jeudi 1 octobre 2020

Quand Didier Quillot mettait en avant à l’été 2015 que des pans entiers de son projet stratégique pour France Télés avaient été repris !

Quand Didier Quillot mettait en avant à l’été 2015 que des pans entiers de son projet stratégique pour France Télés avaient été repris !

L’ex-Orange dont les conditions de son parachutage à l’été 2015 font toujours l’objet d’une plainte pénale pendante et d’une nouvelle procédure en annulation de la décision du 23 juillet 2020, vient d’adresser à l’ensemble du personnel un mail pour dire comment elle compte « réviser la gouvernance [mise en place, faut-il le redire par elle-même ! ndlr] afin de mettre en œuvre une stratégie d’entreprise ». 



Après cinq ans de casse organisée dans l’entreprise public il faut oser !

Elle annonce les soi-disant créations d’un comité de direction et d’un comité de pilotage (qu’elle rebaptise comité de stratégie éditoriale )…histoire de mettre en œuvre la transformation de l’entreprise et sa déclinaison opérationnelle…Quelle mystification lorsqu’on sot que COPIL et CODIR qui existaient déjà et surtout qu’un directeur de la transformation avait été chèrement nommé à l’époque avant qu’il ne remplace le numérobis évincé.  

Voici entre autres ce qu’à trouvé le blog CGC Média dans un autre projet jugé par Roch-Olivier Maistre trop en avance sur son temps !

Il conviendra de « Refonder la gouvernance et l’organigramme » de France Télévisions car « Le groupe qui devient à la fois éditeur et diffuseur multimédias de programmes et de contenus, où ces deux métiers totalement indissociables, complémentaires et interdépendants, requièrent donc un nouvel organigramme simplifié et moins cloisonné pour redonner sens et lisibilité à l’organisation du groupe….»

Il faudra « - Supprimer des circuits de décisions et réduire le nombre des couches managériales - En somme, administrer l’entreprise comme n’importe qu’elle autre société de droit privé – ce qu’elle est légalement – à la seule différence qu’elle est chargée d’une mission de service public, dans tous les actes de gestion du quotidien et redisons-le, en fonction de ses besoins…. »

« Concernant les commandes éditoriales du groupe, les appels à projet seront adressés à un certain nombre de sociétés de production, choisies par le comité éditorial pour des raisons objectives (savoir-faire, solidité de l’entreprise, compétences artistiques, capacité à produire le résultat attendu). Ces appels à projet devront être systématiques, contextualisés et définis par des écrits pour permettre, si nécessaire, de justifier le choix final. Les producteurs se plaignent trop souvent d’être ballotés de service en service, proposant leurs projets sans avoir eu en amont des indications éditoriales claires pour travailler en connaissance de cause. Ils pourront, grâce aux orientations ainsi définies en fonction la chaîne de diffusion, de la case, des publics et autres objectifs recherchés, avoir une vision éditoriale claire et présenter des propositions plus pertinentes… »

C’est assez croquignolet de constater que l’histoire se répète à l’envi. D’autant plus flagrant qu’en passant après tout le monde, l’inspiration gagne en puissance…et surtout lorsque comme le blog CGC Média l’a confirmé qu'« aucun huissier de justice n’a eu en charge le tirage  au tirage au sort annoncé par le CSA pour déterminer l’ordre de passage des candidats en audition mais également qu'aucun règlement n’a été établi pour ce faire…Roch-Olivier Maistre disant faire comme il voulait, prétextant qu’aucune disposition, ni aucun principe légaux n’auraient imposé quoi que ce soit ! »

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