« Ma petite entreprise, connait pas la crise ! »
Le 8 mars dernier, le blog CGC Média
donnait en exclusivité l’information du passage de « Caroline
Got évincée par l’ex-Orange en 2020 arrivant chez "A Prime Group" la
boite de Dominique Ambiel » (*)
La Lettre de l’Audiovisuel (ci-dessus) qui reprend la Correspondance de la presse confirme, si besoin était une fois encore, les propos du blog CGC Média : « L'ex-patronne des chaînes TMC et NT1 (groupe TF1) appelée par l’ex-Orange en 2015 avant d’être évincée de France Télés en 2020, intègre selon nos informations « A Prime Group » la boite de Dominique Ambiel.
Le 10 décembre 2020, le blog CGC Média faisant référence à l’article du Canard Enchainé (¤) qui indiquait que Roch-Olivier Maistre aurait demandé à Delphine Ernotte de « mieux encadrer les recrutements et les départs des salariés de France Télévisions dans des structures privées cocontractantes » et ce « afin de garantir le plein respect des principes d’indépendance et d’impartialité du service public » et pourtant prévenu « Vous savez l’importance que revêtent aujourd’hui ces enjeux déontologiques », donnait des nouvelles de Nathalie Darrigrand (collègue de Got à France Télés) partie elle aussi prodiguer ses conseil dans le Privé.
Extrait :
« Outre
Takis Candilis, il semblerait que cela soit monnaie courante chez certains
ex-directeurs de France Télévisions. Que dire de Nathalie Darrigrand qui a
quitté ses fonctions en février 2020 et qui offre depuis ses services
à « Together Média », société privée contractant avec
FTV ?
En qualité d’ex-directrice de France 5
puis d’ex-directrice des programmes des chaînes du groupe FTV, Nathalie
Darrigrand a pu engager sous ses deux mandats un certain nombre de productions
avec la société Together Média comme C
politique (F5), C dans l'air(F5), La fabrique du
mensonge (F5), L’émission pour la Terre (F2), Au secours,
bonjour (F2)…ainsi que des productions digitales avec la marque BRUT… »
La question qui se pose plus que jamais aujourd’hui est de savoir combien de précommandes ont été dealées au moment du licenciement ! 5 pour l’une, dix pour l’autre...un peu moins…ou bien 10 pour chacune… ?
Le contrôle d’État va-t-il mettre les pieds dans le plat ?
Le Législateur va-t-il longtemps continuer de fermer les yeux sur de telles
pratiques qui engagent tout de même les deniers publics ?
Vu le contexte, nous laissons à Bashung le mot
de la fin car pour certains « Ma petite entreprise, connait pas
la crise ! »
(¤)
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