samedi 8 août 2020

Déjà 2 des 3 journalistes du service des Sports licenciés par Ernotte saisissent la Justice.


Déjà 2 des 3 journalistes du service des Sports licenciés par Ernotte saisissent la Justice.

L’Association de Défense de l’Audiovisuel Public publie aujourd’hui deux articles dont celui du Parisien sorti ce 8 août, indiquant que 2 des 3 journalistes virés par Ernotte ont décidé de saisir la justice... « et il est loin d'être certain que ce soit le Service Public qui ait le dernier mot ! » poursuit le site.

Il est d’ailleurs fortement probable qu’au bout du compte, les trois se retrouvent dans des procédures judiciaires similaires et connexes.  

« La précipitation dans laquelle se sont produits ces licenciements pose question » écrit l’ADAP qui ajoute «  pour avérer les faits, il faut une enquête et une enquête objective, c'est-à-dire sans passer par une officine privée rémunérée sur l'argent public de France Télévisions.

Autrement dit, il faudrait une procédure judiciaire incluant une véritable enquête à la demande du Parquet. Pour l'instant nulle trace d'une telle action. »  

Citant Mathilde Derudet membre du cabinet d’avocats fondé par l'ancien secrétaire d’État aux Sports Thierry Braillard et Conseil d’un des trois journalistes licenciés indiquant dans un communiqué que "l'absence totale du moindre comportement ou du moindre propos discriminatoire en apportant de nombreux témoignages" donc que "Le motif de licenciement est totalement infondé", le site enchérit "L'avocate estime que le motif du licenciement de son client est relatif à un "contexte général, alors qu'aucun fait directement imputable ne peut lui être reproché".

Et de conclure  « Ceci, bien entendu pour soutenir une opération de Communication du style "voyez comme nous réagissons vite.." »

Lire également le billet du Canard enchaîné de ce mercredi:



vendredi 7 août 2020

Le pathétique message de l'ernottienne Gengoul expliquant aux salariés que la disparition de France Ô est son "ambition décomplexée" !

Le pathétique message de l'ernottienne Gengoul expliquant aux salariés que la disparition de France Ô est son "ambition décomplexée" !

Sylvie Gengoul que l'ex-Orange avait placée en remplacement de Wallès Kotra sur France Ô vient d'adresser, à l'annonce faite par le Pouvoir de la disparition de la chaîne France Ô le 31 août prochain et ce en dépit des promesses d'Emmanuel Macron (ci-après) un texte pour vanter les mérites d'une telle décision allant même jusqu'à la qualifier "d'ambition renouvelée mais aussi décomplexée"!

« France Ô sera maintenue, je vous rassure. Il n'y aura pas de suppression de France Ô. Moi, j'aurais des objectifs dès le début du quinquennat pour le Audiovisuel public qui seront exigeants et préservant son indépendance. 
Je l'ai dit je pense qu'il y a certes une multiplication de chaînes qui ne se justifiaient pas mais France Ô a un programme et a une justification pleine et entière. Je me suis déjà exprimé sur le sujet pour dire que je souhaitais  consolider sa place dans le paysage audiovisuel français (PAF) car elle reflète cette diversité et les enjeux que j'évoquais pour les outre-mer » affirmait en effet Emmanuel Macron s’agissant de la chaîne finalement condamnée à mort.


En substance Gengoul prend les personnels pour de vraies buses en leur expliquant dans sa missive que pour plus de visibilité, il ne faut justement pas les voir plus mais ne plus les voir du tout !

Le blog CGC Média vous propose de découvrir ce texte hallucinant dans lequel nous avons laissé l’énorme faute d’orthographe du début avec « RFO SAT en 1997, prémisse de France Ô » et non prémices (*)

(*) Prémices est un nom féminin toujours employé au pluriel. Il désigne le début, le commencement de quelque chose. Il est parfois aussi utilisé pour désigner, dans l'Antiquité, les premiers produits de la terre, du bétail, destinés à être offerts aux dieux.

Il n'est pas sûr du tout que ces quelques mots d'un ridicule à toute épreuve, permissent de faire retomber la colère des salariés doublement floués

« A vous tous,                                            

Le moment que nous vivons collectivement est éminemment complexe

Mais il marque,

La fin d’un temps suspendu,

La fin des espoirs éprouvés,

Pour une  ambition renouvelée.

En lançant l’expérience RFO SAT en 1997, prémisse de France Ô, l’objectif était de « mettre l’Outre-mer sur orbite » et de gagner sa visibilité. Que de chemin parcouru depuis, de paysages transportés, d’émotions, de valeurs, de rêves et d’actualité partagés. Des questionnements et des remises en question aussi qui doivent nous rappeler sans cesse l’essentiel.

La nécessité de continuer à exercer avec encore plus de vigueur notre responsabilité grâce à des contributions objectives pour nos pays.

De porter les valeurs d’utilité avec force.

De transporter l’essence des Outre-mer partout, valoriser ce que nous sommes et ce que nous avons à dire.  Et surtout, le faire ensemble, en territoire et à Malakoff avec cette complémentarité stratégique qui fait de nous un pôle comme nul autre.

La prise de conscience de l’inépuisable matière qui est la nôtre et la garantie d’une visibilité solide sur toutes les chaînes de notre groupe, doivent nous permettre de mesurer la force de notre Réseau.

En engagement avec la Présidente, nous avons dessiné pour tous un autre avenir, utile et épanouissant. Nous allons nous investir pleinement dans l’ambition tracée en décembre, au sein de l’établissement Malakoff avec une organisation simplifiée et une mission affirmée en interaction avec nos territoires, point de départ de nos histoires à partager. La lisibilité et l’efficacité de notre action  est la seule garante de notre visibilité et de notre pérennité.

Notre activité générale n’est pas menacée, nos missions sont pérennes, claires, denses, plurielles, riches et porteuses pour tous. Chacune et chacun à une place au sein de notre pôle : que cela soit au niveau du portail numérique, du développement du Pacte de Visibilité pour les Outre-mer ou pour la contribution et l’enrichissement de l’offre de nos  stations et de l’établissement Malakoff. Nous avons aussi des projets de développement. Ainsi la semaine dernière, nous avons défendu notre projet d’une radio sur le DAB+ à la direction audiovisuelle du Ministère de la culture.

L’indispensable lecture de nos actions mettra en lumière la réelle dimension d’un pôle, capable de regards complémentaires et d’une lecture parallèle du monde, en écho à toutes les problématiques contemporaines de nos sociétés en mouvement, en interrogation, en révolution quelques fois.

La force de notre contribution collective est une des réponses possibles au bouillonnement actuel.

Le média global que nous sommes, va avec la conviction de tous, relever les défis qui nous attendent. C’est l’engagement que j’ai pris  pour faire de ce moment une ambition décomplexée car certaine de notre force…

Merci à vous, merci pour tout… »

 

jeudi 6 août 2020

Le piège ernorttien commence à se refermer sur Emmanuel Macron !

Le piège ernottien commence à se refermer sur Emmanuel Macron!

Ceux qui ont oeuvré dans l’ombre pour une soi-disant stabilité à France Télévisions pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le big-bang prôné par Emmanuel   Macron et les mots forts qu’ils prononçait publiquement (preuve par l’image ci-dessous) : « Moi, j'aurais des objectifs dès le début du quinquennat pour l’Audiovisuel public qui seront exigeants et préservant son indépendance. », commencent à voir le piège se refermer sur l’intéressé!

La gouvernance de France Télés que le l’actuel Chef de l’État  qualifiait de « Honte de la République » mais qui a été maintenue dans des conditions dont chacun a pu appréhender aujourd'hui plus clairement la mise en scène - un vrai signe d’exemplarité pour les Français ! - devrait lui permettre de glisser sur la pente déjà bien savonneuse qu’il avait sous ses pas et de continuer à dévisser jusqu’en mai 2022!



Cela commence avec la suppression de la chaîne des outre-mer annoncée à l’été 2018 par Nyssen sur les conseils d’Edouard Philippe alors Premier ministre et Alexis Kohler à l’Élysée  - rien à voir donc avec la crise du Covid—19 que certains essaieront de mettre vainement  en avant - en phase avec Ernotte qui l’avait programmée le 9 août, à l’inverse des propos tenus là encore par Emmanuel Macron: « France Ô sera maintenue, je vous rassure. Il n'y aura pas de suppression de France Ô. »

Emmanuel Macron d’ajouter même : « Je l’ai  dit je pense qu'il y a certes une multiplication de chaînes qui ne se justifiaient pas mais France Ô a un programme et a une justification pleine et entière. Je me suis déjà exprimé sur le sujet pour dire que je souhaitais  consolider sa place dans le paysage audiovisuel français (PAF) car elle reflète cette diversité et les enjeux que j'évoquais pour les outre-mer ». 

PAS VRAI.  

L’Élysée et Matignon vont, fin août, supprimer  une chaîne du Service public de la TNT (France Ô) et dans un an une deuxième (France 4)

Les premiers à trinquer seront donc les personnels de la chaîne des outre-mer :

Quid des salariés ? 
Merci et au revoir ?
Quel avenir leur est réservé au 1er septembre ?
Ont-ils même eu des entretiens pour formuler leurs souhaits ?
Que vont-ils devenir, que vont-ils faire ?
Seront-ils mis au placard où poussés vers la sortie sans projet  professionnel ?
Seront-ils disséminés ici et là au numérique sans formation ?

On se croirait chez France Telecom au temps des années sombres.

Personne ne pose ces questions, personne n'en parle. Car la vraie inquiétude et la réalité de demain pour ces salariés, c'est bien celle-là. 

mercredi 5 août 2020

Emmanuel Macron s’était pourtant engagé devant les français à ne pas supprimer France Ô!

Emmanuel Macron s’était pourtant engagé devant les français à ne pas supprimer France Ô! 

« France Ô sera maintenue, je vous rassure. Il n'y aura pas de suppression de France Ô. Moi, j'aurais des objectifs dès le début du quinquennat pour le Audiovisuel public qui seront exigeants et préservant son indépendance. 
Je l'ai dit je pense qu'il y a certes une multiplication de chaînes qui ne se justifiaient pas mais France Ô a un programme et a une justification pleine et entière. Je me suis déjà exprimé sur le sujet pour dire que je souhaitais  consolider sa place dans le paysage audiovisuel français (PAF) car elle reflète cette diversité et les enjeux que j'évoquais pour les outre-mer » affirmait en effet Emmanuel Macron s’agissant de la chaîne finalement condamnée à mort le 31 août prochain. 




"Après des mois de tergiversation au sommet de l’État, Roselyne Bachelot a tranché"  écrivait avant-hier Le Parisien, ajoutant "Lors de sa nomination rue de Valois début juillet, la ministre de la Culture avait promis une décision rapide sur ce dossier brûlant. Elle devrait officialiser son arbitrage en milieu de semaine. Selon nos informations, la ministre a décidé que France Ô cesserait finalement d'émettre à la fin du mois d'août..."

Tout d’abord, il semble bien que ce ne soit pas la ministre de la Culture qui ait tranché  - elle qui parle d’arbitrages - mais l’Élysée. 

« Faire encore croire qu’une telle décision dépendrait d’un ministre quel qu’il soit, est une farce »  indique ce fin connaisseur du monde politico-médiatique, avant d’ajouter « Quant aux fractures et  autres inégalités territoriales , elles existaient déjà au moment de la prise de décision en juin et juillet 2018 et avaient déjà été balayées de la main ».

« Pour Alexis Kohler qui prône depuis deux ans cette disparition, il fallait faire moderne! » livre cet autre observateur désabusé du secteur qui lui aussi enchérit « Il aura soi-disant fallu les gilets jaunes et la Covid pour « prendre conscience » que France Ô est supprimée sans réelle évaluation et justement au mépris des inégalités territoriales et une autre « en sursis d’un an...Allons donc !»
 
« Il ne fallait pas  donner le sentiment qu’Alexis Kohler s’est trompé.... et affirmer qu’une telle chaîne n’est utile que si nous sommes en crise sanitaire » peste ce troisième contre une telle mise en scène.

En ce qui concerne les salariés de France Ô, ils sont en colère d’avoir été ainsi trompés.

C’est le sentiment de Jean-Michel Mazerolles élu CGC de France Inter. « C'est lamentable. D'abord parce que c'est encore un média qu'on fait disparaître. C'est dommageable pour la
France, pour sa démocratie pour la visibilité des outre-mer...Le seul problème et c'est le point principal, quid de cette visibilité importante, essentielle des ultramarins de l'Hexagone et de toutes celles et ceux qui travaillent, qui œuvrent, à qui échangent, qui s'intéressent aux outre-mer?
Ce qu'on dénonce très souvent c'est que cette visibilité tombe à des moments particuliers comme une catastrophe, un événement extraordinaire; là on en parle!

Mais la visibilité au quotidien de ces territoires qui sont la France, qui va le faire demain ?

C'est une fois de plus une porte qui se ferme sur la visibilité de ces territoires de la France du bout du monde. » dit le représentant du personnel.




mardi 4 août 2020

Emmanuel Macron attendra la fin août pour démarrer le démantèlement de la télé publique par les outremer.

Emmanuel Macron attendra la fin août pour démarrer le démantèlement de la télé publique par les outremer.

"Elle a été maintenue pour ça et pour tuer la télé publique, dans des conditions que tout le monde connaît à présent et qui sont effectivement la honte de la République" assène ce professionnel de l'audiovisuel à propos de l'ex-Orange qui fermera France Ô le 31 août 2020 !

"Après des mois de tergiversation au sommet de l’État, Roselyne Bachelot a tranché"  écrivait hier Le Parisien, ajoutant "Lors de sa nomination rue de Valois début juillet, la ministre de la Culture avait promis une décision rapide sur ce dossier brûlant. Elle devrait officialiser son arbitrage en milieu de semaine. Selon nos informations, la ministre a décidé que France Ô cesserait finalement d'émettre à la fin du mois d'août..."

La Télé numérique des Outremer canal 19 de la TNT sera donc la première sacrifiée par le Pouvoir politique en place contrairement aux engagements que prenait publiquement Emmanuel Macron En avril 2017.



« France 4 aura pour sa part un sursis d'un an environ...."La situation devenait ubuesque. Elle se clarifie enfin. Les chaînes publiques France 4, consacrée à la jeunesse, et France Ô, celle des Outre-mer, devaient s'éteindre définitivement ce dimanche 9 août, suite à une décision datant de 2018. Une date de fermeture qui n'avait pas été choisie par hasard : cela devait être celle de la cérémonie de clôture des Jeux olympiques de Tokyo. La manifestation sportive planétaire, reportée en raison de la pandémie du Covid-19, devait être diffusée sur l'ensemble des chaînes du groupe France Télévisions, France 4 et France Ô inclus" écrit encore Le Parisien qui précise "France 4 gagne un an de sursis. Sauf énième rebondissement, cette dernière devrait donc s'éteindre à l'été 2021"

Le Covid-19 aurait changé la donne !  "Tu parles" peste ce salarié désabusé !

"Au point de faire changer d'avis les parlementaires de tous bords politiques, qui ont bataillé pour sauver le soldat France 4. Une vision partagée par la nouvelle ministre. « Le service a été remarquable, avec ses programmes jeunesse pendant la crise, parce que tout le monde n'a pas des outils numériques », s'était enthousiasmée Roselyne Bachelot" indique le titre de Presse.

Dire qu'il y a peu, celle qui brigue aujourd'hui la présidence du groupe LaREM à l'Assemblée nationale et qui a un avis sur tout mais a surtout un avis comme aurait dit Coluche, faisait voter en commissions le rejet de l’ensemble des amendements susceptibles de maintenir France 4 (voire France Ô) pour faire mine de s’indigner ensuite.

La versatile rapporteure de la loi, Aurore Bergé était même aller jusqu'à avancer l'argument qui tue "L'insupportable inégalité d'accès dans les territoires de la République",

"L'actuel Chef de l’État considère sûrement qu'il n'aura pas besoin du million d’électeurs d'Outremer en mai 2022" lance ce fin politique qui en mai 2017 y croyait encore  mais constate amèrement qu'à l'été 2020 la mayonnaise ne prend plus.







lundi 3 août 2020

Dimanche 2 août, manifestation devant le ministère de la Culturecontre la décision arbitraire de fermer France Ô

Dimanche 2 août, devant le ministère de la Culture manifestation contre la décision arbitraire de l'ex-Orange de fermer France Ô la chaîne des outremer dans une semaine jour pour jour.


Plusieurs personnalités avaient répondu présent comme la comédienne Firmine Richard, Greg Germain ainsi que Monsieur Daniel Dalin Claudy Siar ou encore le journaliste Freddy Derby son émission déclic à bientôt autour de nombreux soutiens pour que vive la chaine.

La balle semble dans le camps du Gouvernement   !



Une ministre du gouvernement Castex qui tweete pour « se féliciter des mesures prises » sans connaître le dossier!

Une ministre du gouvernement Castex qui tweete pour « se féliciter des mesures prises » sans connaître le dossier!  

Élisabeth Moreno, Ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances, a tweeté « Merci à @DelphineErnotte d'avoir pris les mesures qui s'imposaient. Le service public doit être exemplaire ! »

Sans avoir visiblement la moindre connaissance du dossier, la ministre s’est félicité donc des 3 licenciements et de la mise à pied au sein d’un service des sports à France Télés au bord de l’implosion. 

L’Association de Défense de l’Audiovisuel Public s’interroge aujourd’hui sur les méthodes et dénonce la com’ ernottienne donnée à cette affaire. 

« En lisant le communiqué de France Télévisions, on comprend qu'il s'agit avant toute chose de sauver les meubles et de faire une opération de Com. » écrit l’ADAP  qui ajoute «  Soit il s'agit d'un délit de harcèlement à l'égard d'une jeune femme et dans ce cas, il faut en passer par une procédure policière et judiciaire afin de justifier le licenciement après une condamnation par le tribunal. des salariés soupçonnés d'être fautifs qui seront alors déplacés ou suspendus dans l'attente de jugement.
Soit, il n'y a rien de tangible et l'enquête et l'expertise d'une société privée pourront être fermement contestées devant un tribunal. Et dès lors, France Télévisions sera condamnée pour licenciement sans cause réelle et sérieuse et condamnée lourdement au profit des licenciés »

Le site médias de conclure «Ernotte aura fait un caprice et les contribuables auront payé leur redevance ! »

Il semble bien que cette affaire s’oriente donc vers des suites judiciaires du côté des licenciés et de leurs avocats qui, selon nos informations, sont vent debout contre l’absence totale de contradictoire dans ce dossier!

Comment est-ce qu’elle disait la ministre « Le service public doit être exemplaire » ?!

Et sur 100 millions de contrat d’argent public signés avec Nagui en dehors des procédures auquel les membres du conseil d’administration de France Télévisions n’auraient pas eu accès...comme l'écrivait Médiapart, ni le contrôle d’État (émanation de Bercy à France Télévisions) d'ailleurs, c’est probablement cela l’exemplarité pour la ministre?!

Voir aussi l'enquête de « Capital »




dimanche 2 août 2020

Mobilisation et manifestation ce 2 août pour sauver France Ô

Mobilisation et manifestation ce 2 août pour sauver France Ô.

Une mobilisation inédite réclamant la sauvegarde de la chaîne France Ô se répand sur le net. La résistance s'oppose à cette décision de l’ex-Orange dans le droit fil de ce que souhait l’axe Alexis Kohler/Édouard Philippe relayé par cette dernière qui a décidé de la disparition de la chaîne le 9 août prochain.

L'auteur compositeur et interprète originaire de la Guadeloupe et de la Dominique Zamor Glenroy a lancé une pétition en ligne  demandant au gouvernement de revenir sur sa décision: 
"Je m’insurge contre cette décision injuste et méprisante à l’égard des originaires d’outre-mer mais aussi de tous les amoureux des outre-mer. Nous avons besoin de France Ô sur la TNT." 

Cette pétition que le blog CGC Média vous propose de découvrir  compte actuellement près de 70 000 signataires sur les 75 000 voulues. 

Outre la pétition, 125 personnalités lancent, via une tribune publiée sur Le Monde, un appel pour sauver France Ô. Parmi eux, on retrouve les comédiens Pascal Légitimus et Firmine Richard, l'académicien Erik Orsenna, la journaliste Audrey Pulvar ou les musiciens Jacques Schwarz-Bart et Medhy Custos... 

Et enfin, dans un communiqué publié  ci-dessous, le collectif « Sauvons France Ô » lance un appel à la mobilisation contre la fermeture de la chaîne prévue dans une semaine. 

« Nous citoyens, acteurs du monde culturel, associatif, économique et social appelons à manifester contre la fermeture de la chaîne France Ô. Le gouvernement a décidé de manière autoritaire de fermer la chaîne de service public des Outre-Mer. Une décision injuste et pleine de mépris pour l'ensemble des ultramarins et tous les les télespectateurs de la chaîne. 

France Ô est pour nous un lien indispensable entre les Outre-Mer et l'Hexagone, un vecteur de diffusion des Patrimoines, des Cultures et de la valorisation des Talents. 

Nous refusons une décision prise sans nous consulter 

Nous refusons d'être une variable d'ajustement. »

Nous refusons que le gouvernement fasse des économies sur le dos des Outre-Mer qui souffrent déjà - des graves problèmes sociaux et économiques. 


Après l'appel des 145 personnalités paru dans la presse nationale et des 70 000 signataires de la pétition "Sauvons France Ô", nous appelons à un rassemblement à l'inittiative du collectif "Sauvons France Ô" et le Crefom, Place du Palais Royal (M° Palais Royal), le dimanche 2 août à 14h30, pour protester et dire non à cette fermeture. 

Les Outre-Mer et les ultramarins font la richesse et la grandeur de la France dans le monde".