vendredi 20 septembre 2019

Wallès Kotra retourne en Nouvelle-Calédonie et Sylvie Gengould prend (pour l'instant) sa place...

Wallès Kotra retourne en Nouvelle-Calédonie et Sylvie Gengould prend (pour l'instant) sa place...

Comme le blog CGC Média l'avait révélé le 16 septembre dernier dans son article intitulé "Walles Kotra: à France Télés, on n’est jamais mieux servi que par soi-même !": le toujours directeur général exécutif des outremers de France Télévisions, s’apprête début octobre à nommer un directeur régional en Nouvelle-Calédonie…il devrait se nommer lui-même pour repartir s’assurer son bâton de maréchal autoproclamé."


Comme dit le proverbe, on n’est jamais mieux servi…Enfin dans quelle République sommes-nous?" 


C'est Sylvie Gengould qui succède à Wallès Kotra qui repart donc d'où il vient dans des conditions financières dont il est très probable qu'elles défraient la chronique.


jeudi 19 septembre 2019

Liminaire des élus de l’UNSA et du SNPCA-CGC lu en séance du CSE de France Ô Malakoff ce 19 septembre.

Liminaire des élus de l’UNSA et du SNPCA-CGC lu en séance du CSE de France Ô Malakoff ce 19 septembre.

« 1 million d’euros de plus de salaire pour les 10 plus hautes rémunérations de France Télévisions en 2018! Et cette somme n’est que la partie désormais visible depuis ce mercredi des gabegies de la direction avec cette révélation dans la presse de l’iceberg des salaires des hauts cadres de France Télés. Il y en a d’autres, bien sûr, moins visibles. Il y a aussi les primes pour certains, les heures supp... etc. Il y a aussi les mutations à foison outre-mer, autes récentes et à venir, avec les indexations qui vont bien...

Et pendant ce temps, les salariés de la base doivent se serrer la ceinture: pas d’argent soi-disant pour des augmentations, au moins histoire ajuster les salaires avec le coût de la vie qui lui ne cesse d’augmenter.

À tous les étages, nos directions nous imposent de faire des économies, de ne pas remplacer les personnels qui s’en vont…Les investissements sont à l’arrêt (régies - Le Mam - Le matériel de tournage (sauf pour le numérique alors que nous ne savons pas ce que nous allons faire, l’accord sur l’expérimentation n’est même pas encore finalisé !)...Les salariés ressentent une forme d’abandon, de déliquescence du pôle outre-mer (à Malakoff comme dans les stations des 1eres *)

Certes, il y a le projet pour palier la fermeture de France Ô mais la négociation en cours sur ce projet expérimental du numérique démontre la limite des ambitions de l’entreprise: à force de limiter les moyens alloués à ce projet, à force de limiter les moyens humains, les personnels ne sont pas dupes. Derrière un soi-disant maintien de l’activité, derrière une soi-disant modernisation de nos moyens de travail, de nos missions de service public, ce projet n’est rien d’autre qu’un vaste plan déguisé d’économies destiné ni plus ni moins à uberiser nos outils et nos process de fabrication.

C’est le sentiment qui est ressorti, hier, des discussions entre élus lors de la réunion préparatoire de ce CSE.

Une uberisation qui passe mal car elle s’apprête à engendrer une précarisation des salariés; les professionnels étant appelés à devenir des femmes et des hommes orchestres sans compensations financières !
Une uberisation qui passe mal alors que des hauts cadres continuent eux de se goinfrer de la manne publique qui elle est en baisse ! Et cette situation est particulièrement vraie au sein du pôle Outre-mer.

Une uberisation qui passe mal car elle doit se faire soi-disant au service des plus jeunes alors que beaucoup d’anciens sont poussés sans ménagement vers la sortie. Ou s’ils ne sont pas poussés, nombreux sont ceux qui n’apprécient guère la tournure que prend leur travail, la tournure que prend l’entreprise et préfèrent partir au plus vite, exacerbant le  malaise chez ceux qui restent. Conséquence: ces départs rapides et contraints empêchent la transmission des savoirs faire des anciens vers les plus jeunes dans l’entreprise : le lien générationnel qui est fondamental dans la vie d’une entreprise tout autant qu’il est fondamental dans la construction du lien social des plus jeunes vis-à-vis des anciens et réciproquement !

Jamais l’entreprise n’a connu un tel choc managérial aux conséquences désastreuses, engendrant tant d’inégalités !

Jamais le pôle Malakoff n’a été autant en difficulté, autant menacé alors qu’il y a besoin que plus que jamais, en raison de l’arrêt de France Ô, de soutien, d’encouragements, de financement, de personnels pour cette mutation (forcée), cette transformation qui pourrait servir de bon exemple (puisqu’il est laboratoire expérimental pour le reste de FTV !) pour l’ensemble du groupe...

Cette rentrée que la direction nous présente comme formidable, pleine de nouveautés à quelques mois de la fermeture de France Ô est donc particulièrement inquiétante voire amère pour nous les salariés. Force est de constater que le bleu (outre-mer!) qui est censé nous habiter et nous entourer n’est vraiment pas le même selon que l’on se situe en haut de la hiérarchie ou tout en bas... et qu’il se transforme en gris de plus en plus foncé!

Vous comprendrez dès lors qu’il est difficile pour les élus de l’UNSA et du SNPCA-CGC de souhaiter une belle rentrée !

Malakoff - Le 19 septembre 2019

(* En Martinique 1ère par exemple, ils sont nombreux à dénoncer)
 

Les bugs quotidiens à l'antenne, la désorganisation orchestrée consequence immédiate du souk autour du départ du JT de Serge Bilé alors que sa remplaçante officielle n’était pas disponible avec une succession de présentateurs devant des téléspectateurs qui n’y comprennent plus rien ! Du grand n’importe quoi dont l’ex-Orange et ses lieutenants sont specialistes… 

Plus vraiment de ligne éditoriale à la Radio, manque de  clarté, de ton et de justesse qui déboussolent l’auditeur.

Un personnel en souffrance pour qui aucune réponse n’est apportée…Un niveau d’arrêts de travail et/ou de maladie longue durée comme dans l'ensemble de l'entreprise, jamais atteint!


Toute une station à déménager sur fond de déstabilisation orchestrée truffées de changements en cascade des personnes comme de lieux….


Constat unanime et sidérant…La direction ne prend absolument pas la mesure de ce naufrage mais "en est-elle encore capable ?" s'interrrogent deplus en plus de collaborateurs. 




mercredi 18 septembre 2019

La gabegie financière se poursuit sur le dos des salariés à France Télés...et ce en pleine période d’économies!

La gabegie financière se poursuit sur le dos des salariés à France Télés...et ce en pleine période d’économies! 

“Un million d’euros de plus en un an, en pleine période d'économies” écrit “Le Canard”, précisant que “la direction de  du groupe public, lui a fait savoir que dans ce top 10 (2018), il ne s'agi(rai)t pas des mêmes personnes qui ont été augmentées [en 2017, ndlr] mais d'animatrices  et de quelques animateurs fort bien rémunérés [pas plus de 3/10 en l'occurrence, ndlr] qui ont été intégrés à France Télés et en sont donc devenus salariés…Ce qui ferait gonfler la masse salariale” ! Ben voyons....

A ce million d’euros supplémentaire (fin de post) dépensé pour 3 hommes et 7 femmes (combien sont réellement animateurs-salariés ??) sur 1 an (de 2017 à 2018), le palmipède ajoute un nouvel exemple de la gabegie financière qui règne à France Télévisions et s’est envolée depuis l’été 2015.

“La chaîne locale NoA du réseau France 3 créée le 11 septembre 2018 [ * avec de l’argent public, ndlr] - accouchement qui n'a pas été de tout repos – vient pour des pour des questions de droits de marque a force le service juridque de France Télévisions d’allonger en urgence 54.000 € à Yannick Noah chanteur et ex-tennisman…” révèle l’hebdomadaire satirique.

Cerise sur le gâteau, comme le révélait le blog CGC Média, Wallès Kotra le directeur du pôle outremer nommé par Ernotte voilà 2 ans, a confirmé lundi à son CODIR "En novembre vous ne me verrez plus comme DG des Outremers mais vous me croiserez comme DR" (Directeur Régional)





[*] Chacun se souvient du raout organisé à Tahiti, en février dernier,  par Laurence Mayerfeld directrice régionale de France 3 Nouvelle Aquitaine alors 2h de table ronde autour de ladite chaîne locale concurrente de La Trois : « Noa » !

La facture avait été salée… pour la dizaine d’autres dirigeants avec elle partis aux frais du contribuable  afin de passer 2 heures en marge du FIFO ( le Festival International du Film Ultramarin) sous la présidence de Laurence Mayerfeld à discuter de la chaîne locale concurrente « Noa » dont l’audience est toujours proche de zéro!!








En pleine période d'économies, Ernotte augmente les 10 plus gros salaires de France Télévisions d'un million d'euros.

En pleine période d'économies, Ernotte totalement décrédibilisée augmente les 10 plus gros salaires de France Télévisions d'un million d'euros avant son prochain départ.

C'est "Le Canard enchaîné" encore et toujours qui révèle le nouveau scandale.


mardi 17 septembre 2019

L’ex-Orange tenue à l’écart de la direction de Salto !

L’ex-Orange tenue à l’écart de la direction de Salto !

Elle ne décolère probablement pas celle qui, parachutée à l’été 2015 à France Télés dans les conditions qui font toujours l’objet d’une instruction judiciaire, n’a pas arrêté de clamer haut et fort que si Salto existait c’était grâce à elle ! 
Pas question d’Ernotte donc qui avait qualifié la plateforme de streaming payant sur abonnement d’"équipe de France de l'audiovisuel" – Rien que ça !! – destinée à damer le pion de la concurrence grandissante des géants du streaming comme Netflix et Amazon auxquels il faut ajouter de nouveaux acteurs comme Disney, Apple...
C’est une dépêche AFP de ce mardi 17 septembre, intitulée « Les dirigeants de la plateforme de télévision Salto désignés » qui enfonce le clou et indique que c’est « Gilles Pélisson le PDG de TF1 qui a été désigné à la présidence du conseil de surveillance de la plateforme, pour un mandat de deux ans ».
« La direction de Salto a quant à elle été confiée à un haut cadre et membre du comité exécutif de M6, Thomas Follin. Dans la foulée, M6 a annoncé une série de nominations et une réorganisation interne, à la suite du départ de Thomas Follin, qui était chargé de la distribution et de l'innovation digitale des antennes du groupe » poursuit l’agence.
« Salto le projet de sur abonnement qui proposera des chaînes en direct, des programmes en rattrapage (ou replay) et des contenus à la demande (à voir) et qui a reçu début août un feu vert sous conditions de l'Autorité de la concurrence, permettant aux trois groupes audiovisuels français de préparer son lancement, prévu au premier trimestre 2020 » ajoute l’AFP.
Celui qui a actionné le bouton du siège éjectable de l’ex-Orange pour prouver qu’il fonctionnait parfaitement, a de quoi se réjouir !

Ernotte flingue la production interne et signe l’arrêt de mort des émissions fabriquées sur les plateaux de France Télévisions.

Ernotte flingue la production interne et signe l’arrêt de mort des émissions fabriquées sur les plateaux de France Télévisions.

CBNews avec l’AFP détaille aujourd’hui, un accord signé vendredi avec les syndicats de producteurs audiovisuels qui garanti(rai)t la "diversité" de ses investissements dans la création, notamment la répartition entre sa production interne et celle commandée aux indépendants. 

« Un nouvel accord qui complète celui déjà signé par les parties en début d’année » écrit le titre de Presse qui ajoute, citant le communiqué de France Télés « Celui-ci garantit notamment que le groupe public consacre "à minima" 82,5% de ses investissements dans la création, avec jusqu'à 17,5% de production en interne, contre un total de 25% de production interne et de productions aux droits plus souples dans l'accord précédent ».

Mettre ça en plus sur le dos d’Emmanuel Macron, de son gouvernement et de son ministre de Tutelle comme Ernotte a coutume de la faire, en affirmant péremptoirement haut et fort à l'AFP : "C'est dans l'esprit de la réforme que souhaite (le ministre de la Culture) Franck Riester", c’est à vous donner la nausée.

"Un très bon accord qui concrétise le partenariat entre France TV et la production indépendante, avec des investissements stabilisés et des droits numériques adaptés à nos besoins" a même enchéri l’ex-Orange sur le départ.

Il n’y avait déjà plus beaucoup d’émissions fabriquées en interne – Ernotte  venant de supprimer tout un tas d’émissions faite dans les studios du Siège, Motus en tête – mais réduire encore le volume d’activité en le faisant descendre de 25% à 17,5% c’est signer l’arrêt de mort de la Technique et s’en féliciter !

« L'accord fixe une durée standard de 36 mois pour l'exploitation exclusive des œuvres destinées à être visionnées gratuitement en ligne, par exemple sur la plateforme France.tv. Il prévoit également, avec la fin de France 4, le développement de l'offre en ligne pour les enfants, avec des durées minimales d'exploitation exclusive pour les œuvres d'animation. En contrepartie, l'investissement de France Télévisions est porté à 32 millions d'euros par an » explique CBNews.

Il n’y avait déjà plus beaucoup d ’émissions fabriquées en interne – Ernotte  venant de supprimer tout un tas d’émissions faite dans les studios du Siège, Motus en tête – mais réduire encore le volume d’activité en le faisant descendre de 25% à 17,5% c’est signer l’arrêt de mort de la Technique et s’en féliciter !





Pierre Arditti se paie Ernotte avec son sexisme, son ridicule jeunisme et son féminisme de façade !

Pierre Arditi a tout d’abord évoqué le téléfilm Meurtres à Colmar, diffusé ce samedi 14 septembre sur France 3 dans lequel il interprète le rôle d’un médecin qui tente d’élucider l’assassinat de son fils, au côté d’une enquêtrice dont le titre se trouve employé au féminin « lieutenante ».

S’il indique que cela «  ne gêne pas » Pierre Arditi s’est dit contre « certains excès qui consistent (par exemple) à interdite que l’on appelle les jeunes femmes ‘mademoiselle’ ».

Il en profité dans la foulée de son propos pour tacler Ernotte. « À la télévision, on voit de plus en plus d'animatrices, mais ce n'est pas une raison pour proclamer que les hommes de plus de 60 ans n'ont plus rien à faire dans le petit écran. »…et bing ! 

« Lorsqu’elle avait pris ses fonctions en 2015, le comédien avait d’ailleurs déploré le fait que le paysage médiatique français s’apparentait à « une télévision d’hommes blancs de plus de 50 ans  » (*) enchérit le magazine télé...et re-bing !

« Là c'est une connerie car dans nos métiers, un acteur, ça joue jusqu'à la mort ! » lance-t-il en fin d’interview.

Voici enchaine « La messe est dite »le titre de Presse ne croit pas si bien dire dans tous les sens du terme !

(*) Ces hommes de plus de 50 ans, c'est l'ex-Orange qui les choisit ! 




lundi 16 septembre 2019

Emmanuel Kessler/ Delphine Ernotte : le nivellement par le bas !


Emmanuel Kessler/ Delphine Ernotte : le nivellement par le bas ! 
Alors que Public Sénat (20 ans en 2020) révèle, ce lundi 16 septembre, sa nouvelle grille - avec un nouveau logo et un habillage soi-disant plus décalé mais tous deux très chers - destinée à séduire un plus large public, Emmanuel Kessler le pédégé de plus en plus contesté continue d’enchainer les décisions qui agacent au plus haut point l’institution du Sénat. 



Dernière en date, la suppression de l’émission "Livres & Vous" où chaque semaine Adèle Van Reeth reçoit (recevait donc), dans la bibliothèque du Sénat, une personnalité de l’art, de la pensée ou de la politique, pour une discussion intime sur les livres qu’ils ont écrits et ceux qui les ont construits.

En même temps, l’ex-Orange supprime "Dans quelle éta-gère?" le programme court quotidien de 2 minutes, multi-diffusé sur France 2, dans lequel un écrivain vient (venait parler) de son ouvrage que présente (présentait donc) Monique Atlan depuis 2008 et qui en mars dernier fêtait le 1000ème numéro en compagnie de prestigieux invités. 

Emmanuel Kessler et Delphine Ernotte ont donc choisi de faire disparaître le LIVRE de leurs grilles de rentrée et ainsi de niveler par le bas. 

L’annonce du départ de  “Territoires d’infos” le seul rendez-vous de la chaine du Sénat Public Sénat qui à se retrouve à présent  en quotidienne sur le réseau Vià avait déjà mis le feu chez les sénateurs mais la suppression des émissions littéraires risque fort d’être la goutte d’eau qui fait déborder le vase !

Culture quand tu nous tiens !!!!!

Walles Kotra: à France Télés, on n’est jamais mieux servi que par soi-même !

Walles Kotra: à France Télés, on n’est jamais mieux servi que par soi-même !



Il y a peu, le site ADAP écrivait "Son chef de pirogue [France Ô, ndlr], on n’ose pas dire capitaine, Walles Kotra est aux abois..."

Le site média ajoutait "Il reste deux postes de directeurs régionaux disponibles: Nouvelle-Caledonie et Guadeloupe  puisque, donc, il y a de la promo dans l’air pour la directrice de Guadeloupe 1 ère » au « Kanak [le susnommé, ndlr], fossoyeur de l’outremer a profondément négligé son propre territoire depuis trop longtemps autorisant même  le licenciement d’une femme, issue de sa tribu  - cadre et kanak d’origine -  de la station du mont Coffin , avec la bénédiction de la "pure caldoche", ex-directrice de cabinet à Malakoff, partie à la retraite après avoir précipité l’outremer audiovisuel dans le chaos…notamment à Malakoff où elle a laissé un champ de ruines".

Selon nos informations, Kotra le toujours directeur général exécutif des outremers de France Télévisions, s’apprête début octobre à nommer un directeur régional en Nouvelle-Calédonie…il devrait se nommer lui-même pour repartir s’assurer son bâton de maréchal autoproclamé.

Comme dit le proverbe, on n’est jamais mieux servi…Enfin dans quelle République sommes-nous? 

NB: L'histoire ne dit pas à quel titre il participera dans quelques semaines au nouvel et énième séminaire organisé par l'ex-Orange qui continue de claquer de façon indécente les deniers du contribuable...cette fois-ci, à La Réunion!



dimanche 15 septembre 2019

L’ex-Orange : la risée des média après sa déclaration rochelaise à Netflix !


L’ex-Orange : la risée des média après sa déclaration rochelaise à Netflix !



Ils en rient encore les quelques journalistes qui avaient fait le déplacement en Charente-Maritime pour le Festival de la fiction TV de La Rochelle. 



Voilà presque un an, Ernotte s’énervait toute seule pour que « les groupes audiovisuels arrêtent de "danser avec le diable" Netflix et se concentrent sur les réponses à donner aux GAFAM ».  « "On fabrique l'essence d'un moteur, le joyau de ce qu'on peut aller chercher quand on va sur les réseaux sociaux. Notre combat commun est de montrer que ça a de la valeur" », citant l'exemple de la BBC qui s'était associée avec Netflix avant de s'en écarter.



Ils se souviendront probablement longtemps ceux qui ont entendu quelques mois plus tard, l’ex-Orange dire exactement le contraire « France Télévisions est prêt à établir des "partenariats respectueux" avec les plateformes en ligne, dont Netflix » !



Le ridicule ne tuant plus, celle qui aura tout fait pour mettre à mort la télé publique, est finalement prête à danser avec le diable qu’elle croit souffrant "Netflix commence à souffrir un petit peu (...) et l'arrivée de Disney et d'Apple va transformer le marché de la SVOD. On peut imaginer avec l'un, avec l'autre, des partenariats respectueux. C'est une porte ouverte pour des alliances, demain".



« Ça fait penser à ces volatiles qui ont perdu la tête et qui courent dans tous les sens sans savoir où ils vont » ironisait l’un des journalistes couvrant l’évènement de retour sur Paris !




Ils ont se tordre de rire chez Netflix qui vient de franchir le cap des 5 millions d’abonnés français dont Ernotte expliquait pourtant à qui voulait l’écouter, il y a peu, qu’ils allaient trembler avec l’arrivée de Salto !



Ils ont dû s’étrangler les observateurs du secteur en entendant Ernotte ajouter "Je ne suis pas opportuniste, je suis plus radicale mais si les conditions ne changent pas, je ne suis pas pour partager quoi que ce soit". 



Maxime Saada, le directeur général de Canal+ qui ne fait évidemment pas partie de Salto, a pour sa part assez pragmatiquement souligné que son groupe était "habitué" à travailler avec les plateformes et que Canal avait vocation à "agréger l'ensemble des offres" du marché…"Un partenariat potentiel avec Netflix concernerait aussi la production", "si les conditions sont réunies", a-t-il indiqué également.