Aurore Bergé vs Delphine
Ernotte: l’Assemblée nationale ne doit pas en revenir de tant d’âneries !
Aurore Bergé parachutée
il y a peu rapporteure de la loi audiovisuelle qui, séance après
séance de commissions, n’a cessé de contredire
Franck Riester devant des députés qui n’en sont toujours pas revenus (*),
rivalise avec Ernotte qui flanquée de Francis Donnat et Juliette
Rosset-Cailler, devant la Délégation
aux droits des femmes qui l’interrogeait sur les actions que mène(rait) France Télés
dans ce cadre, n’a pas été en reste.
La première donc qui est en train de
foncer droit dans
le mur avec ce projet de loi audiovisuelle, klaxonnant au passage pour tenter vainement
de se faire remarquer, s'est fait ramasser dans la Presse, notamment par Le Monde ce matin qui écrit « Aurore
Bergé a déjà prévu de rajouter de la complexité en distinguant de bonnes et de mauvaises plates-formes : "Est-ce que cela a du sens d’imposer à
des plates-formes très différentes les mêmes niveaux de financement ?
Disney contribue déjà à la création française", indique la députée
LaREM, qui compte porter ce débat en séance publique ».
Il y a donc pour celle qui encore hier soir en séance (5/03/20) faisait la guerre
au ministre dénaturant au passage un peu plus le projet de loi – du jamais vu de mémoire de parlementaire…un festival selon certains des députés
encore présents contrairement à ceux qui avaient préféré quitter la salle après l’examen de l’article 59 sur
l’audiovisuel public (une vraie torture) qui finalement fut incroyablement entériné
grâce aux mains levées des députés LR – deux sortes de plateformes « les bonnes et de mauvaises plates-formes ». Pire qu’une armée Playmobil ironisent certains aujourd’hui.
Gageons qu’elle place Salto
l’incongruité ernottienne dans la catégorie des bonnes lorsqu’elle est
comme le dit le quotidien « sur une ligne de crête, demandant aux services
de vidéo par abonnement américains « Netflix, Amazon, Disney, etc…d’investir
25 % de leur chiffre d’affaires dans la production française ;
un taux inégalé en Europe ».
Ernotte ne pouvait donc pas faire moins !!!!
L’ex-Orange avant son départ de France Télévisions, a effectivement tenu d’invraisemblables
propos devant la Délégation aux droits des femmes qui l’interrogeait
sur les actions que mène France Télés dans ce cadre. (vidéo à l’appui)
« On est très
engagé pour produire des créations qui à l’antenne aident à combattre les
violences faites aux femmes…on a le souci de lutter contre les stéréotypes dans
les personnages qu’on fait jouer aux rôles féminins dans nos fictions et dans les
séries d’animation. On a donc veillé à ce qu’il ait des personnages féminins
positifs, des femmes fortes qui dirigent leur vie… » chante l’intéressée
qui ajoute – attention préparez-vous au décollage – « On veille à ce que les
femmes aient une place prépondérante au même titre que les hommes d’ailleurs
dans les héros principaux dans nos fictions et dans nos séries d’animation. »
Les députés n’ont pas
dû en revenir…ils ont probablement tous vérifier sur leur portable la
définition du mot « prépondérant » : « Qui a plus de poids,
qui l'emporte en autorité, en influence » qu’on retrouve dans l’expression « Jouer un rôle prépondérant » et n’ont pu que constater que
lorsqu’ Ernotte indique « On veille à ce que les femmes aient une place
prépondérante au même titre que les hommes d’ailleurs », il n’y a donc aucune prépondérance évidemment.
Le reste de l’audition
qui commence ainsi est du même tonneau…une remarque au passage sur la ligne harcèlement
qu’elle dit avoir mis en place avec «la
présence (soi-disant) de syndicalistes
dans ce réseau de femmes… » (sic), chacun vous expliquera en interne
que c’est une vaste fumisterie.
Une énorme blague qui a toute les
chances d’exploser au nez d’Emmanuel Macron fin 2021, début 2022 !
(*)
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