France Télés se gargarise auprès des salariés d’un accord d’intéressement totalement inopérant sur fond de déroute financière !
« Les comptes de France Télé vont plonger dans le rouge en 2020 » titre le site Pure médias dans son article qui reprend les annonces de l’ex-Orange prétendant "En 2020, nous prévoyons une perte d'environ 9,5 millions d'euros".
Ce serait même mieux que Radio France dont la patronne Sibyle Veil avait indiqué, il y a peu « qu'il fallait s'attendre à des pertes pouvant aller jusqu'à 20 millions d'euros cette année en raison de la crise sanitaire » !
Foutaise…Cela fait des années que le blog CGC Média écrit que les comptes de l’entreprise France Télés sont déjà systématiquement dans le rouge et que la présentation des comptes consolidés (obligatoires pour les groupes dont les résultats dépassent sur les deux derniers exercices, un bilan supérieur à 15 millions d’euros) n’a qu’un but : faire croire le contraire !
L’actionnaire se réveillera peut-être mais il sera trop tard…Il déclarera sûrement ne pas avoir pris conscience de la déroute financière et tentera d’expliquer qu’il ne savait pas tout, la gestion catastrophique de France Télévisions qu’Emmanuel Macron avait, lui-même, qualifiée de « Honte de la République » Emmanuel Macron provoquera une déflagration dont il sera inévitablement la première victime.
Quant à la situation pour 2021 quelques mois avant la présidentielle de 2022, elle devrait encore se dégrader.
"Pour 2021, notre budget va subir une baisse de 60 millions d'euros de ses recettes publiques, comme voulu par l'État. Au-delà des risques sur le marché publicitaire, nous devrons également assumer des surcoûts liés à la prolongation de France 4, au report des Jeux olympiques, à l'accroissement des délais de tournages" prévient celle dont la signature du contrat avec la société de Nagui pour 100 millions d’euros a récemment fait l’objet d’une question de Frédérique Dumas à l’Assemblée Nationale (¤) mais également l’objet d’une plainte au Pénal.
C’est dans ce contexte que beaucoup essaieront de mettre exclusivement mais surtout fallacieusement sur le compte du Covid-19 que l’intéressée a tenu à communiquer sur l’accord d’intéressement « historique » signé avec quelques syndicats (*)
Bien évidemment ils n’auront rien et même, avant qu’ils espèrent toucher le moindre fifrelin, il sera caduc !
Provocation disent déjà certains…
Propagande habituelle raillent d’autres…
Diversion estiment le plus grand nombre comme celle qui consiste à enfumer tout le monde avec ce soi-disant « fil rouge » proclamé pour la diversité, celui-là même qu’Ernotte était allée dès octobre 2015 mettre en avant jusqu’à en faire une priorité, dans un colloque sur le thème "Audiovisuel : comment mieux représenter la diversité de notre société ?" organisé par Schrameck, celui qui venait d’assurer à l’époque son parachutage !
(*)
(¤)
Mme Frédérique Dumas. L’amendement de Michel Larive vise à soutenir la création dans sa diversité. Je voulais donc vous adresser une question, madame la ministre : le 24 mai 2017, Mme Delphine Ernotte a signé en personne une lettre adressée à la société de Nagui et sécurisant sur trois ans les prestations d’animateur de celui-ci pour France Télévisions. Ce document prévoit une rémunération de 100 millions d’euros ; ses clauses sembleraient contestables et révéleraient une distorsion par rapport aux usages.
Afin d’éviter tout dérapage, il est expressément prévu que les contrats d’un montant supérieur à 10 millions soient obligatoirement soumis pour validation au sous-comité des engagements, émanant du conseil d’administration de France Télévisions. En l’occurrence, il se pourrait que cette procédure n’ait pas été respectée.
N’appartient-il pas au Conseil supérieur de l’audiovisuel, le CSA, de se donner les moyens de le vérifier ?
En tant que ministre de tutelle de l’audiovisuel public, garante de sa bonne gouvernance, pouvez-vous nous assurer qu’il existe des preuves concrètes de la validation de cet accord dit « confidentiel » par le sous-comité aux engagements, par exemple un ordre du jour et un procès-verbal ? Pensez-vous qu’une simple affirmation des dirigeants, sans trace écrite, puisse suffire ? Dans le contexte actuel, madame la ministre, une réponse précise de votre part est essentielle, et très attendue.
M. le président. La parole est à Mme la ministre.
Mme Roselyne Bachelot, ministre. C’est un cas d’espèce : je ne dispose pas des éléments qui me permettraient de vous répondre immédiatement. Bien entendu, je m’engage devant la représentation nationale à vous donner tous renseignements nécessaires. Si vous le permettez, cette question me demandera un peu de réflexion, d’autant que les faits remontent à 2017, c’est-à-dire à une époque où – je ne le regrette pas – je n’étais pas ministre de la culture.
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