dimanche 5 avril 2020

Sexisme et harcèlement à France Télés (suite) : Ernotte n’a pas pris l’affaire en mains, elle l’a prise en pleine figure !

Sexisme et harcèlement à France Télés (suite) : Ernotte n’a pas pris l’affaire en mains, elle l’a prise en pleine figure ! 

Le journal L’Équipe qui avait révélé l’affaire dans son édition du 4 avril, met aujourd’hui en lumière la pathétique tentative de l’ex-Orange visant à se dédouaner « J'ignorais cette situation ».

Ernotte ignorait probablement aussi la situation lorsqu’elle a été mise au courant du cas Emery Doligé son conseiller de l’ombre ?  Tu parles Charles…

Le blog CGC Média au travers de nombreux articles dont celui-ci « #Ernottte#conseiller#MrY#Doligé#pornographie#LOL » avait tiré la sonnette d’alarme comme suite à plusieurs articles dont celui du Grazia (extrait ci-après) Tout ça avait été mis sous le coude !

Extrait :

Grazia dans son article « Toutsauf LOL » (*) a « assuré une mission de conseil d'un an et demi jusqu'à l'été 2018, à France Télévisions, au côté de Delphine Ernotte », n’est pas tendre avec Doligé qui tente de minimiser ses agissements, laisse entendre au magazine qu’il serait victime des réseaux "laisse faire le tribunal du buzz". Ben voyons…l’arroseur plus qu’arrosé !

Le magazine qui révèle « la main courante déposée à son encontre par une blogueuse mode, Delphine Desneiges, alias @DeedeeParis, après le déferlement d'attaques et d'insultes dont elle a fait l'objet sur le réseau social, de 2007 à 2009. » dénonce « La légèreté tragique de nombreux responsables de médias a permis à certains de se hisser au sommet de la chaîne. C'est le cas du communicant et influenceur wb Emery Doligé, connu sous le pseudo de MrY, et grand amateur de pornographie. »

Ernotte n’était pas au courant non plus, en avril 2019, de l’affaire du Boy’s club à « Franceinfo : numérique », il y a un an quasiment jour pour jour ! Demandez donc combien de salarié(e)s elle a reçu(s) pour lui parler de la situation et de coups de téléphone l'ont informé du contexte comme elle dit !

A l’époque voilà ce qu’écrivait alors le tandem Ernotte/Letranchant « France Télévisions est engagée dans une politique d’exemplarité et de zéro tolérance envers le harcèlement » qui indiquait déjà « La Direction de l’Information a été informée de rumeurs concernant des comportements inappropriés au sein des équipes de la rédaction numérique de Franceinfo à France Télévisions.

Immédiatement, nous avons diligenté avec la DRH une enquête interne et déclenché une procédure disciplinaire couverte par la confidentialité. »

Pas au courant non plus dans cette nouvelle affaire comme le précise L’Équipe « Ernotte nous a informé par écrit avoir pris personnellement l'affaire en mains : « J'ai lu les propos de Clémentine Sarlat. J'ignorais cette situation et j'ai engagé immédiatement une enquête. Je l'ai appelée et j'ai échangé directement avec elle. Le harcèlement est intolérable dans toutes les entreprises et particulièrement dans le service public. L'égalité entre les femmes et les hommes est un combat que je ne lâcherai pas »…

Minable communication…toujours la même ignorance des faits !   

Ernotte a même osé dire à Clémentine Sarlat « Je vous crois, je ne remets pas en doute votre parole mais je veux connaître le contexte. »

Indigne, abjecte…elle ne remet pas en cause sa parole mais il faut connaitre le contexte…mais journaliste qui a osé parler aurait « tout son soutien ».

La cellule harcèlement de France Télés saisie à plusieurs reprises en interne, les interventions de la chaine hiérarchique pour ne pas en restituer les travaux …on en a fait quoi ?

C’est bien ce que soulève dans L’Équipe Antoine Chuzeville journaliste du service des sports de France Télés et délégué syndical SNJ.

« "Je suis admiratif de la prise de parole de Clémentine" souligne Antoine Chuzeville journaliste du service des sports de France Télés et délégué syndical SNJ. « Mais je ne suis absolument pas surpris. Elle n'est plus dans la rédaction depuis un an et demi mais les comportements qu'elle décrit sont toujours là. 

L'été dernier, trois jeunes femmes du service des sports vulnérables, c'est-à-dire en stage, en pige ou en CDD, sont venus nous voir pour se plaindre et signaler certains comportements. Il s'agissait de phrases à connotation sexuelle très explicite, des invitations très poussées de rejoindre des journalistes beaucoup plus âgés après le boulot, des réflexions dégradantes.

Cela avait été vérifié et parfois dit devant une petite assemblée.

J'avais demandé un rendez-vous à ma direction et celle des ressources humaines. Le dossier avait été pris très au sérieux. Je ne sais pas trop ce que cela a donné. C'est notre regret. On espère que cette enquête permettra de faire remonter tous les témoignages" 

Certaines journalistes, en poste ou parties de l'entreprise auraient déjà discrètement fais savoir quels étaient prêtes à témoigner. »



La chasseuse d’hommes blancs de plus de 50 ans dont le départ est imminent fera peut-être le ménage avant de partir sauf si sa démission intervient avant…mais cela n’enlèvera en rien la responsabilité qui est à chaque fois la sienne mais qu’elle n’assume jamais.

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