Roselyne Bachelot tout émoustillée sur RTL d’avoir soufflée son tweet à Emmanuel Macron !
Ceux qui avaient raté l’échange sur RTL entre Roselyne Bachelot et Thomas Sotto, ont pu certes la retrouver sur Twitter hier mais ont dû avoir les bras leur tomber d’entendre une ministre euphorique, se demander si le canal 14 de la TNT faisait bien partie du service public ! (* preuve à l’appui avec la vidéo, ci-après)
Ironie des calendriers, c’est sur la radio du groupe Bertelsmann qui vient d’annoncer sa fusion avec le groupe Bouygues pour créer le géant français des média (lire en bas de post un extrait du magazine Challenges) que la ministre de la Culture est allée s’esbaudir de la poursuite du canal 14 de la TNT divisé en deux depuis le 1er mai.
Balayé donc le mariage entre TF1 et M6... Roselyne Bachelot rigolarde avoue également avoir
soufflé son tweet à Emmanuel Macron.
« C'est
vous qui l’avez convaincu Emmanuel Macron car il a changé d'avis là-dessus ? »
lui demande Thomas Sotto.
Roselyne
Bachelot qui en rigole encore comme
elle le faisait au micro du journaliste confirme : « J'ai été une avocate, oui mais il a été
facile à convaincre »
(nouveaux rires).
L’extatique
ministre indique implicitement être à l’origine du message du Chef de l’État,
la veille sur Twitter, que nous
évoquions dans notre dernier post « Emmanuel
Macron a tweeté et dans la foulée Ernotte doigt sur la couture, communique... »
.
Bien
que la vidéo soit là pour le prouver, le blog CGC Média ne reculant devant aucun
sacrifice, vous en livre le verbatim (¤) qui consacre
donc la division du Canal 14 en deux morceaux (un peu comme LCP et Public Sénat),
jusqu’à 21h l’animation pour les plus jeunes et après 21h, la boite à culture…
(¤)
R.B :
« Très heureuse parce que je suis une militante du maintien de cette chaîne
existe. Elle existe déjà…c’est à-dire qu’on voit qu’il y a France 4 et Culturebox :
France 4, une chaîne qui va être dédiée à l'animation ; la France
est un grand pays d'animation et de spectacles d’animation audiovisuels. Ça,
ça continue et puis Culturebox que nous avons lancé il y a quelques
mois dans cette pandémie pour offrir de la Culture sur un média public ? (Elle
marque un temps et s’interroge) Un média public ? Oui, un média public.
Et
donc c'est ça le format…C'est une poursuite de vie pérenne, définitive. Non il
n'est plus question de la suppression de France 4.
T.S :
« C'est vous qui l’avez convaincu Emmanuel Macron car il a changé
d'avis là-dessus ? »
Bachelot
en rigole goulument et confirme « J'ai été une avocate, oui mais il
a été facile à convaincre » (nouveaux rires).
« Il faut donc dire merci à la Covid » tweete pour sa part la députée Frédérique
Dumas qui rappelle pour la petite histoire qu’elle avait défendu le maintien
de France 4 la chaine Jeunesse (non saucissonnée) dont « la
suppression avait été décidée par Emmanuel Macron et entérinée par Aurore
Bergé, Gabriel Attal et Delphine Ernotte. »
Extrait de l’article de Challenges
signé Thuy-Diep Nguyen :
« Rachat
de M6 par TF1: les coulisses du mariage de raison entre Bertelsmann et Bouygues »
« Depuis
que l’agence Reuters a annoncé, vendredi 29 janvier, que Bertelsmann était
en pourparlers pour céder les activités françaises de sa filiale RTL Group, qui
détient une part de 48,36 % dans le groupe M6 (soit sept chaînes de
télévision et les trois stations du groupe RTL), les spéculations se renforcent
sur l’idée d’un départ définitif du groupe allemand du paysage médiatique
français.
En unissant leurs
forces, Martin Bouygues et Thomas Rabe (Bertelsmann) jouent l'Europe des
médias. Avec Nicolas de Tavernost, PDG proposé du futur ensemble, en éternel
moine-soldat. Décryptage
C’est donc un vrai
projet industriel qui l’emporte. Après des mois de suspenses, Bertelsmann
a choisi TF1 (Bouygues) pour épouser M6 et RTL. Le 17 mai, le duo a annoncé entrer en
négociations exclusives, en vue d’une fusion qui serait concrétisée
fin 2022. Au terme d’un montage alambiqué, mariant échange de titres et apport
en cash – 641 millions d’euros pour le propriétaire de TF1 –
Bouygues détiendra seulement 30% d’un ensemble pesant
3,4 milliards de chiffre d’affaires et 461 millions de résultat courant.
Une manière de faciliter les négociations à venir avec
l’Autorité de la concurrence, qui s’annoncent corsées. La nouvelle
entité pèsera lourd face aux annonceurs (63% du marché tricolore) et
producteurs qui ne manqueront pas de se manifester. Comment se battre en
termes de prix face à une telle machine?... »
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