cynisme sans nom envers les personnels qui en ont marre qu’on les prenne pour des c… (cruches)  est transverse.




Dire que les salariés pensaient que Stéphane Sitbon-Gomez qui avait qu’avait perçu l’année dernière (en septembre) une augmentation révélée par « Le Canard enchaîné » (*) de presque 20% de son salaire pour être nommé en plus de son poste de dircab « directeur de la transformation » faisait le job !

Visiblement tel n’est pas le cas…

Encore un séminaire, encore des prestataires en amont et encore des dizaines de milliers d’euros d’argent public alors même que France Télés table sur le départ de 2.000 personnes...

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Le trio Letranchant/Doucet-Bon/Ernotte pour tordre le bras aux collaborateurs récalcitrants du « Soir 3 » qui ne veulent pas aller sur franceinfo :


Le trio Letranchant/Doucet-Bon/Ernotte pour tordre le bras aux collaborateurs récalcitrants du « Soir 3 » qui ne veulent pas aller sur franceinfo :

Il manque un peu de tout sur franceinfo : tant les burn out, les arrêts maladies, les demandes de retour dans le service d’avant détachement, ce sont multipliés année après année, entre autres, les deskers !

Des manques qui se font cruellement sentir. Les deskers ces rouages de l’info, corvéables à merci, qui dans l’urgence et la concision – c’est-à-dire, en permanence à franceinfo : ! – sont là pour « apporter au quotidien de la valeur ajoutée aux dépêches" qu’ils vont trier, hiérarchiser, titrer,  chapoter ou même réécrire…» sont de moins en moins nombreux.

Il arrive même que l’équipe des éditions du soir sur le canal 27 de la TNT travaille avec non pas avec trois, ni deux mais 1 desker voire SANS !

Alors, le  passage du "Soir 3" sur franceinfo qui selon  trio Letranchant/Doucet-Bon/Ernotte doit disparaître de France 3 dès la rentrée de septembre, une aubaine !

Cet arrivage de « chair fraiche » au sein du secteur de l’entreprise – il convient de redire que la chaine info est simplement un service de France Télés et n’a pas d’existence juridique distincte – pensez-donc, c’est du pain béni.

Les volontaires car il faut être volontaire – règle interne clairement établie –  qui acceptent de quitter La Trois et muter vers la chaîne Info vont donc quelque peu soulager leurs collègues ! Bien évidemment, ils ne seront pas cantonnés à cette seule édition puisque travaillant par tranche.

A France Télés bien décidé à tordre de le bras aux récalcitrants du "Soir 3" comme elle pense le tordre aussi aux téléspectateurs, la technique est simple : le pilonnage... «croyez le bien, ils vont l’être volontaires, ! »

La SDJ qui a rejoint le mouvement de grève de ce jeudi 13 juin ne s’y est pas trompée « Cette marche forcée vers la casse réunit tous les ingrédients d’un scénario catastrophe pour l’avenir des salariés et de l’information sur le service public ».

Le ciel ernottien s’assombrit un peu plus encore…Salto pour les mouches du coche !



Le ciel ernottien s’assombrit un peu plus encore…Salto pour les mouches du coche !

Voilà quasiment un an, Libération sous la plume de Jérôme Lefilliâtre indiquait que « Molotov aurait été courtisé par le trio TF1, M6, France Télévisions en amont des discussions sur Salto, la future plateforme de Svod ».

Le quotidien précisait que « les trois groupes avaient reculé devant le prix demandé de 100 millions d’euros » et de citer Julien Verley qui avait créé sa boite de conseils en septembre 2016 avant d'être nommé par l’ex-Orange directeur du développement à la place de Laetitia Recayte (à peine arrivée sitôt partie) pour promouvoir Salto qui confiait alors au journal que « racheter Molotov acteur important de l’OTT très courtisé [selon lui] et dont la croissance n’aurait fait que commencer, aurait été une bonne solution industrielle même pour 100 millions d’euros… »

Chacun imagine la tête d’Ernotte à l'époque  !!!

Aujourd’hui mercredi 12 juin  dans un confidentiel signé Thierry  Mestayer, « Electron Libre » révèle que « Le père de Salto quitte France Télés » et d’ajouter « France Télévisions voit son directeur du développement commercial quitter prochainement ses fonctions. Julien Verley qui avait été à l’origine de Salto pour France Télés - projet qu’il portait sur ses épaules depuis le début -  quitte ses fonctions pour développer un projet personnel. »
« Electron Libre » poursuit « Selon nos informations, Julien Verley va créer une nouvelle structure dans la production audiovisuelle et le numérique » avant d’en déduire que si  « son départ ne remet pas en cause directement le projet qui a toujours le soutien de Delphine Ernotte, ce n’est pas là un signal très favorable… ».

La débandade continue à FTV et même si  l'entreprise  prétend le contraire, le moribond  projet soi-disant destiné à rivaliser avec les géants américain comme Netflix, Amazon, Google, Disney, etc...a plus que du plomb dans l'aile.

Il se pourrait d'ailleurs que Julien Verley  que la télé publique a rémunéré pendant près de 3 ans pour développer Salto devienne prestataire du groupe qu'il quitte "avec son projet personnel qu'il développe" !

mercredi 12 juin 2019

Des salariés choqués à France Télévisions...Le chroniqueur hippique autorisé accessoirement délégué FO endosse une nouvelle casquette: transformer les victimes en coupables!

Des salariés choqués à France Télévisions...Le chroniqueur hippique autorisé accessoirement délégué FO endosse une nouvelle casquette: transformer les victimes en coupables! 

A vomir. 

Dans une communication des plus minables à l'adresse des salariés choqués de France Télés (on le serait à moins)  suite à la décision de l'entreprise de se séparer des 2 salariés qui étaient mis à pied pour "comportement inappropriés" dans l’affaire du Boy’s cllub de franceinfo : ceux qui avaient déjà essayé de minimiser dans un première publication mi-avril, leurs agissements, font à présent passer les victimes dont ils contestent le statuts pour des menteuses au pire pour des coupables! 

Le blog CGC Média vous propose de découvrir autres extraits nauséabonds et inappropriés, la prose de cette abjecte  tentative d'absolution des auteurs, intitulée "Et maintenant, la parole est à la défense". 

"La direction aurait-elle subit des pressions ou aurait-elle décidé de trahir son encadrement et ses collaborateurs journalistes ? Veut-elle faire payer des lampistes en protégeant d’autres responsables ?" écrit FO qui rappelle un peu plus haut que "le harcèlement sexuel est intolérable et doit être sévèrement puni". 

Non content de remettre en cause l’honnêteté du cabinet extérieur qui a enquêté et se croyant déjà en correctionnel, FO éructe encore "Chacun pourra remarquer étrangement que pour l’instant la parole des « prévenus » n’a pas été entendue".  
  
Pour ceux qui soutiennent la direction toute l’année et l'accuse pourtant "de s'être retrouvée dans une impasse et d'avoir failli après la gestion calamiteuse de cette affaire par la direction qui ne fera pas  s’améliorer la situation à la rédaction numérique de franceinfo:", ils vont pour tenter d'étayer leurs ridicules assertions , affirmer que "Dans cette grande maison, des cadres condamnés pour harcèlement poursuivent pourtant leurs activités sans que l’entreprise n’ait mis fin à leurs collaborations." 

FO de mettre en lien dans la même phrase la responsabilité de celui qui a essuyé 2 motions de défiance - la seconde qu'il partage avec Ernotte - "c’est le reproche principal de la direction de l’information envers les condamnés, il faudra aussi que des directeurs qui sont eux sous le joug d’une (ou de plusieurs) motion de défiance appliquent à eux-mêmes ce qu’ils sont capables d’appliquer aux autres". 

Le blog CGC Média ne publiera pas l'intégralité de ce papier malodorant qu'elle réserve pour un autre lieu.