L’ex-Orange tire à boulets rouge sur Emmanuel Macron et son gouvernement mais aussi de la Représentation nationale.
Le 12 novembre dernier, « C’est à vous » sur France 5 donnait le ton avec une charge contre le Premier ministre dans sa spéciale second confinement intitulée « Castex est-il dépassé ? »
Aujourd’hui, six jours plus tard, nouvelle charge. C’est le communiqué de l’ex-Orange qui met le feu aux poudres. Il y est certes question du journaliste de France 3 interpellé par la police ce mardi 17 novembre alors qu'il filmait une manifestation, placé ensuite en garde à vue avant d'être libéré à la mi-journée sans qu’aucune charge n'ait été retenue contre lui.
Fort heureusement, convient-il de dire ! Il est clair que toute interpellation d’un journaliste qui ne fait que son métier est bien évidemment choquante et il est normal de lui accorder un plein et entier soutien mais le texte du communiqué va bien au-delà !
C’est le Chef de l’État et son gouvernement qui sont sous le feu des critiques ernottiennes comme l’est tout autant la Représentation nationale qui n’a évidemment plus besoin de légiférer puisque l’ex-Orange a tout dit.
« Cet incident intervient en pleine polémique autour de la proposition de loi sécurité globale et cette interpellation fait d'ailleurs suite à la manifestation devant l'Assemblée nationale qui s'est déroulée hier.
La direction de France Télévisions et la direction du réseau France3 condamne cette restriction des droits de la presse et l'obstruction au bon exercice du droit d'informer et apportent leur total soutien à ce collaborateur ».
Tout est dit, celle qui se retrouve aujourd’hui dans plusieurs procédures judiciaires, entre autres celle qui concerne les conditions de son parachutage en 2015 pendante depuis plus de cinq ans mais aussi la procédure qui vise le contrat de 100 millions accordés à la société de Nagui, condamne cette restriction des droits de la presse.
Si chacun peut avoir un avis sur la question et s’opposer fermement
à tel ou tel projet de loi - c’est parfaitement légitime - c’est ici la direction
de France Télés qui condamne ce projet de loi et cette restriction des droits de la presse contenue dans la
proposition de loi sécurité globale !
C’est bien une entreprise publique qui condamne ce projet de loi et cette restriction des droits de la presse contenue dans la proposition de loi sécurité globale présentée par l'Exécutif...Du jamais vu en somme. Dire que certains avaient garanti à Emmanuel Macron qu'il n'avait rien à craindre !
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