jeudi 2 décembre 2021

Aurore Bergé et Roselyne Bachelot pour un hommage aux sœurs Kessler!

Aurore Bergé et Roselyne Bachelot pour un hommage aux sœurs Kessler !

Dans son article intitulé « Sur la redevance audiovisuelle, Roselyne Bachelot cherche à gagner du temps », L’Opinion qui cite là Laurent Lafon le président de la commission Culture, Education et Communication au Sénat, explique comment la neo-pote d’Ernotte imagine arriver en 2022 sans solution sur la CAP (Contribution à l’Audiovisuel Public)

Jusqu’ici adossée à la taxe d’habitation qui disparaîtra en 2023, la CAP de 138 euros/an devra être prélevée différemment. L’occasion d’un nouveau mode de calcul…sur ce qui était encore hier la Redevance !

« En octobre, le dossier a été confié par le Premier ministre à l’Inspection générale des finances et à l’Inspection générale des affaires culturelles. Mais cette mission pourrait rendre ses conclusions après l’élection présidentielle…La commission de la Culture au Sénat s’est saisie du dossier de la contribution à l’audiovisuel public dès 2015. » écrit le titre de presse qui pose comme première question à Laurent Lafon « Quelles étaient vos orientations à l’époque ? ».

« Dès 2015, nous savions et nous avons dit qu’on ne pouvait pas continuer à taxer seulement les personnes qui possèdent un téléviseur. Nous avons proposé d’y réfléchir et de s’orienter vers une taxe à l’allemande, c’est à-dire qui porte sur tous les écrans possédés par un foyer. En 2017, on a de nouveau posé la question de cette contribution. On sait depuis plus de quatre ans qu’on doit créer une nouvelle contribution. Or ce qui va se passer, c’est qu’on va se retrouver au deuxième semestre 2022 dans la précipitation pour préparer le projet de loi de Finances 2023, alors que c’est un dossier qui se prépare et qui se prépare maintenant. Tout va aller très vite après l’élection présidentielle et les législatives. Sur cette question, les choses ne doivent pas se faire en catimini. C’est une contribution payée par les Français. C’est donc une question démocratique. » répond l‘intéressé qui souligne perte de temps et opacité !

« Pourtant, nous sollicitons régulièrement Roselyne Bachelot ! Il y a un an, elle nous a annoncé un groupe de travail. Elle ne l’a jamais constitué. En octobre dernier, Le Premier ministre a lancé une mission d’analyse de la réforme de la contribution à l’audiovisuel public (CAP), confiée à l’Inspection générale des finances et à l’Inspection générale des affaires culturelles. Roselyne Bachelot nous a alors annoncé que les parlementaires y seraient associés, mais sans calendrier. Elle veut gagner du temps et passer l’échéance électorale de la présidentielle » poursuit le sénateur Union des démocrates, radicaux et libéraux qui se désole « Matignon précise que la mission commune confiée à l’Inspection générale des finances et à l’Inspection générale des affaires culturelles, est ‘’en train de démarrer ‘’ et que tous les acteurs concernés vont être consultés dans les semaines et les mois qui viennent. Les conclusions du rapport seront rendues « au plus tard au mois de mai » (après le présidentielle donc) !

Il s’interroge également sur le pourquoi du comment « Qu’est-ce qu’on taxe ? L’ensemble des écrans ? Le plus gros sujet évidemment, c’est le niveau de cette redevance. 138 euros, le montant actuel, est-ce suffisant ? Est-ce qu’on demande à l’audiovisuel de limiter la pub après 20 heures ? Est-ce qu’on ouvre tout ? Est-ce qu’il peut y avoir des exceptions ? Les événements sportifs type jeux olympiques peuvent-ils faire partie de ces exceptions ? »

L’intéressé de faire référence à l’invraisemblable interview de l’ex-Orange dans Le Figaro qui dit au gouvernement ce qu’il doit faire et ne pas faire, à laquelle le blog CGC Média a d’ailleurs déjà consacré 2 posts : « Delphine Ernotte a un contrat d’objectifs et de moyens qui arrive à son terme en 2022 [Quasiment jamais respecté, faut-il le redire, ndlr]. Remette le sujet sur la table n’est ni innocent, ni étonnant…Il est normal qu’elle insiste pour obtenir une contribution et non pas d’une subvention versée par le budget de l’État. La nature de la recette est essentielle. Si l’Etat dit que ce n’est plus une contribution, il y aura alors une dépendance beaucoup plus forte. C’est un préalable indispensable ».

Avec toutes ces lignes directrices qu’elle trace et tous ces avis dont elle abreuve le gouvernement mais aussi l'Europe à présent via l'UER, elle devrait au moins être ministre ou commissaire européen faute de retourner chez Orange ! 


Enfin, le numéro de claquettes en hommage aux sœurs Kessler qu’ont entrepris le duo Bacheleot/Ernotte n’aurait pas été complet sans la chorégraphe en chef Aurore Bergé à qui L’Opinion donne le dernier mot et qui n’en démord pas : « L’audiovisuel va devenir un objet politique de la campagne présidentielle » (sic)

C’est ce qu’affirme « Aurore Berger, présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale et membre de la commission de la Culture, qui redoute les "effets de bords politiques de cette réforme"…et qui propose, elle, d’"adosser" la nouvelle redevance à la facture d’électricité, une bonne solution technique mais une mauvaise solution politique »

Eureka....Que la lumière soit et la lumière fut !! 

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