mercredi 12 mai 2021

L’ex-dircab d’Ernotte Sitbon-Gomez sur le point d’arrêter « Le Grand Echiquier »…Voila qui ne fait pas les affaires de Pierre-Antoine Capton !

L’ex-dircab d’Ernotte Sitbon-Gomez sur le point d’arrêter « Le Grand Echiquier »…Voila qui ne fait pas les affaires de Pierre-Antoine Capton !  

Le 5 avril dernier, le blog CGC Média écrivait « Nouvelle et énième douche froide pour France 2 qui ce samedi 3 avril s’est encore pris une tôle. La chaîne avec le 9ème numéro du « Grand Échiquier » produit par Troisième œil (Pierre-Antoine Capton) et animé par Anne-Elisabeth Lemoine qui remplace Anne-Sophie Lapix, dégringole encore avec une audience à 6% ».

Anne-Sophie Lapix n’aura pas passé longtemps la main à sa collègue car il n’y aura normalement  pas de 10ème éditionA croire que ce passage de témoin était prémonitoire !

« Une chose est sure les caisses de France Télés se vident mais celles de Troisième œil se remplissent » écrivions-nous une nouvelle fois, mettant à jour le calcul fait depuis le premier numéro (ci-après)

- Du 1er au 5ème numéro, le coût unitaire chaque émission était estimé à 1,2 million d’euros [cf Les Échos du 20 décembre 2018 qui dans son article « Le retour du « Grand Echiquier », un vrai pari pour France Télévisions » écrivait « Le retour de l'émission de Jacques Chancel jeudi soir se fait avec des moyens importants (chaque émission coûte 1,2 million d'euros) »]

- Dès le 6ème numéro, la douloureuse passait à 1,5 millions d’euros environ, au regard des conditions sanitaires spécifiques,

- Du 6ème donc au 9ème numéro qui faisait un nouveau flop avec 6% du public un samedi soir (le précédent n’avait réalisé que 5,4% d’audience), la note s’alourdissait encore…

Au total

5 émissions x 1,2M€ soit 6M€ auxquels s’ajoutent ces 4 x 1,5M€, cela fait tout de même 12 millions d’euros que Pierre-Antoine Capton et sa société Troisième œil, ont engrangé.

« Ce nouvel acteur s’est développé à toute vitesse, à force d’acquisitions : il agrège dorénavant une trentaine d’entreprises européennes dans la production, la distribution, la diffusion de contenus audiovisuels. Chiffre d’affaires : 338 millions d’euros en 2019. L’objectif ? » précisait Jérôme Lefilliâtre dans le portrait qu’il faisait de Pierre-Antoine Capon dans Libé....en écho a l’article du blog CGC Média paru le 26 novembre 2020 où nous référenciions les 3 boites de prod qui font leur beurre grâce à la vache à lait France Télés !

« Hasard du calendrier et des publications » indiquions-nous,  faisant référence à la page entière dans le quotidien, ajoutant « au moment où sort l’article de l’hebdomadaire satirique sur Banijay très gros producteur de France Télés et les relations avec Candilis l’ex-numéro 2  ernottien, le magazine Challenges sort, lui, une enquête sur « Renaud Le Van Kim (Brut, C Politique...), le producteur le plus puissant de tout Paris » quand quelques jours plus tôt, Libération donc faisait sous la plume de Jérôme Lefilliâtre, le portrait de Pierre-Antoine Capon (« C à lui Pierre-Antoine Capton ») qui « en tournée à Wall Street pour vendre Mediawan qu’il préside et a cofondé il y a cinq ans avec le milliardaire des télécoms Xavier Niel et le banquier d’affaires Matthieu Pigasse, à des investisseurs anglo-saxons…groupe auquel il s’apprête d’ailleurs à revendre sa boîte, Troisième Œil… » (* lire ici les articles).


Emmanuel Macron avait pourtant promis autre chose aux Français, juste après avoir qualifié la gouvernance de France Télés de « Honte de la République »…

Dans un an quasiment jour pour jour, il devrait faire l’amer constat que ceux qui lui ont soufflé à l’oreille:

qu’il fallait mieux laisser les choses en l’état,

que renvoi d’ascenseur et déférence primeraient,

tout en lui serinant que la télé publique n'était pas une priorité,

avaient lourdement tort

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