Au cas où Emmanuel Macron n’aurait pas bien compris, l’ex-Orange est très proche de Thierry Breton...Donc ?!
Ces derniers temps, les publications
laudatrices pour faire l’article sur les visées européennes de l’ex-Orange, se
multiplient.
Dernier en date avec un titre assez
parlant « France Télévisions : comment l'Europe
devient un levier d'influence pour Delphine Ernotte », celui de La
Lettre A en date du 12 juillet.
Quand Emmanuel Macron proposait fin octobre 2019, Thierry
Breton (66 ans aujourd’hui) l’ex-ministre de l’Économie, ex-pédégé du groupe
Atos comme il l’était du groupe Orange, comme membre français de la Commission
européenne, il était probablement loin de s se douter que sa proximité avec « la
dame de chez Suez », lui reviendrait comme un boomerang jusqu’au 2ème
tour de l’élection présidentielle en avril 2022.
La politique
européenne, ce n’est finalement ni à l’Élysée, ni à Matignon, ni au Parlement qu’elle
se décide mais au siège de l'UER basé à Genève.
La Lettre A dans le
chapitre de l’article précité « Unir les forces » qui
débute ainsi « La présidence de l'UER se révèle être un véritable
tremplin pour Delphine Ernotte… » vient le rappeler au Chef de l’État.
Les ministres des Finances
du Groupe des Vingt (G20) qui viennent d'annoncer dans une déclaration commune « être
parvenus à un accord historique sur une architecture fiscale internationale
plus stable et plus équitable », reposant sur deux piliers, l'un
portant sur la répartition des bénéfices et l'autre sur la garantie d'un niveau
minimum d'imposition d'au moins 15 %, ne seraient sûrement pas à la
hauteur des « efforts qu’Ernotte ne ménage pas, pour renforcer le
rôle politique de I'Union européenne de radio-télévision (UER) » (sic).
Elle qui, selon le titre de presse,
« s'emploie à renforcer les liens entre les 115 membres de l'UER
répartis dans 56 pays, convaincue que l'union fait la force et qu'il s'agit du
seul moyen pour les services publics européens de se maintenir dans la
course face à Google et Facebook d'une part, Netflix, Amazon Prime, Apple TV+
et Disney + » (sic) serait donc devenue la seule à pouvoir
porter la parole de la France à Bruxelles !!
Le président de la République qui
qualifiait pourtant, la gouvernance de France Télévisions de « Honte
de la République » (voir L'Opinion ci-après) doit s’en étrangler.
Il n’aurait plus d’autre choix
que de promouvoir « la chasseuse d’homme blancs de plus de 50 ans »
à la Commission ou dans son périmètre « pour répondre à tous
ces enjeux réglementaires » (sic) en matière de médias !
Elle pourra d’ailleurs y continuer
« un lobbying bruxellois offensif alors que se tiennent encore pour
plusieurs mois d'intenses négociations relatives aux Digital Market Act (DMA)
et Digital Services 4ct (DSA), deux textes destinés à réguler les activités des
géants du net et qui constitue une opportunité historique dont elle s'est emparée
afin de se rapprocher des éditeurs de
presse, ainsi que de l'Association of Commercial Télévision (ACT), et de l'Association
of European Radios (AER), également très offensifs face aux GAFA » (sic)
Elle serait aidée pour se faire
par « Thierry Breton et Margrethe Vestager qui sont les atouts d’Ernotte »
écrit également le titre de presse.
Extrait :
« Pour
peser à Bruxelles, Delphine Ernotte part avec un avantage non négligeable sur
son prédécesseur, le Britannique Tony Hall. Il est vrai que le Brexit plaçait
l'ancien directeur général de la BBC dans une posture délicate vis-à-vis des
institutions communautaires.
La
nouvelle présidente bénéficie en outre d'une excellente relation avec Thierry
Breton, le commissaire européen au marché intérieur, très actif sur les textes DMA et DSA. L'ancien PDG de France
Télécom demeure depuis 2005 président d'honneur de l'opérateur (rebaptisé Orange
en 2013), tandis que Delphine Ernotte a assuré la direction générale d’Orange
France de 2011 à 2015.
Elle a
ainsi profité de cette proximité pour convier Thierry Breton à la dernière
assemblée générale de l'UER, le 1er juillet 2021. [A Bruxelles,
le conflit d’intérêts, ça doit être un concept abscond, ndlr]
Delphine Ernotte s'appuie
également sur les eurodéputés français comme Stéphanie Yon-Courtin
(groupe Renew Europe auquel adhère LREM), particulièrement mobilisée sur le
DMA.
Au-delà de cette connexion
française, I’UER doit également composer avec un acteur clé sur ces sujets, la
commissaire à la concurrence, Margrethe Vestager l’ancienne ministre
danoise de l'éducation, puis de l'économie et de l'intérieur, qui était jusqu'à
présent surtout sollicitée par les patrons d'audiovisuels nordiques.
Le bureau bruxellois de l'UER,
dirigé depuis mars 2020 par Wouter Gekiere, qui fut son lobbyiste pendant
douze ans, est également en contact régulier avec Vera Jourova, la
commissaire aux valeurs et à la transparence. Cette dernière prépare
d'ailleurs, conjointement avec Thierry Breton, le Media Freedom Act, un nouveau
texte structurant pour le secteur, relatif à l'indépendance et à liberté des
médias, qui devrait être discuté dès cet automne ».
Enfin, ajoute La Lettre A
« Pour servir ses ambitions de voir émerger une vraie place de
marché européenne pour la fiction, elle qui insuffle une nouvelle dynamique en
matière de coproduction, dans l'optique de contrer l'hégémonie de Netflix,
Amazon Prime, Apple TV+ et Disney + sur les formats fictionnels ou
documentaires, a monté un groupe de travail dédié à la coproduction quelques semaines
après son arrivée à l’UER.
Ernotte qui ambitionne de porter
à 500 millions d'euros par an les investissements de France télévisions dans la
création - elle s'y est engagée [lors de la mascarade
intervenue en juillet 2020, ndlr] devant le Conseil supérieur de
l'audiovisuel (CSA) - veut miser sur la puissance de la marque
"Eurovision" concours de chansons, que l'UER organise depuis 1956. »
(sic)
Elle remet doncça avec son discours sur « les marques » et d’enchérir « L'idée serait de capitaliser sur cette marque bien identifiée, afin qu'elle serve de référence pour de futurs contenus de l'UER, comme des fictions jeunesse ou encore des documentaires. »…
Parce que bien entendu, avant elle, personne n’avait pensé à utiliser le logo de l’Eurovision et le célèbre Te Deum en ré
majeur de Marc-Antoine Charpentier qui l’accompagne pour rassembler des millions de téléspectateurs !!
Puisque Thierry Breton
le lui a dit et n’a cessé de lui répéter…Ernotte est la femme de la situation [Bigre,
laquelle ? ndlr], qu’est-ce qu’il attend Emmanuel Macron pour la propulser ?
Peut-être les résultats
des procédures judiciaires dont elle fait l’objet, entre autres l’instruction judicaire
toujours en cours, s’agissant des conditions de son parachutage en 2015 ou
encore l’enquête préliminaire du Parquet National
Financier (*)
ouverte sur le contrat de 100 millions signé par elle avec la société de Nagui
donc Banijay d'où venait Candilis son ex- numérobis ?!
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