Présidence de France Télés: Baldelli aurait des assurances…le problème c’est que Giordano aussi !
Après l’article signé Etienne Rateau, publié par Atlantico le 25 juin dernier « La lourde insistance de Matignon pour placer l’un des siens à la tête de l’audiovisuel public » (*), les « sachants » s’en donnent à cœur joie.
(*)
S’agissant de la présidence de France Télévisions, qui se libère cet été dont Atlantico écrit qu’elle « serait au cœur d'importantes tractations à Matignon » ajoutant « Insistance qui déplaît à l’Élysée, où l’on déplore la volonté supposée d’Édouard Philippe de remplacer des postes précédemment occupés par des femmes aux bons bilans opérationnels par des amis du Premier ministre », les confidences se succèdent voire se superposent.
« Ça y est, Baldelli a eu les assurances de l’Élysée qu’il attendait » livre sous le sceau du secret, un de ses fervents soutiens qui tient tout de même à préciser « Ce n’est pas directement le Président mais ses proches conseillers qui lui ont fait savoir » !
S’il suffit à soi-disant quelques proches conseillers d’Emmanuel Macron de donner des garanties à tel ou tel pour que son entourage sable déjà le champagne… alors là !!
Petit problème tout de même, cet autre fin pratiquant des coulisses du Pouvoir, nous glisse « Ce sera Isabelle Giordano car elle a obtenu les garanties qui lui manquaient pour y aller…Elle veut tellement le poste ! »
Ah bon…Elle aussi ?!
Notre source ne nous révèle cependant pas à quel niveau sont ces garanties et surtout d’où elles viennent !
A lire ce que publiait la semaine dernière le site Atlantico (*), elles doivent être solides et particulièrement élevées !
(*) Extrait
"Pour France Télévisions, de nouveaux noms émergent. Comme le révélait Le Canard Enchaîné, il y a quelques jours, Édouard Philippe ressentirait un besoin pressant de placer l’un de ses amis à la tête d’un poste stratégique de l’audiovisuel public. Matignon, ayant échoué à positionner son candidat chez Arte, devrait se tourner vers l’autre poste disponible à France Télévisions. Le nom de Frédéric Mion circule. C’est à gauche, au sein de cabinets ministériels, que ce brillant haut fonctionnaire a fait ses débuts avant de s’engager dans une carrière sûrement plus lucrative d’avocat d’affaires. Puis, direction l’audiovisuel privé, où il devient secrétaire général de Canal + avant, en 2013, de prendre la tête de Sciences Po. Au sein de la prestigieuse institution de la rue Saint-Guillaume s’attache, avec un certain brio, à remettre de l’ordre dans une école dont la gestion a été quelque peu entachée par les années sulfureuses de Richard Descoings… Frédéric Mion ne semble pas faire montre d’une motivation très prononcée pour ce poste délicat, où il faut composer avec les difficultés économiques du groupe, la très sensible réforme à venir et des syndicats en désaccord systématique avec leur direction.
Certes, pour Régine Hatchondo chez Arte, être une femme n’a pas joué en sa faveur. Mais, parité oblige, il semble logique que la tête de France Télévisions soit dévolue à une candidate. Mais, rassurons-nous, deux autres femmes sont aussi bien positionnées. Isabelle Giordano, déjà, peut compter sur une belle carrière de journaliste dans l’audiovisuel public, avec quelques passages, dans le public. Problème, elle traîne avec elle l’échec du Pass Culture, dont elle préside le comité stratégique depuis juillet 2019, encore perçu comme l’un des échecs les plus retentissants de la « macronie culturelle ».
L’autre nom qui se murmure est celui de Laetitia Recayte, ancienne directrice du développement commercial de France Télévisions. [virée quelques mois après son arrivée par Ernotte qui quelques semaines plus tôt avait viré son mari, ndlr] Certes, avec une vingtaine d’années au sein de l’audiovisuel privé ou public, Laetitia Recayte n’a pas à rougir d’une solide expérience de terrain avec notamment la direction des filiales commerciales du groupe. Mais elle s’est, depuis avril 2017, quelque peu éloignée du métier, ouvrant même une cantine bio et végétarienne dans le très branché quartier Montmartre ou en rejoignant l’équipe municipale du maire de Cannes, en tant que consultante. Puis en devenant directrice générale de Robin and Co, une holding dédiée à la production audiovisuelle, en début d’année…"
Il serait peut-être bien que Baldelli donne sa marque de champagne à Isabelle Giordano pour qu’ils aillent très vite prendre une coupe ensemble !
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