L’arnaque Salto…Vous payez tous les mois pour être triés et démarchés !
Les quelques abonés qui devront débourser de 7 à 13 euros par mois pour revoir des programmes auxquels ils ont accès gratuitement sur les sites de Replay des chaînes, vont avec leur consentement, c’est à dire en acceptant les cookies qui sont utilisés sur cette plateforme par Salto et ses partenaires, pouvoir être utilisés aux fins de réaliser des statistiques de visites et pour leur proposer des publicités, des services et offres adaptés à leurs centres d'intérêts !
C’est « L’édition multimédi@ » dans son numéro 414 qui met aujourd’hui les pieds dans le plat. (* ci-après)
Le titre « La plateforme Salto est
payante et... avec publicités » est assez clair pour ne pas commencer plus avant l’excellent article qui
montre comment entend fonctionner la plateforme dont la durée de vie devrait être
très courte vu le piteux démarrage.
(*)
« La plateforme Salto est payante et... avec publicités »
En fait. Le 20 octobre, le groupe public France
Télévisions et ses concurrents du privé TF1 et M6 ont enfin lancé leur
plateforme commune de TV et de SVODpour jouer la carte de « l'exception
culturelle française » face aux Netflix, Amazon Video et autres Disney+. Salto
est payant mais la publicité n'est pas bien loin. En clair. Pour les abonnés de
Salto, il leur en coûtera 6,99 euros par mois pour un seul écran, 9,99 pour
deux écrans, ou 12,99 pour quatre écrans. Mais à ce prix-là, y aura-t-il de la
publicité sur cette plateforme « publique-privée » de télévision [live ou
reptay) et de vidéo à la demande (par abonnement donc) ? « Oui et non »,
diraient les adeptes du « en même temps». La plateforme que dirige Thomas
Follin - transfuge du groupe M6 - assure qu'« il n'y a pas de publicité sur le
catalogue Salto, qu'il s'agisse de films et séries en VOD, d'avant-premières,
des nouvelles saisons mises à disposition en intégralité ou en US+24 ».
Mais, car il y en a un, « en
revanche Salto distribue des chaînes et des programmes télé qui seront
diffusées avec leur publicité » (1 ). Autrement dit, sur le bouquet dune
vingtaine de chaînes de télévision proposées par Salto - dont celles déjà
accessibles par ailleurs gratuitement sur la TNT (TF1, France 2, France 3,
France 4, M6, W9, 6ter, TMC, TFX, LCI ou encore Franceinfo (2) -, les abonnés
payants de Salto auront droit à la publicité de ces chaînes-là. Sans parler du
fait que les chaînes du groupe public France Télévisions sont, elles, déjà
payées par la redevance audiovisuelle - 138 euros en 2020 - dont tout abonné «
Salto » est censé déjà s'acquitter. Ils se retrouvent donc à payer deux fois
certains contenus de Salto (3). Des chaînes thématiques s'ajoutent au bouquet :
TV Breizh, Téva, Paris Première, Ushuaia TV ou encore Histoire TV.
Concernant cette fois la
partie SVOD de Salto, avec son « cata logue en illimité (...) de plus de 10000
heures [15.000 à terme, ndlr] de séries, films, documentaires et programmes
jeunesse », n'y aura-t-il vraiment pas de publicités comme sur Netflix,
Amazon Prime Video, Disney+ ou encore AppleTv+ ?
Si l'on en croit Salto, il n'y
en aura pas. Mais si l'on se réfère à son site web, à propos de la dépose de
cookies sur le terminal (ou les terminaux) des abonnés, le propos est alors
ambigu : « Avec votre consentement, les cookies sont utilisés sur cette
plateforme par Salto et ses partenaires aux fins de réaliser des statistiques
de visites et vous proposer des publicités, services et offres adaptés à vos
centres d'intérêts »
Thomas Follin contacté par
Edition Multiméditdi@, a beau faire dire à une porte-parole que « Pour
l'instant, il n'y a pas de projet en ce sens », personne n’est dupe !
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