samedi 19 septembre 2020

Où est passé le JT du 20h de France 2 du 17 septembre dernier où Olivier Véran répondait aux questions d’Anne Sophie Lapix ?

Où est passé le JT du 20h de France 2 du 17 septembre dernier où Olivier Véran répondait aux questions d’Anne Sophie Lapix ?

C’est du jamais vu !

Quel que soit le site de replay utilisé pour retrouver le JT de 20h diffusé sur France 2 le 17 septembre dernier où le ministre de la Santé Olivier Véran invité répondait d’Anne-Sophie Lapix sur le plateau, il est introuvable. Il aurait dans un premier temps été accessible en replay puis très rapidement supprimé. Qui a pris la décision et pourquoi? 

Sur les réseaux sociaux, nombreux sont les internautes qui s’interrogent « Où est passé ce journal ? Pourquoi a-t-il disparu ? Ne va-t-on pas le bricoler après coup pour tenter d’effacer une question malheureuse qui porterait sur la gratuité des tests et la Sécu qui paie ?...»

Quel est donc ce mystère qui fait que, ce samedi matin (19/09/20) (2 jours après ce direct) personne n’ait toujours accès à l’intégralité de ce JT ?

Le blog CGC média vous propose un large extrait du Verbatim (ci-après)

Anne-Sophie Lapix "Bonsoir monsieur le ministre. D'abord une réaction sur cette facture. Est-ce qu'on pourrait la baisser pour la sécurité sociale, est-ce qu'on pourrait par exemple compresser la marge des laboratoires?"

Olivier Véran "En France, nous avons fait le choix de prendre en charge totalement et à 100% sans avance de frais la totalité des tests PCR qui sont proposés aux Français. C'est un choix que nous assumons parce que la politique de tests qui est importante, c'est l'un des piliers de notre stratégie de lutte contre la circulation du virus. Nous travaillons avec les laboratoires qui sont très mobilisés; tout cela un coût: les plateformes PCR, les réactifs, les écouvillons, les cônes en plastique...donc nous payons au juste prix.
Nous sommes l'un des seuls pays à prendre en charge à 100%, c'est-à-dire que certains pays et notamment en Allemagne, il y a des indications qui appellent un à reste à charge c'est-à-dire qu'on demande aux habitants de compléter lorsque ce n'est pas dans les indications prioritaires donc à payer de leur poche.

Olivier Véran "C'est moins sur les laboratoires que sur les producteurs et sur les plates-formes. Il a fallu équiper nôtres pays à vitesse V. Je vous rappelle que nous faisions 100 000 tests avant l'été et que nous avons fait cette semaine 1 200 000 tests. Le coût des équipements et plateformes PCR doit être aussi un coût qui doit être pris en charge par l'État sinon nous ne pouvons pas demander au laboratoires de faire davantage d'efforts or nous leur en demandons d'en faire encore davantage"

Anne-Sophie Lapix "Je parlais de la Sécurité sociale. Du coup pour la Sécu qui effectivement est très élevée, on se demande si on ne pourrait pas la réduire en faisant pression sur les laboratoires comme l'on fait les Allemands? On dépense beaucoup d'argent, évidemment c'est important mais quand on attend son résultat 5 jours, 10 jours, 15 jours est-ce qu'on ne jette pas l'argent par les fenêtres, est-ce que c'est encore utile et est-ce que ça sert à quelque chose?"

Olivier Véran " Vous posez une très bonne question. Tester quelqu'un qui est symptomatique cela doit être immédiat. Tester quelqu'un qui est un cas contact, cela doit être fait au septième jour du dernier contact avec la personne malade là où on propose aux gens d'arrêter l'isolement si le test est négatif. Donc il faut plus de réactivité, plus de priorisation, c'est la politique que nous menons, politique résolue avec les ARS et les labos publics et privé; j'en profite pour saluer toutes ces personne qui y travaillent et qui sont soumis à une forte pression. Vous avez raison de souligner que presque paradoxalement alors que nous sommes l'un des pays qui testent le plus, il y'a des endroits essentiellement dans les métropoles...dans les endroits où le virus circule le plus, il y a un tel afflux de gens qui veulent se faire tester que les délais se sont allongés.

Anne-Sophie Lapix "Là ça ne sert à rien, on est bien d'accord ?"

Olivier Véran "Ce n'est pas que cela ne sert à rien, ils sont priorisés comme vous l'avez très bien montré dans votre reportage avec ce laboratoire qui est capable de dire, bien sûr ça c'est des prélèvements qui sont urgents. Et nous renforçons le dispositif avec 20 plateformeS extérieures capables de faire chacune 500 tests par jour et qui sont en train d'être déployé avec es des horaires réservés uniquement pour les gens qui correspondent au public prioritaire: les symptomatiques, les contacts avérés les médecins, les soignants et les aidés à domicile"

Anne-Sophie Lapix "Vous l'avez dit, on a testé 1 200 000 personnes cette semaine. On a les tests, on a les masques, on a l'expérience et pourtant on a l'impression que ça ne change rien, que l'épidémie s'emballe. Où est la faille qu'est-ce qu'on ne réussit pas à faire?"

Olivier Véran "Ça ne change pas rien et c'est important que les Français le sachent. Les gestes barrière sont notre meilleure protection en l'absence de vaccin et de traitements efficaces. C'est notre meilleure protection, c'est le pilier 1 de notre stratégie qui n'a pas bougé fondée 4 piliers qui sont: les gestes barrière, tester/isoler/protéger, la protection des vulnérables et les mesures de gestion quand c'est nécessaire. Ce qui a changé c'est le printemps dernier le fameux R (le facteur de circulation) était supérieur à 3. Si j'étais malade dans la semaine, j'allais contaminer en moyenne trois autres personnes aujourd'hui le R il est juste supérieur à 1, c'est-à-dire qu'une personne va contaminer moins de gens et ça c'est le résultat de la politique que nous menons et surtout du comportement citoyen des Français qui ont appris les gestes barrière et font très attention. Ils nous faut un petit effort supplémentaire....Un peu de réduction des contacts dans la sphère sociale; faire vraiment gaffe et utiliser le logiciel stop-Covid lorsqu'on sort dans un bar ou qu'on réunit des amis chez soi...."







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