vendredi 24 juillet 2020

« La honte de la République » dans l’audiovisuel qu’évoquait Emmanuel Macron c’est peut-être aussi cela!

« La honte de la République » dans l’audiovisuel qu’évoquait Emmanuel Macron c’est peut-être aussi cela!

Plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer la mascarade qui vient d’avoir lieu, s’agissant du sort de France Télés que viennent de sceller six des sept membres du CSA dont son président Roch-Olivier Maistre voué à disparaitre selon les textes qui devraient être présentés prochainement au Parlement.

Le CSA aurait basé son choix sur « la stabilité »C’était avant ou après le déjeuner organisé par Roch-Olivier Maistre ce mercredi. Que s’est-il passé juste après le déjeuner pour que le scénario de 2015 sous Schrameck se reproduise quasiment à l’identique…et qu’un vote, selon plusieurs informations concordante,  bascule ou en tout cas en donne l’impression ? 

Il y a cinq ans c’était un coup de téléphone qui avait tout changé selon L’Opinion qui dans le 5ème volet de l’enquête « Tensions, pressions, mensonges et élections (5/5) » , écrivait :

Extrait : "Le conseil d’État s'implique ?

La suite de l'histoire est encore floue. Olivier Shrameck a-t-il convoqué successivement Mémona Hintermann-Afféjee et Francine Mariani-Ducray pour leur demander de changer leur vote ? Cette dernière, membre du Conseil d’État, a-t-elle reçu un coup de téléphone de Jean-Marc Sauvé, son vice-président, pour lui demander, non pas de voter pour Ernotte, mais de « trouver une solution permettant de sortir de l'impasse » ? …"

Le remplaçant de Schrameck qui se plait à indiquer à l’AFP que " la nomination par le CSA, par une autorité publique indépendante, a des vertus" - il nous dira lesquelles ! – aurait-il eu le même bourdonnement d’oreille ?

Roch-Olivier Maistre qui tient à souligner toujours à l’agence de Presse que "l'un des arguments importants [pour ces 3 voix seulement !] serait que l’entreprise n'a jamais connu la stabilité, contrairement à ses concurrents" aurait-il pied à terre du côté de Domrémy ?

Plusieurs des candidats à avoir adresser leur dossier au CSA s’interrogent à présent…ils ne sont pas les seuls !

Comme Serge Cimino le représentant du SNJ qui s’était indigné devant les sages des nominations récentes, en pleine période dite de tuilage de Diego Buñuel à la direction des programmes et celle de Pascal Guimier à la direction de franceinfo : que Roch-Oliver Maistre avait Liké qui avait lancé devant les conseillers lors de son passage « cela n’a pu se faire sans quelques garanties ! »

Le blog CGC média sera bientôt en mesure de vous en dire plus sur les coulisses de ce triste spectacle qui choque de nombreux observateurs comme Francis Guthleben l’auteur de « Sauvons France Télévisions » ou encore la députée des Hauts-de-Seine qui n’a jamais eu la langue dans sa poche Frédérique Dumas.

Le premier sur les réseaux sociaux qualifie cette mise en scène de « Procédure indigne sur le fond comme sur la forme, d’une démocratie moderne ».


Frédérique Dumas pour sa part fait référence, entre autres aux dernières révélations de Médiapart et s’étonne d’une telle décision (celle du CSA) de renommer l’ex-Orange au nom d’une imaginaire stabilité  qui pourrait comme elle le dit « avoir à rendre des comptes sur le contrat passé avec la société de production de Nagui, de 100 millions d'euros pour 2017 à 2020, avec des clauses particulièrement avantageuses …un contrat "honteux" qui "révèle un souci de gouvernance" »

Quelques captures d’écran à l’appui





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