jeudi 11 mars 2021

« Ma petite entreprise, connait pas la crise ! »

« Ma petite entreprise, connait pas la crise ! »

Le 8 mars dernier, le blog CGC Média donnait en exclusivité l’information du passage de  « Caroline Got évincée par l’ex-Orange en 2020 arrivant chez  "A Prime Group" la boite de Dominique Ambiel » (*)

La Lettre de l’Audiovisuel (ci-dessus) qui reprend la Correspondance de la presse confirme, si besoin était une fois encore, les propos du blog CGC Média : « L'ex-patronne des chaînes TMC et NT1 (groupe TF1) appelée par l’ex-Orange en 2015 avant d’être évincée de France Télés en 2020, intègre selon nos informations « A Prime Group » la boite de Dominique Ambiel.

Le 10 décembre 2020, le blog CGC Média faisant référence à l’article du Canard Enchainé (¤) qui indiquait que Roch-Olivier Maistre aurait demandé à Delphine Ernotte de « mieux encadrer les recrutements et les départs des salariés de France Télévisions dans des structures privées cocontractantes » et ce « afin de garantir le plein respect des principes d’indépendance et d’impartialité du service public » et pourtant prévenu « Vous savez l’importance que revêtent aujourd’hui ces enjeux déontologiques », donnait des nouvelles de Nathalie Darrigrand (collègue de Got à France Télés) partie elle aussi prodiguer ses conseil dans le Privé.

Extrait :

 « Outre Takis Candilis, il semblerait que cela soit monnaie courante chez certains ex-directeurs de France Télévisions. Que dire de Nathalie Darrigrand qui a quitté ses fonctions en février 2020 et qui offre depuis ses services à « Together Média », société privée contractant avec FTV ? 

En qualité d’ex-directrice de France 5 puis d’ex-directrice des programmes des chaînes du groupe FTV, Nathalie Darrigrand a pu engager sous ses deux mandats un certain nombre de productions avec la société Together Média comme C politique (F5), C dans l'air(F5), La fabrique du mensonge (F5), L’émission pour la Terre (F2), Au secours, bonjour (F2)…ainsi que des productions digitales avec la marque BRUT… »

La question qui se pose plus que jamais aujourd’hui est de savoir combien de précommandes ont été dealées au moment du licenciement ! 5 pour l’une, dix pour l’autre...un peu moins…ou bien 10 pour chacune… ?

Le contrôle d’État va-t-il mettre les pieds dans le plat ? 

Le Législateur va-t-il longtemps continuer de fermer les yeux sur de telles pratiques qui engagent tout de même les deniers publics ?

Vu le contexte, nous laissons à Bashung le mot de la fin car pour certains « Ma petite entreprise, connait pas la crise ! »

(¤)

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